
Friedrich HayekEconomiste et philosophe britannique d’origine autrichienne.
Friedrich HayekEconomiste et philosophe britannique d’origine autrichienne.
Utopie, comme idĂ©ologie, est aujourd’hui un mot pĂ©joratif ; et il vrai que la plupart des utopies visent Ă Â remodeler la sociĂ©tĂ© de fond en comble et souffrent de contradictions internes qui rendent leur rĂ©alisation impossible. Mais une image idĂ©ale d’une sociĂ©tĂ© qui ne serait pas entiĂšrement rĂ©alisable, ou une conception pilote de l’ordre global Ă Â viser, n’en est pas moins la condition prĂ©alable et indispensable d’une politique rationnelle, en mĂȘme temps que la contribution essentielle que la science peut apporter Ă Â la solution des problĂšmes de politique pratique.Friedrich Hayek (1899-1992)
Il n’y a rien dans les principes du libĂ©ralisme qui permette d’en faire un dogme immuable ; il n’y a pas de rĂšgles stables, fixĂ©es une fois pour toutes. Il y a un principe fondamental : Ă Â savoir que dans la conduite de nos affaires nous devons faire le plus grand usage possible des forces sociales spontanĂ©es, et recourir le moins possible Ă Â la coercition.
Friedrich Hayek (1899-1992)
Tandis que la rĂšgle du capitalisme amĂ©ricain est « permettre aux nouvelles entreprises de voir le jour », il semble que celle du capitalisme français soit « permettre aux vieilles entreprises de ne pas mourir » ! Mais le capitalisme français ne peut obtenir ce rĂ©sultat contre nature sans une intervention active de l’Etat. C’est ce qui doit changer.
Citation trouvée chez Libertas
Et cependant, comme ce mot sacrĂ© a encore la puissance de faire palpiter les coeurs, on dĂ©pouille la LibertĂ© de son prestige en lui arrachant son nom ; et c’est sous le nom de concurrence que la triste victime est conduite Ă Â l’autel, aux applaudissements de la foule tendant ses bras aux liens de la servitude.
Frédéric Bastiat (1801-1850)
Existerait-il une hiĂ©rarchie entre les otages binationaux de mouvements terroristes ? Si lâopinion sâest passionnĂ©e jusquâĂ Â lâexcĂšs pour la libĂ©ration de la franco-colombienne Ingrid Betancourt, dĂ©tenue durant plus de six ans par les Farc, elle ne porte aucun intĂ©rĂȘt au sort du jeune soldat franco-israĂ©lien, Gilad Shalit. Ce dernier a Ă©tĂ© enlevĂ© en juin 2006 par le Hamas et il est dĂ©tenu depuis Ă Â Gaza. Il y a un an, deux Ă©lus UMP de Paris (Martine Weill-Raynal et Jacques Bohbot) avaient demandĂ©, en vain, au maire de Paris, Bertrand DelanoĂ«, de placer le portrait de Shalit Ă Â cĂŽtĂ© de celui de Betancourt (accrochĂ© en 2004 et enlevĂ© vendredi soir), sur la façade de lâHĂŽtel de Ville. Ne serait-il pas temps de rĂ©parer cette injustice ?
« Je voudrais que mes derniers mots soient pour le soldat Shalit et pour ses parents. Nous ne lâoublions pas », avait dĂ©clarĂ© Nicolas Sarkozy, dĂšs lâannonce, mercredi soir, de la libĂ©ration dâIngrid Betancourt par lâarmĂ©e. Mais la gauche pacifiste, qui nâa jamais cachĂ© ses indulgences pour la « guĂ©rilla » des Farc et leur idĂ©al guĂ©variste, a de semblables comprĂ©hensions pour « lâactivisme » du Hamas face Ă Â IsraĂ«l. Le comitĂ© de soutien Ă Â Ingrid Betancourt, le chanteur Renaud en tĂȘte, avait toujours prĂŽnĂ© la nĂ©gociation avec les terroristes, en faisant passer le prĂ©sident Alvaro Uribe pour le responsable du sort des otages. Cette stratĂ©gie a Ă©tĂ© spectaculairement dĂ©mentie. NĂ©anmoins elle fait du soldat Shalit une cause indĂ©fendable pour les professionnels de lâindignation.
Chez Ivan Rioufol
Je pique cette rubrique Ă Â Rubin, car je la trouve super !