Catégorie : 💬 Citations

  • Citation #93

    Le problème en ce bas monde est que les imbéciles sont sûrs d’eux et prétentieux, alors que les gens intelligents sont emplis de doute.

    Bertrand Russell (1872 – 1970) mathématicien, logicien, philosophe, épistémologue, homme politique et moraliste britannique.

    Citation trouvée sur Ceteris Paribus

  • Citation #92

    En terre démocratique, l’esprit islamique se révèle réfractaire à  la civilisation du pluralisme que nous avons mis des siècles à  construire, une civilisation où la religion est une affaire privée, où aucune religion ne jouit d’un privilège par rapport aux autres, où aucune ne peut exiger l’appui de la force publique en fonction de son dogme et en dehors de ce qui découle du droit commun, une civilisation, enfin, où c’est l’opinion qui tient en échec la violence, et non la violence qui tient en échec l’opinion.

    Jean-François Revel (1924-2006) Journaliste et essayiste français

  • Citation #91

    Il est temps de faire apparaître les véritables responsabilités. Ce n’est pas l’économie de marché, ni le Capitalisme qu’il faut rendre responsables des malheurs des années 1930; mais le monde de la politique, les bureaucrates, et tous ces économistes soi disant éclairés qui n’ont jamais compris que la gravité des cycles économiques est moins liée à  la logique des affaires elles-mêmes qu’à  la multiplication par les pouvoirs publics des entraves au fonctionnement des mécanismes économiques de régulation. Il est vrai que les fluctuations conjoncturelles font partie intégrante des mécanismes de l’économie de marché. Mais ces fluctuations ne se seraient jamais transformées en dépression si l’Etat ne s’en était pas mêlé. Il en fut ainsi en 1929, comme il en avait été lors des dépressions précédentes de 1837, 1873 ou de 1892: un examen attentif des événements qui précédèrent ces accidents montre que, contrairement à  la légende, ceux-ci n’ont jamais été le fruit d’un quelconque « laissez-faire », mais bien au contraire la conséquence d’attitudes irresponsables de la part des pouvoirs publics utilisant l’action économique et monétaire à  des fins spécifiques.
    Murray Rothbard (1926-1995)

  • Citation #90

    On ne peut qu’être frappé par l’importance de la générosité privée dans des pays libéraux comme les Etats-Unis. On l’a un peu oublié en Europe, à  cause de l’Etat providence. On y devient égoïste, parce que c’est à  l’Etat de s’en occuper et qu’on paie suffisamment d’impôts pour cela… L’Etat détruit tout, même les sentiments altruistes.

    Pascal Salin

  • Citation #89

    L’égalité devant la loi conduit à  la revendication que tous les hommes prennent une part égale à  la détermination de la loi. Tel est le point de rencontre entre le libéralisme traditionnel et le mouvement démocratique. Cependant, ils n’en ont pas moins une autre préoccupation essentielle. Le libéralisme (dans le sens que ce mot avait en Europe au siècle dernier) se soucie surtout de limiter le pouvoir de contrainte que possède n’importe quel gouvernement, qu’il soit démocrate ou non, cependant que le démocrate dogmatique ne connaît qu’une seule limite au gouvernement, l’opinion courante de la majorité. La différence entre ces deux idéaux apparaît en toute clarté si nous désignons le terme auquel chacun s’oppose : la démocratie s’oppose au gouvernement autoritaire ; le libéralisme au totalitarisme. Aucun des deux systèmes n’exclut nécessairement le contraire de l’autre : une démocratie peut détenir des pouvoirs totalitaires et il est concevable qu’un gouvernement autoritaire agisse selon des principes libéraux.

    Friedrich HayekEconomiste et philosophe britannique d’origine autrichienne.

  • Citation #88

    Utopie, comme idéologie, est aujourd’hui un mot péjoratif ; et il vrai que la plupart des utopies visent à  remodeler la société de fond en comble et souffrent de contradictions internes qui rendent leur réalisation impossible. Mais une image idéale d’une société qui ne serait pas entièrement réalisable, ou une conception pilote de l’ordre global à  viser, n’en est pas moins la condition préalable et indispensable d’une politique rationnelle, en même temps que la contribution essentielle que la science peut apporter à  la solution des problèmes de politique pratique.Friedrich Hayek (1899-1992)