Catégorie : 🦉 Libéralisme

  • Interview de Pascal Salin 2/3

    Interview de Pascal Salin 2/3

    Dans la deuxième partie de l’interview de Pascal Salin, nous abordons le libéralisme. Au menu : principes moraux de la philosophie libérale, place de l’Etat, contrat social, utopie réaliste.

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  • DLL – La persistance du constructivisme dans la pensée courante

    Chapitre premier : « Raison et évolution »

    La persistance du constructivisme dans la pensée courante

    Le rejet des récits par lesquels la religion expliquait la source et les fondements de la validité des règles traditionnelles de la morale et du droit conduisait au rejet de ces règles mêmes, dans la mesure où elles ne pouvaient être justifiées rationnellement. C’est à  leur succès dans cette « libération » de l’esprit humain que nombre de penseurs célèbres de cette époque doivent leur réputation.

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  • Le libéralisme capitaliste triomphera

    J’avais déjà  parlé sur ce blog de ma croyance dans le progrès, grâce notamment au développement de l’éducation, de l’économie, de la santé, et des sociétés libérales. L’IDH est un moyen – imparfait, mais qui a le mérite d’exister – de mesurer le progrès humain.
    Je vous cite[1. Info communiquée par Libertas] donc, car le propos est proche, cet excellent billet, lu sur Gauche Totalitaire (j’avais vu passer une info similaire cet été, sans avoir pu retrouver la source : 500 millions de « pauvres » en moins) :

    En dépit d’une hausse de population du monde de 2 milliards d’individus, le nombre de personnes vivant dans la pauvreté absolue a été réduit de 500 millions, de 1.9 à  1.4 milliard. Ceci signifie que 57.000 personnes par jour ont quitté la pauvreté extrême depuis 1981. Et la dernière décennie a été la plus avantageuse dans ce sens[2. le détail des chiffres est dans la source des données]. »
    Bono, le chanteur du groupe U2 s’insurge sur son blog contre le manque de connaissance de cette information capitale « C’est indéniable, il y a eu de fantastiques succès, et c’est un crime que ces avancées contre la pauvreté ne soient pas plus connues. Est-ce que vous, dans la blogosphère, pourriez parler un peu de ces chiffres de succès, et m’aider à  comprendre pourquoi ils ne sont pas plus connus ? »

    Voilà  : j’aide à  faire connaitre ces statistiques – plus qu’importantes à  rappeler, effectivement -.
    Pour ce qui est d’aider à  comprendre pourquoi ces chiffres ne sont pas plus souvent évoqués, je dirais bien que c’est par manque de culture des chiffres.
    Mais ce serait une manière de ne pas dire ouvertement que certains médias et intellectuels « oublient » sciemment d’en parler parce que ça va à  l’encontre de leurs thèses anticapitalistes et antilibérales : si la pauvreté diminue de manière significative, c’est bien la preuve que l’économie libérale capitaliste, sur le long terme, finira par triompher de la pauvreté. Malgré toutes les imperfections d’un tel système.
    Contre qui pourront-ils se battre, si leur ennemi a raison ? Ou plutôt, contre qui se battent-ils, eux qui prétendent combattre la pauvreté, s’ils se battent contre le système qui permet le mieux de la faire diminuer ?


  • DLL – Le développement de l'optique évolutionniste

    Chapitre premier : « Raison et évolution »

    Le développement de l’optique évolutionniste

    Il devint de plus en plus clair que la formation de types réguliers de relations humaines qui ne sont pas le but conscient d’actions humaines soulevait un problèmes qui nécessiterait le développement d’une théorie sociale systématique. La réponse à  ce besoin fut fournie pendant la seconde moitié du XVIIIe siècle dans le domaine économique par les philosophes moralistes écossais, conduits par Adam Smith et Adam Ferguson, cependant que les conséquences à  en tirer pour la théorie politique recevaient leurs magnifiques formulations du grand visionnaire Edmund Burke, encore que l’on chercherait vainement dans son oeuvre une théorie systématique.

    Hayek s’emploie ensuite à  dissiper certains malentendus à  propos de la théorie évolutionniste.

    Il y a d’abord la croyance erronée que c’est une conception empruntée à  la biologie. Ce fut en réalité l’inverse, et si Charles Darwin a su appliquer avec succès à  la biologie un concept qu’il avait largement reçu des sciences sociales, cela ne rend pas ce concept moins important dans le domaine où il avait pris naissance. C’est à  l’occasion de la réflexion sur des formations sociales telles que le langage et la morale, le droit et la monnaie, qu’au cours du XVIIIe siècle les conceptions jumelles de l’évolution et de la formation spontanée d’un ordre furent enfin clairement formulées, fournissant ainsi à  Darwin et ses contemporains des outils intellectuels qu’ils purent appliquer à  l’évolution biologique. Ces philosophes moralistes du XVIIIe siècle et les écoles historiques du droit et du langage peuvent bien être nommés — comme certains des théoriciens du langage du XIXe se sont eux-mêmes qualifiés — des darwiniens avant Darwin.

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  • La Commission casse des pare-brise

    La Commission casse des pare-brise

    La Commission européenne combat les cartels, nous dit-on. Est-ce là  une saine attitude, consistant à  défendre le consommateur contre les ententes illicites entre industriels ? Ou assiste-t-on plutôt à  des mesures dogmatiques consistant à  vouloir « tordre » la réalité pour la faire coller à  des théories fumeuses ? Un bref aperçu du sens de ces mots, et un rappel de ce qu’est la concurrence permettent de répondre à  cette question.
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  • DLL – La fausse dichotomie du "naturel" et de "l'artificiel"

    Chapitre premier : « Raison et évolution »

    La fausse dichotomie du « naturel » et de « l’artificiel »

    Hayek explique ensuite la confusion, due à  la tradition philosophique grecque, entre plusieurs types de phénomènes. Les grecs divisaient les phénomènes en deux catégories (« naturels » et « artificiels »), dont la seconde comportaient à  son tour deux types non suffisamment distingués de phénomènes (nomos et theisis). Finalement il était nécessaire d’introduire, pour limiter les confusions, une troisième classe distincte de phénomènes « résultant de l’action humaine, mais sans être le fruit d’un dessein humain ».

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