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  • Hasui Kawase

    Hasui Kawase

    MidJourney : impressionnant

    Je m’amuse en ce moment à découvrir les possibilités de MidJourney : il s’agit d’un algo assez dingue qui permet, à partir d’une suite de mots (un prompt) décrivant ce qu’on voudrait voir, de générer des images. C’est un algo de génération d’image (dont le principe est très bien décrit par David Louapre). Il faut apprendre un peu pour savoir comment décrire ce que l’on souhaite obtenir, en donnant des éléments factuels, mais aussi des éléments de style. C’est assez bluffant. Aussi bien pour générer des « photos » que des images totalement imaginaires, basées sur des styles. Le plus intéressant, à mon sens, est d’arriver à créer, par combinaison de styles, des images originales dans leur écriture stylistique. Bref, je m’amuse. Et je m’en sers déjà pour illustrer mes présentations au boulot, ou ajouter des images à certains posts de ce blog (par exemple, cet ancien post a maintenant droit à une illustration splendide mêlant Klimt et Delaunay).

    Découverte : Hasui Kawase

    Dans mes recherches stylistiques, du coup, je suis tombé sur un artiste japonais que je ne connaissais pas, et dont je ne peux résister au plaisir de vous le faire connaître : Hasui Kawase (1883 – 1957). Wikipedia nous dit que c’était : « un peintre et illustrateur japonais travaillant dans la technique de l’estampe, célèbre surtout pour ses paysages. C’est un des artistes les plus prolifiques et talentueux du mouvement « Shin-Hanga » ou renouveau pictural. Ce mouvement est né sous l’égide de l’imprimeur Watanabe Shozaburo à Tokyo dans les années 1920 qui a édité près de 600 œuvres de Hasui. »
    Je vous invite chaudement à aller découvrir ses magnifiques œuvres, que je trouve pour ma part incroyable de modernité dans leur style (presque de la ligne claire avant l’heure), avec une douceur reposante et des cadrages et compositions toujours originales et apportant, souvent, de très subtils décalages et ruptures.
    En illustration des capacités de Midjourney, voici une image générée dans le style de Kawase, mais avec des objets plus futuristes :

  • En quoi je suis nul

    Décidemment ! Rubin est très en forme question « chaines », en ce moment[1. Bon, ce n’est pas de sa faute, c’est Manuel qui l’a invité, lui-même répondant à  l’invitation de Nicolas].
    Il vient très gentiment de m’inviter à  livrer au grand jour mes lacunes « culturelles », en matière de cinéma, littérature, géographie, mathématique, et cuisine…Je m’y colle avec plaisir : c’est tellement facile de trouver ce qu’on ne sait pas. Il n’y a que l’embarras du choix.

    • Cinéma : bouaf. Moi j’aime surtout les films américains, ce qui suffit déjà  à  me placer dans le camp des gros beaufs. J’aime les polars/thriller, j’aime les comédies romantiques, j’aime la science-fiction, j’aime les séries, j’aime les comédies. Le gros beauf de base, quoi. J’ai quand même vu quelques vieilleries (dont certaines m’ont plu), mais d’une manière générale si vous me parlez de Fritz Lang je vais vous demander s’il s’agit du frère de Jack, et si vous me demandez ce que je pense de Pasolini ou de Fellini, je vous avouerai sans vergogne que leurs films me font chier bailler. Je préfère infiniment Clouzot.
    • Littérature : J’ai failli vomir d’ennui en lisant « Un coeur simple » de Flaubert, et « Le rouge et le noir » a failli finir au feu. Heureusement, j’aime les livres. Je n’ai quasiment aucune connaissance en littérature. J’ai au moins le mérite d’avoir lu quelques classiques français, mais sorti de là …Je ne lis presque plus de romans, donc ça ne va pas s’arranger avec le temps. Le dernier que j’ai lu, c’est un Harlan Coben (Hold Tight – Titre français : « Sans un mot »), ce qui renvoie à  mon niveau général concernant le cinéma.
    • Géographie : Là , la honte commence à  être difficilement soutenable. Je suis une véritable brêle en géographie. C’est un des cours qui m’a – presque – toujours servi d’exutoire à  l’école, et j’ai donc développé, patiemment mais sûrement, de graves lacunes. Enfant, j’avais bien fait, avec mes frangins, un carnet avec les pays et leurs capitales. Outre que j’ai en oublié une bonne partie, j’avais arrêté de le remplir avant d’avoir fini l’Amérique du Sud et l’Afrique, ce qui fait que je serais bien infoutu de placer le Zimbabwe sur une carte.
    • Mathématique : bon, là , du fait de ma formation, j’ai un niveau tout de même bien supérieur à  la moyenne nationale, ce qui n’est pas dur, et je n’en tire aucune fierté. Je ne vais donc pas faire semblant d’être une quiche. Même si j’avoue que je n’ai jamais appris à  me servir des tenseurs, et que je le regrette.
    • Cuisine: je m’efforce d’apprécier les vins que je goute, mais j’avoue ne pas reconnaitre grand-chose. En matière de cuisine, sorti des deux plats que je sais faire, c’est le néant absolu. Mais j’aime prendre le temps de cuisiner. C’est-à -dire jamais, en fait.

    Je passe maintenant le relais aux victimes suivantes : Flaconhill Falconhill, Monsieur Pingouin et Aymeric. Chacun son tour, de se foutre la honte !


  • Chaine de Noël

    Je viens d’être invité par Rubin à  poursuivre une petite chaine consistant à  donner six livres. Six livres ? Les meilleurs ? ceux qu’on emmènerait sur une île déserte ? les 6 derniers à  nous avoir intéressés ? Bon, j’imagine un peu de tout ça, mais je retiens surtout l’idée de conseiller 6 livres qui nous ont marqué, et qu’on relit avec plaisir.

    Je passe à  présent le relais à  Criticus, à  Mathieu L., à  Sheiro, à  Internecivus Raptus, à  René Foulon, à  Aymeric I et à  Aymeric II, et enfin à  M. Pingouin. J’ai hâte de découvrir quels livres ils vont nous conseiller. En ces périodes de pré-fêtes de Noël, ces listes de livres vont être bien utiles…!

  • Pas seul

    Ily a des matins, où la manière dont sont traités les infos par les journalistes, et la manière dont sont traités les problèmes par les politiciens, donnent un sentiment de bataille perdue d’avance, de gâchis et de mission impossible. Et puis, heureusement, des textes lus à  droite à  gauche me permettent de voir que je ne suis pas seul. A trouver l’intervention omniprésente de l’Etat déprimante, alarmante même. A trouver le niveau d’éducation de mes concitoyens tout aussi alarmant. Aujourd’hui, c’est la tribune de Guy Sorman que j’aurais aimé écrire. A défaut d’avoir son talent et sa compétence, je vous la recopie ici.

    Les Français, dit on, c’est le lieu commun de la saison, réclameraient « le retour de l’Etat ». Certes, mais chez nous, l’Etat n’est jamais parti : le taux de prélèvement public est parmi les plus élevés en Europe et dans l’OCDE, supérieur à  50%. Par ailleurs, ce taux n’a cessé de monter depuis 1981, de même que le nombre des fonctionnaires. Ceci sous les gouvernements de droite comme de gauche. Nos banques sont étroitement contrôlées, l’Etat a partout des participations industrielles, le Code du travail est le plus protecteur des salariés en Europe, le Code des impôts est le plus indéchiffrable, l’impôt sur la fortune c’est Français (demandez à  Johnny[1. ou à  John Malkovich…]), etc.. L’information est aussi sous l’autorité de l’Etat et va l’être plus encore avec la désignation du président de la télévision publique par le chef de l’Etat (du Poutinisme audiovisuel). L’éducation, à  tous les niveaux, ne pourrait être plus étatisée dans son organisation et son contenu qu’elle ne l’est déjà . Donc, de quoi parle-t-on ?
    On devine, bien entendu, que le Français rêve d’un monde plus prévisible ; mais plus d’Etat serait à  l’expérience, moins de croissance, pauvres mais égaux. La grande illusion est tout de même, de croire que l’Etat est plus rationnel et rassurant que le marché : c’est historiquement faux. Le marché fait des bulles mais les Etats font la guerre.

    A lire également, La folie injectrice chez Franck Boizard, et Si on apprenait enfin l’économie ?, tribune d’Yves de Kerdrel.


  • Pascal Salin

    Pascal Salin

    Ce billet servira de point central pour lister les articles et les ressources concernant Pascal Salin. Comme j’ai écrit pas mal d’articles en me basant sur ses textes, ou en utilisant des citations de lui, je trouve cohérent de centraliser tout ça au même endroit. N’hésitez pas à  suggérer d’autres ressources le concernant en commentaires !

    Qui est Pascal Salin ?

    Pascal Salin (né le 16 mai 1939 à  Paris) est un économiste français, professeur à  l’université de Paris IX Dauphine, spécialiste de la finance publique et ancien président de la Société du Mont Pèlerin (1994-1996).
    D’inspiration libérale et libertarienne, son oeuvre marche dans les traces de Frédéric Bastiat, Ludwig von Mises et Friedrich Hayek.

    Vous trouverez d’autres éléments sur Wikipedia, ou Liberpedia.

    « Libéralisme »

    Voici les billets directement basés sur le merveilleux livre « Libéralisme ».

    Deux articles intéressants à  propos de ce livre :
    « Libéralisme », de Pascal Salin, par Marc Grunert, et Libéralisme sur l’ALEPS.

    Interview exclusive pour Expression Libre

    J’ai eu le plaisir d’interviewer Pascal Salin chez lui au moment de la sortie de son livre « Revenir au capitalisme » :

    Traduction de la conférence pour le prix Schlarbaum

    L’Ecole Autrichienne d’Economie : l’aboutissement d’un voyage intellectuel
    Conférence de Pascal Salin à  l’occasion de la remise du prix Schlarbaum, publiée le 13/02/2009 sur le site de l’Institut Mises. Traduction : BLOmiG.

    Vidéos de la conférence à  Lugano

    Divers textes

    Et pour finir, voilà  divers articles du blog qui ne sont que des citations, ou des extraits de textes de Salin :

    Salin sur le Québécois Libre

    Retrouvez tous ses articles sur le Québécois Libre (super site, dont je vous recommande vivement d’aller parcourir un peu les entrailles…) :
    Pascal Salin sur le Québécois Libre

  • Etes-vous un libéral qui s'ignore ?


    Ce petit article pour vous signaler un test sympa à  faire : Etes-vous un libéral qui s’ignore ?. En une vingtaine de questions, vous saurez comment vous vous positionnez par rapport au libéralisme. Rapide et instructif, voire pédagogique…(trouvé par le biais de Jean-paul Oury). J’ai eu 19/20 à  mon examen, trop fort ! Au passage, j’ai déjà  signalé à  Jean-paul Oury que la manière dont sont formulées les réponses donnent un biais à  ce questionnaire : pour chaque question, vous avez le choix entre « tout à  fait d’accord », « plutôt d’accord » et « pas d’accord ». Selon moi, il faut autant de réponses négatives que positives (symétriques) pour que le test prenne de la valeur…un détail.
    Cela permet en tout cas de se positionner par rapport au libéralisme, et cela change de l’éternel (et vide de sens) débat gauche / droite. Un test en ligne, Politest, basé sur ce clivage gauche / droite m’amène au résultat suivant :

    Vous vous situez à  droite, même si certaines de vos positions sont marquées à  gauche. Le parti dont vous êtes le plus proche : Alternative Libérale
    Voilà  les résultats ridicules que l’on peut obtenir lorsqu’on cherche à  utiliser des catégories peu claires pour évaluer les choses.
    Bien plus pertinent, le test chez L’ami du laissez-faire (dont j’avais déjà  parlé), basé sur l’évaluation de l’importance accordée à  la liberté individuelle et à  la liberté économique.
    On y trouve cette question très juste (avec laquelle on doit donner notre niveau d’adhésion) :

    La « justice sociale » est réalisée lorsque la distribution des richesses se confond avec leur production, c’est-à -dire dans une société qui ne connaît pas le vol ni l’impôt. Par rapport à  l’immense fortune de Bill Gates et Madonna, il n’existe que deux catégories de gens : ceux qui n’achètent pas les logiciels de Microsoft ou les disques de la chanteuse ne peuvent pas se dire lésés, ils n’ont rien payé. Et ceux qui, au contraire, achètent ces produits ne peuvent pas se plaindre d’une fortune qu’ils ont contribuée à  édifier. Si personne n’est lésé, où est donc l’injustice ?

    Ce test est tiré du super quiz que l’on peut trouver et faire sur The Advocates. Mon résultat est le suivant (point rouge):

    Et la définition des libertariens qui accompagne le graphe de résultats :

    Libertarien

    Les libertariens sont pour un maximum de liberté au niveau individuel, comme sur les questions économiques. Ils défendent un Etat beaucoup plus restreint ; un Etat dont l’étendue serait limitée par la protection des individus contre la coercition et la violence. Les libertariens sont pour la promotion de la responsabilité individuelle, contre la bureaucratie étatique et les impôts, pour la charité privée, tolérant pour les différents modes de vie, pour le marché libre, et défenseurs des libertés civiques.