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  • Karl Popper : la démocratie libérale en 8 points

    Karl Popper : la démocratie libérale en 8 points

    Avant de pouvoir vous présenter par morceaux l’interview d’Alain Boyer que j’ai réalisé vendredi dernier, voici le texte qu’il avait choisi pour illustrer la pensée de Popper dans le hors-série sur le libéralisme sorti par Le Point avant les présidentielles. Les principes libéraux explicités en huit points. Pas un de plus, pas un de moins.

    Rencontre avec Alain Boyer

    J‘avais écrit un petit billet en juin pour diriger les lecteurs vers un article magistral paru dans le Figaro, écrit par Alain Boyer, professeur de philosophie politique à  la Sorbonne. Cet article faisait le distingo entre morale de responsabilité et morale de conviction. Et expliquait en substance que Sarkozy faisait plus pour la promotion des idéaux de gauche que le PS, qui se contente de prendre des postures intellectuelles en accord avec ces idéaux, mais sans s’occuper de les promouvoir dans les faits.

    Quelle ne fut pas ma surprise de voir, en commentaire de cet article, une intervention d’Alain Boyer lui-même ! Je profitais de l’occasion pour lui proposer de l’interviewer, par écrit ou à  l’oral. Pour des raisons de temps, il m’a proposé une interview orale. Vendredi dernier, je me suis donc rendu à  son domicile, tout fébrile et intimidé, pour l’interviewer, avec mon petit enregistreur acheté pour l’occasion. Je l’ai interviewé sur son parcours, sur la politique française, sur la pensée de Karl Popper (dont il est un grand spécialiste), sur la gauche, sur l’Islam.
    J’ai eu le bonheur de rencontrer un homme très sympathique, très direct, d’une grande culture, et dont la réflexion juste et puissante n’a d’égal que son talent pour communiquer ses idées. Il n’est pas professeur pour rien ! Interview intense, donc (3h !), plus à  bâtons rompus que savamment construite (je ne suis pas journaliste). J’ai maintenant du travail pour transcrire par écrit cet échange, et que je compte vous proposer par morceaux, si possible thématiques.
    Pour vous donner de quoi patienter, chers lecteurs, je vous propose en attendant de publier ici sa contribution au hors-série du Point consacré au libéralisme, publié avant les élections présidentielles. Bien évidemment, son statut de spécialiste de Popper l’a naturellement conduit à  écrire l’article sur le philosophe autrichien. Le format choisi pour ce hors-série, consistait à  proposer un texte de Popper, et une présentation de sa pensée. Voici, pour commencer, le texte de Popper, admirable et synthétique. La contribution d’Alain Boyer suivra dans un prochain billet.

    Principes Libéraux

    1. L’Etat est un mal nécessaire : ses pouvoirs ne doivent pas être multipliés au delà de ce qui est nécessaire. On peut appeler ce principe le ”rasoir libéral » (par analogie avec le « rasoir d’Ockham », le fameux principe selon lequel les entités ne doivent pas être multipliées au delà de ce qui est nécessaire).
      Afin de montrer la nécessité de l’Etat, je ne fais pas appel à la conception hobbesienne (Léviathan, trad. Folio, I, ch. XIII.) de l’homo homini lupus. Au contraire, sa nécessité peut être montrée même si nous supposons que homo homini felis, ou même que homo homini angelus, en d’autres termes, si nous supposons qu’à cause de leur bonté angélique, personne ne nuit à personne d’autre. Dans un tel monde, il y aurait encore des hommes plus ou moins forts, et les plus faibles n’auraient aucun droit légal à être tolérés par les plus forts, mais devraient leur tenir gratitude d’être assez bons pour les tolérer. Ceux qui (forts ou faibles) pensent que cela n’est pas un état de choses satisfaisant, et que toute personne doit avoir un droit à  vivre, et une prétention (claim) légale à être protégée contre le pouvoir des forts, accorderont que nous avons besoin d’un Etat qui protège les droits de tous. Il est facile de montrer que cet Etat constituera un danger constant (ce que je me suis permis d’appeler un mal), fût-il nécessaire. Pour que l’Etat puisse remplir sa fonction, il doit avoir plus de pouvoir qu’aucun individu privé ou aucune organisation publique, et bien que nous puissions créer des institutions qui minimisent le danger que ces pouvoirs puissent être mal utilisés, nous ne pourront jamais en éliminer le danger complètement. Au contraire, la plupart des citoyens auront à  payer en échange de la protection de l’Etat, non seulement sous la forme de taxes, mais même sous la forme de certaines humiliations, par exemple, lorsqu’ils sont dans les mains de fonctionnaires brutaux.
    2. La différence entre une démocratie et une tyrannie est que dans une démocratie, les gouvernants peuvent être rejetés sans effusion de sang.
    3. La démocratie ne peut conférer aucun bénéfice aux citoyens. Elle ne peut rien faire, seuls les citoyens peuvent agir. Elle n’est qu’un cadre dans lequel les citoyens peuvent agir de manière plus ou moins cohérente et organisée.
    4. Nous sommes démocrates non parce que la majorité a toujours raison, mais parce que les traditions démocratiques sont les moins mauvaises que nous connaissons. Si la majorité se décide en faveur d’une tyrannie, un démocrate ne doit pas penser qu’il y a une contradiction fatale dans sa conception, mais que la tradition démocratique dans son pays n’était pas assez forte.
    5. Les institutions ne sont ne sont pas suffisantes si elles ne sont pas tempérées par des traditions, car elles sont toujours ambivalentes (…)
    6. Une utopie libérale, un Etat rationnellement crée sur une table rase sans traditions, est impossible. Le libéralisme exige que les limitations de la liberté de chacun rendues nécessaires par la vie en société doivent être minimisées et rendues égales pour tous autant que possible (Kant). Mais comment appliquer un tel principe a priori dans la vie réelle ? Touts les lois, étant universelles, doivent être interprétées afin d’être appliquées, et ceci nécessite certains principes de pratique concrète, qui ne peuvent être fournis que par une tradition vivante.
    7. Les principes libéraux peuvent être décrits comme des principes d’évaluation et si nécessaire de modification des institutions. On peut dire que le libéralisme est une doctrine « évolutionnaire » plutôt que révolutionnaire (sauf dans le cas d’une tyrannie).
    8. Parmi ces traditions, nous devons mettre en premier ce que l’on peut appeler le ”cadre moral » (correspondant au « cadre légal ») d’une société. Cela comprend le sens traditionnel de la justice ou équité (« fairness »), ou le degré de sensibilité morale que la société a atteint. Ce cadre sert de base pour rendre possible des compromis équitables entre des intérêts en conflit. Il n’est pas lui-même intouchable, mais il change relativement lentement. Rien n’est plus dangereux que sa destruction, laquelle fut consciemment visée par les Nazis, qui ne peut conduire qu’au nihilisme, à  la dissolution de toutes les valeurs humaines.

    Karl Popper, ”Public Opinion and Liberal Principles (1954), in Conjectures and Refutations, RKP, 1963, traduction originale d’Alain Boyer.

  • Riposte Laïque

    Le logo du siteA suivre, l’apparition d’un nouveau média : Riposte Laïque. Riposte à  l’offensive contre la laïcité menée par les religions, Islam en tête. Loin du politiquement correct de bon aloi, tolérant tout et même n’importe quoi, ce site me semble excellent. A partager, donc.
    (suite…)

  • Il y a 6 ans aujourd'hui…

    attentatSix ans ! Le temps passe vite. Chacun se rappelle de ce qu’il faisait, d’où il se trouvait, et du choc en apprenant la nouvelle, le 11 septembre 2001. Attentats avec avions kamikaze sur NewYork. Le World Trade Center est touché. Peut-être le Pentagone. La Maison Blanche était visée aussi. En dehors du poids évident des symboles (la Religion qui détruit le Commerce, le début du millénaire), je retiens surtout des images de panique, de détresse, de mort. La rage qui prend aux tripes, et les larmes qui viennent en pensant aux innocents qui travaillaient dans ces tours, à  ceux qui étaient dans les avions, et qui n’avaient rien demandé à  personne.
    Et je veux me rappeler, toute ma vie, ce jour : des fous endoctrinés ont cru bon de se suicider en tuant des milliers d’innocents, pour une cause religieuse. Cette cause religieuse n’a qu’un but : étendre l’Islam pour lui soumettre le monde. Le pire est toujours possible. Il faut se le rappeler. La folie des hommes est sans limites. Chaque jour, pendant que certains oeuvrent pour améliorer leur sort, pour construire un monde un peu moins pourri, pour rapporter de quoi manger à  leur famille, chaque jour d’autres sont concentrés sur la destruction et le crime.

  • Interview de Daniel Martin

    Daniel Martin tient un site extraordinaire qui est une mine d’informations, d’articles, et de livres, tous écrit par lui et qui permettent souvent de trouver des informations et des synthèses économiques et factuelles précises, détaillées et référencées pour réfléchir. Sa grande intelligence le fait passer des sujets économiques aux sujets de sociétés avec aisance, en passant par la physique et la philosophie. Amoureux de la raison, de la France, rigoureux, j’ai eu envie de l’interviewer.

    Parcours professionnel

    Lorsque j’ai demandé à  Daniel Martin de me résumer son parcours professionnel, il m’a renvoyé vers son CV(qui contient son profil, ses objectifs et ses règles de conduite), et vers un livre (intégralement en ligne) qu’il a écrit : « La France expliquée aux Etrangers ». Les pages 15 à  25 résument son arrivée en France en 1948 (Daniel Martin est né en 1939 en Roumanie), son amour de la France, son parcours scolaire. Je ne peux que vous recommander d’aller lire ce texte bien écrit, simple, vibrant d’un amour de la France inconditionnel. Le livre en entier est formidable. Daniel Martin a suivi un cursus de Grandes Ecoles, et a brillamment commencé sa carrière comme informaticien chez General Electrics, aux USA. Il est revenu vivre avec sa famille en France en 1971. Il a pris sa retraite en 2000.

    Positionnement sur l’échiquier politique ?

    A propos de son positionnement politique, sa réponse est courte et claire :
    libéralisme, économie de marché tempérée par des lois pour sauvegarder l’environnement et assurer la solidarité entre les personnes. Le politicien dont je suis le plus proche est Jean-Marie Bockel, « socialiste libéral ». Ce que je déplore dans la société française : voir mon ouvrage « Valeurs perdues, bonheur perdu : pourquoi notre société déprime ».

    Sur le Libéralisme

    Questionné sur le fait que la pensée libérale ne soit pas connue en France, au point qu’elle soit de droite, alors que dans tous les autres pays les libéraux sont à  gauche, Daniel Martin me répond :
    Si le libéralisme n’est pas connu, c’est 80% la faute des media et des politiciens, et 20 % celle des citoyens qui ne s’informent pas et votent sans savoir. Le libéralisme est de droite en France (et seulement en France !) parce que notre culture est dominée depuis les années 1970 par une croyance dans le tout-état providence (voir « Cours d’économie pour citoyens qui votent »).
    Et de me renvoyer vers l’extraordinaire sondage qui montre que les Chinois croient plus dans les vertus de l’économie de marché que les Français !

    Sur l’Islam :

    L’islam, au 21ème siècle, est devenu un mouvement politique autant que religieux. Comment penses tu que l’islam puisse évoluer ?
    L’islam n’est jamais devenu un mouvement politique, il l’a toujours été car pour un musulman et d’après le Coran, on ne peut séparer religion, politique, justice, enseignement et lutte armée. Je ne sais comment l’islam évoluera dans l’avenir. Aujourd’hui il évolue vers l’extrémisme. Même en Turquie, où les islamistes viennent de remporter les élections et la présidence. Il n’existe pas d’islamisme modéré, Voir « Le terrorisme islamiste : idéologie, exigences et attentats. L’islamisme d’aujourd’hui est dans l’état de sauvagerie où était le christianisme lors des croisades, de l’inquisition, des guerres de religion : nous n’avons que quelques siècles d’avance. La grande différence entre la mentalité et la culture des musulmans (dominées par l’hostilité et le rejet de la responsabilité sur « l’autre ») et notre propre culture est dans « La culture Arabe ennemie de la démocratie ».
    Il termine en m’expliquant que, selon lui, l’élection de Gà¼l en Turquie ne change pas la donne, ni son point de vue qui est que la Turquie ne doit pas entrer dans l’Europe Politique.

    Sarkozy et les réformes

    Pourquoi, d’après toi, Sarkozy a-t-il été l’objet d’une véritable campagne de « diabolisation » pendant la campagne présidentielle ?

    La diabolisation des adversaires est habituelle dans toutes les élections des pays démocratiques. Elle est pratiquée par les gens qui n’ont pas grand-chose à  proposer.

    Que penses-tu des réformes mises en oeuvre depuis la présidentielle ? Vois-tu dans les quelques reculades (université, taux de non-remplacement des fonctionnaires, service minimum) un échec, où une stratégie visant à  ne pas entrer en conflit frontal ?
    M. Sarkozy est, comme M. Chirac, effrayé par les syndicats, qui ne représentent que 8 % des 40 % de Français qui travaillent, c’est-à -dire une infime minorité. Son courage est donc limité – à  moins que ce soit son aptitude à  combattre vraiment. Il préfère reculer (universités, service minimum, nombre de fonctionnaires…) Mais il arrivera peut-être :

    • à  faire travailler les Français un peu plus ;
    • à  faire garder les enfants de 16 à  18h et à  faire donner des cours de soutien à  ceux qui en ont besoin.

    Réforme du PS

    Quelle est selon toi la ligne de scission entre la gauche et la droite ?
    La ligne de scission réelle entre la gauche et la droite est la répartition de la valeur ajoutée entre travailleurs, actionnaires et Etat. La ligne qu’on voit à  la télévision est une fiction, une posture, une tromperie ou une illusion qui varie avec le politicien et le journaliste considéré.
    Suis-tu les réformes du PS en cours ? Quelle te semble la voie à  suivre pour retrouver un PS fort dans les prochaines années ?
    Je suis les réformes du PS. Pour moi, ce n’est pas M. Hollande qui est le plus grand handicap de Mme Royal, c’est Mme Royal qui est le plus grand handicap des socialistes, car elle combine idées creuses et popularité.
    J’ai également demandé à  Daniel Martin de me donner les noms de trois personnes qu’il souhaiterait voir répondre aux mêmes questions, et il m’a cité :

    • André Comte-Sponville, philosophe
    • Luc Ferry, philosophe
    • Leclerc, patron des Centres Leclerc.

    Ce qui n’a fait que confirmer mon sentiment de proximité intellectuelle avec Daniel Martin (sur les valeurs, parce que sur le reste je ne me permettrais même pas de me comparer à  lui) : Compte-sponville et Luc Ferry sont des philosophes passionnants, que j’aime beaucoup lire, et Michel-Edouard Leclerc gagne certainement à  être connu.
    Un grand merci à  Daniel Martin d’avoir pris le temps de répondre à  mes questions, en me citant à  chaque fois ses ouvrages ou articles qui permettaient d’approfondir. Je ne peux que vous conseiller d’aller lire régulièrement des articles sur son site : c’est du grand art et ça apporte beaucoup de réponses !

  • Pensée du matin

    Pendant que certains vont négocier à  Bruxelles le retour à  l’équilibre des finances publiques pour 2012 au lieu de 2010, pendant qu’on se demande comment réformer intelligemment l’université et le monde du travail, des fous religieux au Pakistan utilisent comme boucliers humains des femmes et des enfants dans la Mosquée rouge. Le gouvernement pakistanais à  lancé l’assaut hier. Plus de quarante morts. Et ça n’est pas fini. C’est cela, le monde : le contraste saisissant et dramatique entre ce qui se construit, et ce qui se détruit. N’arrêtons pas de construire au prétexte que certains détruisent. C’est au contraire une raison de plus pour saisir toute l’urgence de l’action. Allah est grand.

  • Croyez-vous au progres ?

    Definition du progres : quel ideal ?

    Pour répondre à  cette question, il faut définir le progrès et puis voir s’il y a lieu d’y croire ou pas.

    PROGRàˆS:

    • Accroissement quantitatif ou intensif d’un phénomène.
    • Processus évolutif orienté vers un terme idéal.

    Laissons le premier sens qui est simplement le sens synonyme d’ »évolution ». Le deuxième sens se comprendra mieux si on définit l’ »idéal ».

    IDÉAL:

    • [Avec une valeur relative : un idéal particulier]
      Ce que l’on conçoit comme conforme à  la perfection et que l’on donne comme but ou comme norme à  sa pensée ou son action dans quelque domaine que ce soit.
    • [Avec une valeur absolue : l’idéal] Ce qui satisferait toutes les exigences du coeur et de l’intelligence, par opposition à  la réalité limitée et décevante.

    Selon le sens que l’on utilise, on ne sera pas du tout dans le même registre : le deuxième oppose l’idéal à  la réalité, tandis que le premier utilise l’idéal comme but ou norme de pensée ou d’action. Comme souvent avec l’absolu, il nous induit en erreur : nous sommes finis par nature, et relatifs. Concentrons-nous sur la première définition, même s’il faut être conscient que c’est l’idéal imaginé en opposition avec le réel qui fait que beaucoup d’idéalistes sont aussi pessimistes.
    Avec le premier sens, le progrès devient un « processus évolutif orienté vers un terme conforme à  la perfection ET que l’on donne comme but ou comme norme à  sa pensée ou son action ». Il y a donc un rôle actif dans le progrès : c’est nous qui utilisons un idéal pour but, et qui oriente un processus évolutif. Quelle action sans but ? Quelle ambition dans l’action si ce n’est vers un idéal de perfection ? Encore une fois, il faut insister : viser un but ne signifie pas qu’il soit atteint, ou accessible. Un scientifique, un romancier et une philosophe semblent d’accord là -dessus :

    Le progrès n’a aucun caractère inéluctable, rien ne garantit des lendemains meilleurs.

    Karl Popper

    Croire au progrès ne signifie pas qu’un progrès ait déjà  eu lieu.

    Franz Kafka

    Le progrès et la catastrophe sont l’avers et le revers d’une même médaille.
    Hannah Arendt

    La notion de progrès oriente simplement l’action. L’archer qui vise la cible n’a pas de garantie qu’il l’atteindra ; mais comment pourrait-il l’atteindre s’il ne la vise pas ?

    Facteurs du progres social

    Cette notion de progrès est reliée de manière forte aux siences, et donc à  la connaissance (seule les sciences produisent des connaissances).

    Les sciences se caractérisent par le fait qu’il y a progrès.
    Pierre Rosenberg

    Le progrès en art n’existe pas. Il y a de grands artistes dans tous les siècles, et dans tous les pays, il y a des développements de style, mais il n’y a pas de progrès.

    Pierre Rosenberg

    La question principale à  se poser est donc : le progrès a-t’il un sens dans le domaine social ? Et si oui, quels sont les facteurs du progrès social ?
    On revient toujours sur les mêmes choses, n’en déplaise à  ceux qui aiment les tables rases…
    L’éducation :

    Nos progrès en tant que nation dépendront de nos progrès en matière d’éducation. L’esprit humain est notre ressource fondamentale.

    John Fitzgerald Kennedy

    la liberté de pensée, la créativité, et l’optimisme :

    La personnalité créatrice doit penser et juger par elle-même car le progrès moral de la société dépend exclusivement de son indépendance.

    Albert Einstein

    L’enthousiasme est à  la base de tout progrès.
    Henry Ford

    L’histoire universelle est le progrès dans la conscience de la liberté.
    Friedrich Hegel

    sans oublier le sexe, bien sûr, et l’émancipation des femmes, sans vouloir paraitre ethnocentriste ou islamophobe :mrgreen: :

    Le progrès social commence toujours par l’indépendance des fesses.

    Albert Cossery

    En conclusion, on peut dire que le progrès existe, comme guide d’action et de pensée. Et qu’il importe moins de savoir s’il faut y croire ou non (ce qui impliquerait qu’on pourrait agir sans but), mais bien plutôt d’identifier ce qui, dans l’action ou dans la pensée, va dans le sens du progrès, et de mettre nos efforts là -dessus. Qu’en pensez-vous ?