Il est important de comprendre que le fascisme et le nazisme étaient des dictatures socialistes.
Ludwig Von Mises
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Pascal Salin
Ce billet servira de point central pour lister les articles et les ressources concernant Pascal Salin. Comme j’ai écrit pas mal d’articles en me basant sur ses textes, ou en utilisant des citations de lui, je trouve cohérent de centraliser tout ça au même endroit. N’hésitez pas à suggérer d’autres ressources le concernant en commentaires !
Qui est Pascal Salin ?
Pascal Salin (né le 16 mai 1939 à Paris) est un économiste français, professeur à l’université de Paris IX Dauphine, spécialiste de la finance publique et ancien président de la Société du Mont Pèlerin (1994-1996).
D’inspiration libérale et libertarienne, son oeuvre marche dans les traces de Frédéric Bastiat, Ludwig von Mises et Friedrich Hayek.Vous trouverez d’autres éléments sur Wikipedia, ou Liberpedia.
« Libéralisme »
Voici les billets directement basés sur le merveilleux livre « Libéralisme ».
- Libéralisme et constructivisme
- Libéralismes humaniste et utilitariste
- Pas de liberté sans propriété
- L’échange crée de la richesse
Deux articles intéressants à propos de ce livre :
« Libéralisme », de Pascal Salin, par Marc Grunert, et Libéralisme sur l’ALEPS.Interview exclusive pour Expression Libre
J’ai eu le plaisir d’interviewer Pascal Salin chez lui au moment de la sortie de son livre « Revenir au capitalisme » :
- Partie I : La crise vient de l’interventionnisme étatique
- Partie II : Le seul devoir universel, c’est de respecter les droits d’autrui
- Partie III : La loi ne doit pas sanctionner des intentions, mais les atteintes aux droits légitimes
Traduction de la conférence pour le prix Schlarbaum
L’Ecole Autrichienne d’Economie : l’aboutissement d’un voyage intellectuel
Conférence de Pascal Salin à l’occasion de la remise du prix Schlarbaum, publiée le 13/02/2009 sur le site de l’Institut Mises. Traduction : BLOmiG.- La cohérence de l’Ecole Autrichienne
- Mon cheminement vers l’Ecole Autrichienne
- L’Ecole de Chicago et l’Ecole Autrichienne
- A propos du système monétaire
- La crise financière
- Sortir de la crise et restaurer le capitalisme
Vidéos de la conférence à Lugano
- Salin à Lugano #1
- Salin à Lugano #2
- Salin à Lugano #3
- Salin à Lugano #4
- Salin à Lugano #5
- Salin à Lugano #6
- Salin à Lugano #7
- Salin à Lugano #8
- Salin à Lugano #9
Divers textes
Et pour finir, voilà divers articles du blog qui ne sont que des citations, ou des extraits de textes de Salin :
- Eloge de la concurrence
- Sur le capitalisme et le sommet de Davos
- Pour la suppression du SMIC
- Individualisme, source de tous les maux ?
- Pascal Salin parle de la crise
Salin sur le Québécois Libre
Retrouvez tous ses articles sur le Québécois Libre (super site, dont je vous recommande vivement d’aller parcourir un peu les entrailles…) :
Pascal Salin sur le Québécois Libre -
Citation #97
Il existe une fausse vision du libéralisme selon laquelle la seule chose qui intéresserait un libéral est la richesse matérielle, autrement dit l’argent. L’erreur est sans doute entretenue à dessein par les non-libéraux. Je leur retourne le compliment : ce sont les marxistes et socialistes qui s’intéressent aux richesses matérielles en prélevant des impôts, répartissant la richesse, etc. Ils oublient la dimension humaine des choses. Pour un libéral véritable, ce qui est important, c’est l’esprit humain et ce qu’il est capable de créer. La richesse matérielle n’en est qu’une conséquence éventuelle. Un des ouvrages essentiels de Ludwig von Mises, figure de proue de l’école libérale autrichienne avec Friedrich von Hayek, a pour titre L’action humaine. Son raisonnement de base : être libre — ne pas être esclave — c’est être propriétaire de son corps et de son esprit. Or, si l’on est propriétaire de son esprit, on l’est automatiquement de ce que son esprit a créé. Voilà ce que veut dire « être propriétaire des fruits de son activité », et c’est pour moi le fondement du libéralisme.
Pascal Salin -
Citation #84
Laissez faire ne signifie pas : laissez agir des forces mécaniques sans âme. Il signifie : permettez à chaque individu de choisir comment il veut coopérer dans la division sociale du travail ; permettez aux consommateurs de déterminer ce que les entrepreneurs doivent produire.
Ludwig Von Mises (1881-1973) Economiste autrichien, puis américain
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Etats d’âme à cause d’un Etat sans âme
J’allais consacrer un peu de temps pour écrire un petit billet sur les dangers pour la santé des téléphones portables. J’ai vu passer une vidéo chez Digiboy, et je voulais faire un petit dossier pour expliquer ce qu’on sait à propos des téléphones portables, des rayonnements. Utiliser un peu mes compétences scientifiques, et un peu le « Kit de détection d’idioties » pour démêler le vrai du faux, et montrer comment, en l’état actuel de nos connaissances, les portables ne présentent aucun danger pour l’être humain. Je le ferai plus tard.
En effet, j’ai lu un billet de René Foulon consacré aux réactions du monde politique à propos de l’augmentation du prix du pétrole : il qualifie à juste titre de scandale cette manie de vouloir taxer de manière arbitraire les acteurs de l’économie pour caresser le « peuple » dans le sens du poil. Et je ne peux pas ne pas réagir : j’ai envie de dormir ce soir, et ne pas ruminer.
Je suis quelqu’un d’ouvert, de tolérant. Je suis optimiste, et j’aime la vie : en ce moment plus que jamais. J’ai la chance d’avoir une vie sentimentale bien remplie, un travail épanouissant, une famille, des amis. Et je ne voudrais pas donner l’image de quelqu’un d’aigri, ou qui passe son temps à pester contre tout. Mais je ne comprends pas cette « culture » anti-fric, anti-réussite, qui pense que toute solution ne peut venir que de l’État, qui pense que l’on peut prendre dans la poche de l’un pour donner aux autres, qui ne supporte pas l’utilisation de la force par certains, mais qui légitime son utilisation par l’État quand elle est dirigée vers des sociétés privées (ouh! capitalistes, horribles profiteurs qui sucent le sang des pauvres en se vautrant dans le cynisme) !
En commentaire de ce billet de René, quelqu’un (Mathieu L.) expliquait très proprement son désaccord. La fin de son commentaire m’a permis de bien cerner ce qui me hérisse :Par contre, je reste totalement persuadé que l’État, à travers son parlement qui représente le peuple, peut très bien, s’il le décide, se saisir de biens ne lui appartenant pas, comme il le fait d’ailleurs tous les jours par la taxation. La légitimité de la décision sera ensuite jugée par le peuple aux élections suivantes…
Je lui ai répondu, sans agressivité, que la justice est une chose plus importante à mes yeux que la légitimité démocratique. Comme le disait Ludwig Von Mises :
Croire en la démocratie implique que l’on croie d’abord à des choses plus hautes que la démocratie.
Quel sens peut bien avoir une démocratie où les décisions légitimes sont sanctionnées par le peuple aux prochaines élections, si entre deux élections l’État s’autorise, pour des raisons fluctuantes, non partagées, et toujours arbitraires, de confisquer des biens à certains pour les donner à d’autres. Quelle justice dans cette démocratie ?
Sur la forme, c’est stupide : c’est le meilleur moyen de faire fuir Total à l’étranger, et de s’assurer qu’au lieu de participer à la logique de redistribution des richesses, les propriétaires du groupe décident d’installer leur lucrative activité ailleurs. Bien joué ! Très fin : cela s’appelle couper la branche sur laquelle on est assis.
Mais ce n’est pas pour cette raison bassement utilitariste qu’il faut critiquer ce genre d’attitude. C’est au nom du respect de la propriété privée : les actionnaires de Total ont acquis leurs titres de propriété de manière légitime, lors d’un échange libre. De quel droit un individu, un groupe d’individu, ou à plus forte raison l’État, vient-il confisquer une partie de cette propriété ? Cela s’appelle de la spoliation. C’est du vol. Appelons les choses par leurs noms, puisque les apprentis sorciers pensent pouvoir saupoudrer par-ci, ce qu’ils ont subtilisé par-là . J’enrage de ces réactions médiatiques, opportunistes, sans états d’âmes. Moi, ça m’en donne, des états d’âmes. Comme une envie de se casser de ce pays gouverné par des ignares suffisants, égoïstes, et repus de leur incroyable prétention à vouloir tout contrôler, tout diriger, et faire semblant d’avoir réponse à tout.
On observe la qualité du résultat produit depuis 30 ans par ces politiques. C’est le propre des idiots de ne pas reconnaitre leurs erreurs.
Edit : Certains, comme le Chafouin ou Authueil, vont même jusqu’à nous expliquer que c’est dans l’intérêt de Total que le gouvernement a créé cette « prime à la cuve ». On croit rêver…Je cite Authueil :[…] En créant cette « prime d’aide à la cuve », le gouvernement aide Total, en lui offrant le moyen de maximiser l’effet symbolique des versements qu’il est obligé, politiquement, de faire. […]
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Citation #38
Les gens qui se battent pour la libre entreprise ne défendent pas les intérêts de ceux qui se trouvent aujourd’hui être riches.
Ludwig Von Mises (1881-1973)
économiste autrichien, puis américain.