Étiquette : Liberté d’expression

  • Pourquoi et comment utiliser X ?

    Pourquoi et comment utiliser X ?

    Pourquoi ?

    Sauf si vous vivez dans un igloo, ou volontairement coupé des informations, vous devez probablement savoir qu’@elonmusk a racheté la plateforme Twitter, qui est devenue X. Ce rachat a fait couler beaucoup d’encre (comme toutes les actions de Musk), notamment pour une raison assez simple. Dès le rachat, le projet a été replacé sous l’égide de ce qu’il aurait dû être et rester depuis le début : Liberté d’expression, et rigueur de l’information. Une plateforme pour partager et trouver des contenus de qualité, et la possibilité d’y réagir librement avec son avis, mais aussi pour souligner les fausses informations. Une plateforme communautaire plus forte grâce aux différentes contributions et points de vue, et à une visée commune : la défense de la liberté d’expression. Cela s’est traduit par des actions très concrètes : réorganisation importante de l’entreprise, rétablissement de comptes bannis, expulsion des agences gouvernementales de la plateforme, réorientation des « Community Notes », règles en Open-source, intégration progressive de Grok (l’IA de xAI), etc. etc. Pour toutes ces raisons, et bien d’autres, X est (re)devenue en 2024 une des premières plateformes / apps de consommation d’information au niveau mondial (après ou à côté des galaxies Meta – Facebook, Insta, etc -, Google et Tiktok). Au delà des audiences, cela a conduit X a être la plateforme la plus équilibrée en termes de fréquentations : pour les USA, autant d’utilisateurs Républicains que Démocrates.
    A mes yeux, le plus important est la volonté de Musk de défendre la liberté d’expression (refuser la censure, qu’elle soit gouvernementale ou idéologique), et les Community Notes dont les règles sont très bien faites et à mon sens acceptables par tous les vrais amoureux de la vérité. On a le droit de ne pas être d’accord, mais on peut essayer de se mettre d’accord pour parler des faits, et accepter la contradiction.

    Comment ?

    Si vous vous demandez comment utiliser X, je dirais qu’il y a deux choses à bien comprendre :

    • comme pour toutes les plateformes, il y a trop d’informations dessus pour un cerveau humain : il faut donc accepter que c’est un flux sur lequel on vient se connecter, pour y trouver ce que l’on cherche (pour être exhaustif sur un sujet, cela ne peut être qu’un des outils parmi d’autres
    • cela demande un petit temps d’apprentissage et de mise en place

    Ensuite, je dirais que la suite d’actions suivantes permet de commencer à utiliser X :

    1. Aller sur X, et se créer un compte
    2. chercher un ou deux médias ou influenceurs / intellectuels que l’on apprécie et s’abonner à leurs compte. Une fois cela fait, votre « fil » d’information montrera ce que ces comptes publient. N’hésitez pas à « liker », ou à commenter ces publications (posts), car cela aide l’iA à remplir la section « pour vous » de choses en lien avec vos sujets d’interactions.
    3. Gérer votre liste d’abonnements : quand vous suivrez de nouveaux comptes, votre flux peut devenir encombré, ou redondant. Il faut donc régulièrement aller repasser en revue ses abonnements et faire le tri.
    4. Tester l’usage de Grok : c’est une IA qui progresse très vite et qui a récemment intégré de la génération et reconnaissance d’images. On a donc avec Grok une sorte de ChatGPT+Midjourney au même endroit.
    5. Trouver votre propre manière d’utiliser X : à vous de voir si vous préférez suivre des organismes ou des personnes, si vous préférez les vidéos ou les articles. Si vous voulez contribuer aux Community Notes ou juste en profiter (pour ma part je trouve passionnant d’y contribuer), etc. etc.

    Et vous ?

    Et vous ? Utilisez-vous X régulièrement ? quel usage en faites-vous ? N’hésitez pas à le dire en commentaires, je suis preneur de discussions à ce sujet.

  • Pour un 1er Amendement

    Pour un 1er Amendement

    Je ne serais probablement pas d’accord en tout avec Etienne Chouard, mais il a raison quand il dit que tout citoyen devrait réfléchir à la Constitution. Et je pense que sur le point de la liberté d’expression, cela s’applique très bien.

    Constitution

    La définition de la Constitution dit bien sûr tout, mais je suis plus pragmatique que cela. De mon point de vue, il est plus simple de repartir des basiques : toute société humaine fonctionne en ayant un certains nombre de règles. Ces règles définissent un certain nombre d’interdits qui encadrent la liberté humaine, en précisant les conditions d’applications. Elles doivent être, pour être justes, adossée aux règles morales de la société en question, et valable pour tous de la même manière. Certaines de ces règles sont implicites, traditionnelles, et d’autres sont explicites, écrites. Je ne reviens pas là-dessus, j’en ai déjà parlé en détail ici : Loi et règlementation.
    La Constitution, dans mon esprit, est un ensemble de principes et de meta-règles qui permettent de juger de la validité des règles (lois, règlementations, décrets, etc.). La Constitution définit ce qu’est une bonne règle.

    C’est dans cet esprit que le Bill of Right US a été écrit, et je le trouve bien plus puissant et pertinent que notre propre constitution (qui en fait, sans la déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, n’est qu’une longue liste descriptive de l’organisation des pouvoirs, certes intéressante, mais guère utile pour parler « principe » ou « meta-règles »). Pourquoi ? Parce la première meta-règle, le premier amendement, dit qu’une bonne loi ne pourrait entraver la liberté de conscience et d’expression des citoyens. Le second amendement, dit qu’une bonne loi ne pourrait pas désarmer les citoyens. Le troisième précise que sauf cas très exceptionnel, le respect de la propriété privée sera absolu. Allez lire le texte, vous verrez qu’il réellement costaud. Les législateurs et hommes de pouvoirs ne peuvent pas faire taire les gens, les désarmer, les exproprier arbitrairement, etc. Ils essayent, mais les citoyens américains sont protégés par leur Constitution.

    Liberté d’expression

    Dans ce billet, je voulais partager mes interrogations et recherches sur la liberté d’expression (le 1er amendement américain), car elle est bien menacée. Pour en savoir plus sur la liberté d’expression, vous pouvez aller lire l’excellent article de la Stanford University. Les récents évènements en Angleterre le montrent : on y laisse des hordes armées circuler en ville pour terroriser tout le monde en appelant au meurtre, mais on peut emprisonner un citoyen pour ses propos sur les réseaux sociaux.
    J’ai déjà rappelé ailleurs la magnifique démonstration de John Stuart Mill concernant la nécessité de la liberté d’expression.
    Philippe Nemo a raison bien sûr, quand il dit qu’il faut abolir les lois de censures en France. Mais est-ce suffisant ? Je ne le crois pas.

    Constitution Française

    Dans notre Constitution, la liberté d’expression n’est mentionnée nulle part. Un petit peu dans l’article 4 (« La loi garantit les expressions pluralistes des opinions et la participation équitable des partis et groupements politiques à la vie démocratique de la Nation »), mais le terme « équitable » laisse la porte ouverte à toutes les dérives. Le 1er amendement est beaucoup plus clair et radical :
    Le Congrès n’adoptera aucune loi relative à l’établissement d’une religion, ou à l’interdiction de son libre exercice ; ou pour limiter la liberté d’expression, de la presse ou le droit des citoyens de se réunir pacifiquement ou d’adresser au Gouvernement des pétitions pour obtenir réparations des torts subis.
    Il faut aller chercher dans la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 (à laquelle il est fait référence dans le préambule).

    Article 10
    Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi.
    Article 11
    La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi.

    L’article 11 pourrait sembler donner les mêmes garanties que le 1er amendement US, mais ce n’est pas le cas : il suffit qu’une loi (telles que celles dont l’abrogation est demandée par Nemo) délimite des cas où la liberté d’opinion n’est plus la bienvenue (selon qui ? pour quelles raisons ?) pour faire taire les gens. Un article de Constitution qui laisse la loi venir changer son sens n’est pas très solide. C’est d’ailleurs le cas en France, puisque des juges politisés autorisent et voient comme recevables des plaintes qui sont de véritables tentatives de censures. Qu’est-ce qui garantit la liberté d’expression en France ? Pas grand-chose. Pour une part de notre attachement culturel à ce principe, mais il faut regarder les choses en face : les gauchistes au pouvoir, y compris au Conseil Constitutionnel (voire la sortie de Fabius au moment de la dernière présidentielle), n’ont aucune espèce d’envie de laisser parler leurs opposants. On peut voir les attaques contre Cnews, C8, L’incorrect (pour des unes, par leur banque), et les dissolutions d’associations identitaires diverses comme autant d’exemples de cette réduction lente, mais sûre, de la liberté d’expression.

    Constitution Anglaise

    La situation est beaucoup plus complexe en Angleterre, car leur système de règles est un mélange de règles coutumières, de droit positif contenu dans plusieurs documents différents : Magna Carta, Habeas Corpus, Bill of Rights, différents Acts). Mais ce qu’on peut y voir n’incite pas à l’optimisme : il n’y a pas de droit formel à la liberté d’expression, celle-ci reposant principalement sur la « common law » (droit coutumier ou jurisprudence). Quand la culture change, le « droit coutumier » aussi. C’est tout l’intérêt d’une Constitution : elle ancre de manière formelle des choses qui sont rendues plus difficiles à faire bouger. Pour l’Angleterre, du coup, c’est l’article 10 de la Convention Européenne des Droits de l’Homme qui joue, et c’est la même que celle de la Déclaration des droits de l’Homme. Depuis plusieurs années déjà, la police de la pensée veille au grain multiculturaliste en Angleterre.

    Pour un 1er amendement à la Française

    Il me semble clair qu’il faut absolument réintégrer dans notre Constitution un article identique à celui de la Constitution Américaine : un article interdisant aux législateurs, politiciens, hommes du pouvoir, de restreindre la liberté d’expression et d’opinions. Sans conditions. Sans cela, nous suivrons le même chemin que l’Angleterre.

  • Structures de censure

    Structures de censure

    Je suis assez surpris, pour ne pas dire plus, depuis quelques jours par les réactions, que je partage pourtant, relatives aux prises de positions de l’ARCOM, sous pilotage du Conseil d’Etat. Un obscur rapport d’un obscur apparatchik, visiblement complètement débile (le rapport), sert à faire semblant d’étayer la tentative de censure de Cnews. Je suis surpris parce que les commentateurs passent du temps, avec de bons arguments, à expliquer pourquoi il ne faut pas, bien sûr, couper CNews. Comme si ceux qui sont à la manoeuvre avaient besoin d’être convaincu, ou rappelé à l’ordre en ce qui concerne la nécessaire liberté d’expression.

    Soyons réalistes

    Soyons réalistes : ils n’en ont rien à faire de la liberté d’expression. La prise de pouvoir par les juges de notre fameux « état de droit » n’est plus à démontrer. Elle a déjà été analysée (notamment Zemmour, dans « Le coup d’Etat des juges », en 1997, ou Philippe Nemo dans « La régression intellectuelle de la France« , en 2011, qui avait montré comment les lois de censures contribuent à saper le niveau des débats). Le détournement de la quasi-totalité des institutions censées garantir la liberté est patent. Le cadre juridique a été ainsi vidé de son sens par une confusion entretenue entre loi et réglementations (je l’ai analysé en détail ici). Il serait temps d’amender, pour une fois pour bonne raison, notre Constitution et d’y introduire quelque chose comme le premier amendement de celles des USA, qui interdit au législateur de faire des lois de censure.
    Le Congrès n’adoptera aucune loi relative à l’établissement d’une religion, ou à l’interdiction de son libre exercice ; ou pour limiter la liberté d’expression, de la presse ou le droit des citoyens de se réunir pacifiquement ou d’adresser au Gouvernement des pétitions pour obtenir réparations des torts subis.
    Il est donc temps d’arrêter le cinéma, et de se poser les bonnes questions : ceux qui menacent de faire taire Cnews ne sont pas à convaincre de quoi que ce soit, puisqu’ils ont déjà décidé que la liberté d’expression était inférieure, dans leurs valeurs, au fait de faire taire ceux qui ne sont pas d’accord avec eux. Ils ne veulent pas la liberté, ils veulent garder le pouvoir.

    Structures de propagande et de censure

    Je suis donc également surpris de constater que les journalistes français, aussi d’accord que je puisse être avec ceux qui défendent, et bien, la liberté d’expression, n’aient pas compris ce qui se joue, à l’échelle mondiale. La prise de X (ex-Twitter) a conduit, pourtant, à démontrer à quel point les réseaux sociaux sont l’objet de véritables entreprises de propagandes et de censures de la part des gouvernements (et de plein d’autres groupes plus ou moins organisés). Il importe donc, non pas de rejouer une énième fois le petit jeu des vierges effarouchées, mais de comprendre où sont les structures de propagandes, par qui elles sont dirigées, comment elles agissent, histoire d’enfin livrer cette bataille. Si vous en avez le courage et la capacité (c’est en anglais) je vous invite à écouter les faits rapportés par Mike Benz chez Tucker Carlson. La machinerie mise en place pour museler les supporters de Trump, ou les opposants aux mesures liberticides pendant le COVID, est très clairement explicitée, ainsi que ses ressorts officiels : ne faisons pas semblant de ne pas voir. Les pourritures comme Thierry Breton ne sont pas des exceptions : ce sont les symptômes d’institutions qui ont, depuis assez longtemps maintenant, par le biais de leurs dirigeants, décidé qu’il fallait empêcher les pensées divergentes de s’exprimer librement. Censure de masse correspond assez bien à ce qui se passe sur les réseaux sociaux. C’est pour cela qu’à son arrivée, Elon Musk a viré les bots et … les agences gouvernementales.

  • La régression intellectuelle de la France

    La régression intellectuelle de la France

    Des lois de censure

    Philippe Nemo, grand intellectuel français (auteur du magnifique « Qu’est-ce que l’Occident?« ), a signé ce petit livre en 2011. Je l’avais loupé (ce qui n’est pas le cas de tout le monde). Il est extraordinaire de concision, de clarté et de force. C’est un éloge de la liberté d’expression, et une démonstration sans appel des raisons qui doivent conduire à  abroger les lois Pleven, Gayssot et autres lois dites « mémorielles ».
    En tant que libéral, et héritier de la meilleure part des Lumières (l’esprit de rationalité, le pluralisme et l’esprit critique), Nemo constate que la liberté d’expression a reculé en France, et il analyse cette situation.
    Elle a reculé à  cause de lois de censures : des lois qui, sous-couvert d’interdire des propos attisant la haine, ont introduit des ruptures inédites, et graves, dans le droit. Elles permettent en effet de condamner les gens pour leurs opinions, et en outre, deuxième rupture, elles ouvrent la voie à  des plaintes qui ne sont pas portées par les victimes ou le ministère public.

    Pour que la mise en cause de l’auteur du propos ne soit pas une injustice manifeste, il faudrait bien, cependant, qu’il y ait quelque forme de lien causal entre le propos incriminé et un tort objectivement constatable et mesurable subi par des victimes. Or ce type de chaîne causale ne peut jamais être établi

    Conséquences : archaïsme

    Ce grave détournement de l’esprit du droit conduit à  une insécurité juridique pour tous ceux qui prennent la parole en public, et à  une perversion du métier de juge, lesquels se retrouve à  faire un travail de tri idéologique et non juridique.
    Il conduit également à  une diminution de la qualité des débats sur un grand-nombre de sujets, qui sont devenus, peu à  peu, tabou. C’est bien là  la conséquence la plus grave de cette liberté d’expression endommagée : sans libre concurrence entre les idées, sans débats critiques, basés sur des arguments, la société française se recroqueville peu à  peu dans des logiques archaïques, non plus basé sur la raison, mais sur des logiques de pur et d’impur. Il y a des sujets à  éviter, et d’autres que l’on peut aborder sereinement. On retrouve là  le politiquement correct, et la frontière de respectabilité sociale pensée par Bock-Côté.
    Une autre conséquence :

    La régression d’une proportion non négligeable de la classe parlante française au stade mental des sociétés préciviques se marque par deux autres traits qui en sont inséparables : le rôle croissant de l’imitation moutonnière et le sacrifice rituel de boucs émissaires.

    Il suffit de se repasser le film de la crise COVID pour voir que ces logiques ont joué à  plein régime.
    Nemo donne de nombreux exemples concrets et pratiques de cette dérive collective (par exemple l’affaire Vanneste, et l’affaire Gougenheim).

    Urgent retour à  la raison

    Faisant le constat simple mais indispensable que la plupart des opinions, projets politiques, pensées, nécessitent d’une manière ou d’une autre de discriminer (voir mon Eloge de la discrimination), Philippe Nemo appelle à  un vraie liberté de débat, sans censure.

    La conséquence de tout cela est claire : le débat public, en France, ces dernières années, a été de plus en plus gravement appauvri et faussé.
    Or les problèmes, en tous domaines, ne peuvent être réglés s’ils ne sont pas d’abord posés. Si donc la généralisation des tabous et des interdits en France empêche que les plus importants des problèmes de société y soient explicitement posés, il ne faut pas espérer qu’ils soient dûment traités et, en définitive, réglés. La gouvernance du pays subit, de ce fait, un grave déficit.
    Il existe des solutions aux problèmes graves qui se posent à  notre pays. Toute société peut sortir de tout mauvais pas ; pour les sociétés, il n’y a pas de décadence irréversible comme pour les individus. Mais quelques-unes de ces solutions impliqueraient qu’on puisse remettre en cause certains préjugés, qu’on puisse rompre avec certaines routines instaurées un beau jour et trop longtemps reproduites sans nouvelle réflexion. Cette démarche ordinaire de correction de trajectoire peut être mise en oeuvre si les préjugés et les routines en question ont le statut de simples opinions, comme c’est le cas dans les pays démocratiques normaux ; mais, s’ils ont été rigidifiés en mythes et en tabous, ils ne peuvent plus être changés ; ils continueront à  orienter les mentalités et les comportements dans le même sens, si faux et utopique soit-il. Alors la société, aveuglée, ira dans le mur.

    Il a mille fois raison, bien sûr : comment envisager l’avenir si on ne peut pas commencer par se représenter le réel, le présent, correctement ?
    Sa conclusion est simple et limpide, je la partage telle quelle. Savoir qu’elle figure au programme de Zemmour me donne une raison de plus de voter pour lui :

    Si un jour le pays se ressaisit et se donne un gouvernement et un parlement connaissant la valeur vitale des libertés intellectuelles et le tort qu’une société se fait à  elle-même en les diminuant, un des premiers projets de loi à  déposer sur le bureau de l’Assemblée sera celui-ci :
    « Article unique. Les lois du 1er juillet 1972, 13 juillet 1990, 21 mai 2001, 30 décembre 2004, ainsi que l’article R. 625-7 du Code pénal et l’article 475 du Code de prodécure pénale sont abrogés. »