Retour sur la situation en Irak. 10 provinces sur 18 ont été transférées par l’armée US à l’armée Irakienne. Le nombre d’incidents est en diminution très nette depuis quelques mois. Croyez-vous que les médias français s’en feraient l’écho ? Mais non, bien sûr : puisque l’invasion impérialiste américaine en Irak est une erreur majeure qu’il convient de toujours présenter sous l’angle d’un échec cinglant pour l’ordure G. Bush…
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Étiquette : Médias
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Retour sur la situation en Irak
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La vulgarité du Nouvel Obs
Comment faire pour remplir un journal, quand on est à court d’idées ? Au Nouvel Observateur, ils ont la solution : prendre un évènement avec Sarkozy qu’ils n’ont pas couvert, et raconter n’importe quoi ! Si possible en faisant passer Sarkozy pour un gros imbécile vulgaire. La vulgarité n’est pas toujours où l’on veut nous faire croire, et c’est grâce à Jean Quatremer, journaliste à Libération, que l’on sait où elle se trouve en l’occurence.
C’est une bien belle histoire (lue chez Koz), et qui mérite de circuler fort et partout.
Le Jeudi 15/05/2008, la rubrique « Téléphone Rouge » du Nouvel Observateur (rubriques où les articles ne sont pas signés) s’ouvre sur la nouvelle suivante :
Les nouveaux connards de Sarkozy
Nicolas Sarkozy a toujours autant de mal à se faire au style présidentiel. ”Putain les mecs, il fait chaud, on se fout sur la terrasse ! », a-t-il lancé, lundi 5 mai, à quelques journalistes spécialistes des questions européennes qu’il avait invité pour une rencontre informelle à l’Elysée. L’entretien s’est déroulé dans la bonne humeur jusqu’à ce qu’un des reporters s’avise d’interroger Sarkozy sur sa pusillanimité à propos des droits de l’homme en Tunisie. Réponse du président : « Rien à foutre, de toute manière, ce ne sont que des connards qui posent des questions à la con… ».
Or, un des journalistes qui étaient présent (contrairement au Nouvel Obs) à cette entrevue, Jean Quatremer, est formel :
Spectaculaire, mais totalement faux. Je le sais, comme mes confrères en poste à Bruxelles le savent, puisque j’étais présent. Et je peux vous affirmer que jamais le Président n’a tenu de tels propos. En le disant, je brise le « off » dont nous étions convenu avec l’Élysée. Mais comment rester muet devant un tel mensonge qui nuit à toute la profession : d’une part parce que celui qui a parlé (ou qui a parlé à quelqu’un qui a parlé) a violé le « off », mais surtout parce qu’il a raconté n’importe quoi. C’est exactement de la même eau que le soi-disant SMS envoyé par Nicolas Sarkozy à son ex-femme (« si tu reviens, j’annule tout »).Jean Quatremer, « Sarkozy, le Nouvel Observateur et les connards »
Depuis, le Nouvel Observateur a reconnu s’être trompé.
Comment qualifier ce genre de non-journalisme ? De la propagande ? Du mensonge éhonté ? De la basse manipulation ? Je vous laisse choisir les mots qui conviennent le mieux pour décrire cet acte minable.
Vendredi 23 mai, le texte en question était encore en ligne (cliquez sur la petite image ci-dessous pour voir la copie d’écran). L’affaire est maintenant dans les mains des grands médias. On ne peut que saluer, en attendant, la rigueur intellectuelle de Jean Quatremer. Et le remercier d’avoir dénoncé cet acte de mensonge grossier.
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Vive la rigueur !
Retour sur la définition de rigueur, puisque ce mot est à la mode ces jours-ci. La rigueur ne doit pas être perçue négativement, sauf par ceux qui vivent directement des subsides de l’Etat. Et l’idée selon laquelle, plan de rigueur signifierait immanquablement arrêt des réformes doit être combattue. La réforme, ce n’est pas dépenser plus, et prélever plus. Bien au contraire. Il est plus que temps que le gouvernement fasse la pédagogie de sa politique, vante la rigueur, et prenne enfin le tournant politique que Sarkozy avait promis. C’est maintenant ou jamais.
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L'invention de la decennie !
Une suggestion de travail de recherche : développer un capteur miniature de thiols (les thiols sont des alcools dont l’atome d’oxygène du groupement hydroxyle est remplacé par un atome de soufre). Les thiols sont aussi connus sous le nom de mercaptans (molécules littéralement qui peuvent « capter le mercure »).
Le but de cette recherche serait de développer et intégrer les éléments suivants :- une centrale d’acquisition équipée d’une borne Wifi, et reliée (par un moyen ou un autre) aux différents organes médiatiques (journaux, radios, blogs, sites, etc…)
- un capteur miniaturisé de faible poids, qui pourrait émettre en Wifi à chaque détection de thiols
Le dispositif miniaturisé serait accroché à la ceinture de notre président, avec son accord bien entendu. Une variante de cette invention est envisageable en remplaçant la détection de thiols par un capteur de pression. Plus facile à construire, mais plus délicat à mettre en oeuvre…
Si un mécène ou un pôle de compétitivité pouvait financer une telle étude, il rendrait un fier service aux médias français. En effet, les thiols sont les éléments soufrés responsables de l’odeur des pets : un tel dispositif permettrait à tous les journalistes d’être instantanément au courant lorsque Sarkozy pète ! Beaucoup de temps et d’énergie de gagnés, sans changement de ligne éditoriale à prévoir. -
Le mythe du service public de télévision
Il n’y a pas grand-chose à dire sur les modifications en cours d’étude du paysage audiovisuel français (PAF) notamment public. Tout le monde en a parlé.
C’est simple : le gouvernement a décidé de remplacer un échange libre et légitime (entre les annonceurs et France Télévision), par une contrainte illégitime (redevance, taxes sur les concurrents). De quel droit vient-on prendre de l’argent à TF1, M6 et autres pour financer le service public de télévision ? Si c’est pour construire de toute pièce un service public de télévision, conçu dans des bureaux par de grands intellectuels, et qui ne sera jamais soumis au filtre de l’audimat, autant redonner tout de suite de l’argent à ARTE ! En faisant cela, Sarkozy ne fait que confirmer son étatisme assez envahissant, et finalement décevant pour ceux, dont je suis, qui avaient cru voir en lui un homme politique un peu plus libéral que la moyenne marxisante du paysage politique français (PPF).
La bonne solution est simplement de privatiser toutes les télévisions : laissons la concurrence et le marché jouer leur rôle de contrôles externes, et de générateurs d’innovations. Trop dur à comprendre pour nos politiques, visiblement.