Auteur/autrice : BLOmiG

  • Citation #72

    Et après tout, qu’est-ce que la Concurrence? Est-ce une chose existant et agissant par elle-même comme le choléra? Non, Concurrence, ce n’est qu’absence d’oppression. En ce qui m’intéresse, je veux choisir pour moi-même et ne veux pas qu’un autre choisisse pour moi, malgré moi; voilà  tout. Et si quelqu’un prétend substituer son jugement au mien dans les affaires qui me regardent, je demanderai de substituer le mien au sien dans les transactions qui le concernent. Où est la garantie que les choses en iront mieux? Il est évident que la Concurrence, c’est la liberté. Détruire la liberté d’agir, c’est détruire la possibilité et par suite la faculté de choisir, de juger, de comparer; c’est tuer l’intelligence, c’est tuer la pensée, c’est tuer l’homme. De quelque coté qu’ils partent, voilà  où aboutissent toujours les réformateurs modernes; pour améliorer la société, ils commencent par anéantir l’individu, sous prétexte que tous les maux en viennent, comme si tous les biens n’en venaient pas aussi.
    Frédéric Bastiat

  • Questions ouvertes …

    Quelques réflexions sur la contrainte et l’échange libre. Et sur la place de l’Etat qui découle naturellement d’une réflexion cohérente. L’omniprésence de l’Etat est une cause de conflits et de contraintes. Moins d’Etat est donc synonyme d’un accroissement de liberté. J’aimerais discuter avec vous sur ces questions qui me paraissent cruciales pour définir les grandes lignes de l’action politique légitime.
    (suite…)

  • Le fleuve et la flamme

    Sur un grand fleuve tel que l’Amazone, ou le Mississipi, comment appeleriez-vous un gars sur un canoë qui rame à  contre-courant, en espérant remonter le fleuve ? Un fou, ou un idiot. Il ne vous viendrait pas à  l’esprit de saluer son courage. Vous pourriez même, par compassion, lui conseiller d’orienter son esquif dans le sens du courant, et puis de naviguer à  droite à  gauche en utilisant la force du flux.
    Comment appeleriez-vous ceux qui veulent stopper le parcours de la flamme olympique ? Des fous, ou des idiots ?
    C’est la force du symbole, vous répondront-ils, convaincus. « En stoppant la flamme, on montre au monde entier que l’on condamne l’action chinoise au Tibet ». Comme si cette ridicule et pitoyable posture avait une quelconque chance de changer ce qui se passe au Tibet. Comme si un boycott des Jeux avait une quelconque chance de se produire. Vouloir systématiquement mettre du politique partout, c’est ramer à  contre-courant.
    La Chine change, bien plus vite que la France. Empêcher le commerce avec la Chine est la position de ceux qui rament dans le mauvais sensVoilà  la réalité. Elle a obtenu les Jeux Olympiques. Voilà  la réalité. Les Jeux Olympiques sont une affaire de sport, et de commerce. Le commerce change la Chine bien plus durablement et solidement que toutes les actions dénuées de sens de ceux qui veulent se battre contre un flamme, en dénonçant des atteintes – réelles – aux droits de l’homme. Empêcher le commerce avec la Chine : c’est la position de ceux qui rament dans le mauvais sens, et qui n’ont décidement pas compris ce qu’est le commerce. Ce que je crois, c’est que la machine commerciale des Jeux sera profitable aux Chinois, que les journalistes présents en Chine seront profitables à  l’éclosion – même restreinte – d’une part de vérité, et que tout cela va dans le bon sens. Les Jeux n’ont rien à  voir avec le Tibet. Voilà  la réalité.
    Edit : visiblement, Le Chafouin n’est pas de mon avis. Monsieur Pingouin non plus, d’ailleurs. Authueil a, quand à  lui, parfaitement exprimé le sentiment que je voulais dire.

  • Interview d’Alain Boyer : onzieme et derniere partie !

    Suite et fin de l’interview d’Alain Boyer, professeur de philosophie politique à  la Sorbonne. Après les deux précédentes parties consacrées à  Karl Popper, la dernière partie est consacrée aux réformes entreprises dans le domaine de l’enseignement supérieur. Aux blocages, et aux voies de progrès…évoqués en septembre 2007, ça a déjà  changé depuis. Vous pouvez retrouver toutes les parties de l’interview dans le sommaire ! …Bonne lecture !

    J’avais essayé d’orienter quelques questions sur l’enseignement, pour finir, j’aimerais bien revenir sur ce qui se passe, concrètement en France, sur ce que le gouvernement est en train d’essayer de mettre en place. Puisque tu fait partie de l’Université, on a parlé d’autonomie des universités, de sélection à  l’entrée (ce n’est plus d’actualité) qu’en penses tu ?

    Moi je suis évidemment favorable à  ce qui a été décidé. à‡a faisait longtemps que les universitaires demandaient ce genre de réformes. Plus d’autonomie, plus de liberté de choix des programmes, que tout ne remonte pas nécessairement au ministère, que les universités puisse nouer des contrats sans forcément demander l’autorisation à  Papa l’Etat, des contrats régionaux, avec les entreprises,que les présidents d’université aient plus de pouvoir pour être plus efficaces. Alors le problème, c’est la sélection et puis les droits d’inscription.

    C’est les deux qui ont été laissés plus ou moins en stand-by cet été…
    Oui. Je pense qu’il serait bon d’augmenter les droits d’inscription pour financer les universités, à  condition évidemment de fournir un système de prêts et de bourses. Pour conserver une égalité. Mais qu’un fils d’avocat international qui gagne des millions d’euros, suive ses études pour 100 euros par an, c’est absurde !
    Surtout quand sait le manque de moyens à  l’université…

    Oui c’est terrible ! Je n’ai pas de bureau par exemple à  la Sorbonne. J’ai évidemment pas de secretaire pour moi, alors que dans de nombreux pays, un professeur d’université a un assistant payé, qui travaille pour et avec lui, qui fait des recherches, etc…

    Donc là  ça va plutôt dans le bon sens ?

    à‡a va plutôt dans le bon sens, le problème c’est que depuis l’affaire Devaquet en 1986 c’est presque intouchable, l’idée de droits d’inscription et de sélection. Alors, la sélection à  l’entrée, je la trouverais normale parce que les jeunes de 18 ans sont souvent mal conseillés, souvent mal orientés (sinon désorientés) — il y a par ailleurs en France un préjugé contre les études de technicien, qui sont pourtant tout aussi « nobles » que des études de fonctionnaires ou de prof – donc beaucoup de gens se retrouvent dans des fillières sans débouchés, en plus ils ne sont pas assez bons, alors il ratent leurs examens. On a quand même 5 fois plus d’étudiants en psychologie en France que la moyenne européenne. On n’a pas des millions de psychologues à  former!

    Oui des défauts d’orientation..

    C’est délicat, parce que je ne peux pas scier la branche sur laquelle je suis assis, en disant que la philo par exemple — où il n’y a pas beaucoup de débouchés – ….

    Il peut peut-être y avoir un peu moins d’étudiants…?

    Oui un peu moins et qui pariticipent au financement, sauf les plus pauvres, évidemment ! …

    Et alors est-ce que tu es optimiste ? Parce que le sentiment que j’ai eu — je suis impatient, et j’avais le sentiment que c’était le moment pour que beaucoup de choses changent — le sentiment que des sujets importants étaient laissés de côté pour ne pas justement faire un « Devaquet ». Est-ce que tu es quand même optimiste ?

    Je pense qu’il y a quelque chose, psychologiquement qui s’est débloqué. Il y a un verrou qui a sauté. Et j’espère que les organisations étudiantes seront raisonnables, et je pense d’ailleurs, L’UNEF en particulier, et ne vont pas faire comme c’est vraiment la tradition française, dès que le gouvernement fait un réforme on va dans la ue. C’est aberrant ! On ne peut plus rien faire…d’ailleurs, Sarkozy et Pécresse sont arrivés avec quelques milliards. Il y a quand même de l’argent là  pour la recherche. Pour terminer, je dirais que je suis quand même un peu inquiet parce que je pense que les effets positifs des débloquages psychologiques dont je parlais tout à  l’heure, n’auront peut-être lieu que dans 4 ou 5 ans. Pour la croissance en particulier. Or on n’a pas beaucoup de marges de manoeuvres, question budget. On est dans le rouge ! Alors c’est très bien si la recherche a plus d’argent, si la police et la justice ont plus d’argent, si les prisons sont enfin réformées, parce que c’est un enfer, c’est même bien si on diminue les impôts des riches entrepreneurs parce qu’ils vont revenir. Je ne suis pas pro-riche, loin de là , mais enfin si on les taxe trop, ils partent. On ne va pas mettre un mur de Berlin pour les empêcher. Il faut les faire revenir, les inciter. Mais tout ça, ça fait des dépenses. Les recettes, ça va être un tout petit peu la baisse du nombre de fonctionnaires…un tout petit peu !

    Oui, qui a déjà  été revu à  la baisse…

    Donc bon, on va voir si le talent du Président va pouvoir résister à  ce problème de trouver de l’argent, un problème tout bête de gestion. Sans augmenter la pression fiscale.

    C’est effectivement le point critique

    Ce qui me semble très bien c’est de diminuer les taxes sur les heures supplémentaires, et les taxes sur les emprunts. à‡a ça incite effectivement à  innover et à  embaucher. à‡a peut enclencher un dynamique positive. Mais bon je garde une petite inquiétude. Je reste prudent.

    C’est un conclusion qui me semble aller assez bien avec ta manière de penser : on jugera sur pièce, de manière objective et pas dogmatique. On verra ce qui se passe.

    Oui. simplement je voudrais dire qu’il a été élu démocratiquement. La démocratie, ça repose sur le fait que pendant la période (5 ans) où un gouvernement a été élu, et sauf s’il dépasse des limites morales inacceptables, il faut le laisser faire son boulot. Il faut le critiquer au Parlement, il faut éventuellement le critiquer par des manifs, etc., mais il ne faut pas le bloquer. à‡a, c’est la société bloquée, pas la société ouverte.

    Merci beaucoup à  toi.

    Merci à  toi !

    Voilà . La publication de cette interview est terminée. Je voudrais à  nouveau remercier Alain Boyer d’avoir accepté de me recevoir, et de répondre patiemment à  mes questions. C’est un peu étrange de terminer cette publication, j’aimais bien me replonger, au rythme de parution des articles, dans le souvenir de cette rencontre passionnante. J’espère que vous avez pris du plaisir à  la lire, et j’espère pouvoir vous en proposer de nouvelles au cours de cette année…
    Vous pouvez retrouver toutes les parties de l’interview dans le sommaire !

  • Citation #71

    Libéralisme et intervention de l’État ne sont pas contradictoires ; aucune liberté n’est possible si l’État ne la garantit pas.

    Karl Popper

  • Interview d’Alain Boyer : dixième et avant-dernière partie

    Suite de la partie de l’interview consacrée à  Karl Popper. On continue à  y parler de mots en « isme » (nihilisme, relativisme, essentialisme, déclinisme, marxisme), du sens de l’histoire, d’écologie, de science, de la possibilité de changer et d’évoluer. Et du commerce qui est décidemment mal compris en France. Passionnant ! C’est l’avant-dernière partie de cette interview. Vous pouvez retrouver toutes les parties de l’interview dans le sommaire ! …Bonne lecture !

    C’est passionnant ! En préparant l’interview, j’avais également vu qu’il était souvent cité comme un philosophe qui dénonçait le relativisme, et le nihilisme. Est-ce que tu penses que c’est un combat qui est toujours d’actualité ?
    Ah oui ! Il a une théorie là -dessus que je trouve assez intéressante, c’est de dire que le dogmatisme en philosophie et en politique, souvent conduit à  des déceptions. Même le rationalisme dogmatique ! Le dogmatisme en philosophie et en politique, souvent conduit à  des déceptions. Même le rationalisme dogmatique !Quand on est un rationaliste dogmatique, qu’on a une espèce de vision hyper rationnelle de la société idéale, que l’on va pouvoir imposer, à  ce moment là  ça conduit à  des catastrophes. Et le rationaliste déçu va renoncer à  la raison. Et à  la Vérité, et va devenir un nihiliste et un irrationaliste. C’est pour ça qu’il faut avoir un rationalisme critique, et autocritique. Qui lui sait que nous sommes faillibles, que nous nous trompons, que nous n’avons pas la possession d’une vérité, d’une maîtrise totale.
    Popper était d’ailleurs assez écologiste. Le slogan de Descartes, mais qui vient en fait de Bacon, « se rendre comme maîtres et possesseurs de la nature » c’est la bête noire des écologistes. « se rendre comme maitre et possesseur de la nature » du Discours de la méthode (les écologistes disent : se rendre « protecteurs » de la nature) et Popper considérait que c’était une hubris (une démesure), on ne sera jamais maître et possesseur de la nature (qu’on ne saura jamais maîtriser que très partiellement), mais simplement — comme il n’est pas rationaliste dogmatique — il ne tombe pas dans l’irrationalisme qui consiste à  dire : il faut abandonner la pensée scientifique !
    Au contraire, il pensait que les problèmes écologiques, ce serait grâce à  la science et à  la technique elles-mêmes, qu’on résoudrait les problèmes des conséquences inattendues … de la technique. Il me semble, à  l’heure actuelle, il ne faut surtout pas abandonner la science, c’est grâce à  de nouvelles techniques que l’on pourra – peut-être — sauver la planète. Il fait aussi une critique de l’historicisme, qui est la théorie qui donne un sens prédéterminé à  l’histoire — le marxisme, le christianisme dogmatique, le « déclinisme », etc. — il y a sens, nous sommes dominés par un sens pré-déterminé. Pour lui, non ! le sens de l’histoire, c’est nous qui le donnons. Rien ne nous dit que dans 50 ans il n’y aura pas une catastrophe. Rien ne nous dit qu’il y en aura une. Il faut tout faire pour qu’il n’y en ait pas, mais rien n’est écrit à  l’avance.
    En ce sens c’est un philosophe très humain, très proche. Ce qu’il dit là  est applicable au niveau individuel : le sens c’est ce que moi j’y met, il n’y a pas de destin.
    Oui. C’est pour ça qu’il a critiqué l’essentialisme. C’est à  dire de croire que par exemple nous serions définis par une essence dès notre naissance. Né catholique, je reste catholique. Non ! Dans une société ouverte (qui n’est pas un société d’atomes, d’individus séparés !!!!), dans une société ou il y a beaucoup d’interactions, d’échanges, ceux qui pensent que nous sommes des sociétés purement égoïstes, qu’ils regardent le moyen âge…! Notre société a des défauts, mais il y a aussi des gens qui donnent beaucoup de temps pour les ONG, etc. . Je trouve que la société est pas si égoïste que ça. Enfin bref, lui, ce qu’il pensait, c’est qu’on appartient toujours plus ou moins à  des groupes, mais la société ouverte, c’est le fait qu’on peut toujours divorcer. On n’est pas obligé de rester. Et c’est là , d’ailleurs, où il y a un problème avec l’Islam, si on revient à  ça, c’est qu’il interdit l’apostasie, comme le faisait le christianisme médiéval.
    Donc l’apostat, celui qui abandonne la foi, est condamné à  mort. à‡a c’est fondamentalement contraire à  la société ouverte. On a le droit de divorcer.
    On peut changer…
    On peut changer d’appartenance, et on n’est pas défini par une seule appartenance. Je peux à  la fois être de gauche, puis changer, mais aussi amateur de rugby, de musique classique, avoir des amis, etc. . Je ne suis pas défini par une seule appartenance. Je peux me sentir plus proche d’un démocrate chinois que d’un français nazi !!!
    Je rebondis juste pour repasser un peu sur les histoires de politique française. Quant tu parles de Popper, on voit que c’est quelqu’un de fondamentalement raisonnable, d’ouvert et qui avait une grande culture — y compris scientifique -. J’ai l’impression qu’il y a beaucoup de débats, en France, qui sont faussés par le fait qu’on manque de culture philosophique, et surtout économique.
    Ah oui. La France est totalement arriérée de ce point de vue là .
    J’ai fait un an d’économie, en classe de seconde, un survol. Mais les connaissances d’économie objectives ne sont pas diffusées dans la population…
    Mais c’est lié à  ce qu’on disait tout à  l’heure de la France qui a cette tradition, depuis la Révolution de considérer les conflits comme des guerres. En théorie des jeux on appelle ça des conflits à  somme nulle (une partie d’échec : l’un gagne l’autre perd). Alors, qu’on peut considérer qu’une société libérale, ouverte, est une société qui accepte le conflit non violent, mais ces conflits peuvent être résolus par un compromis, où tous les deux gagnent ! C’est à  dire un jeu à  somme positive. Tandis que la lutte des classes, idée marxiste fondamentale, c’est sur le mode de la guerre.
    Sur cette idée là , philosophiquement, il y a une incompréhension complète de ce qu’est le commerce. Le commerce, fondamentalement est quelque chose qui n’est pas à  somme nulle !
    Tout à  fait. J’ai fait un cours, et je vais le refaire cette année, sur « commerce et moralité ». On peut opposer un texte de Montaigne qui dit que dans l’échange il y a toujours un perdant et un gagnant. En revanche, il y a un texte de Montesquieu, deux siècles plus tard, – deux bordelais — chapitre 20 de l’Esprit des lois fait l’éloge du « doux commerce ». Et c’est Montesquieu qui pose cette idée, après d’autres, que le commerce est une alternative à  la guerre. Parce que si j’échange, dans un commerce – équitable, bien sûr – j’ai intérêt à  ce que l’autre survive. J’ai pas intérêt à  le tuer. Il a de la laine, j’ai du tissu : si je le tue je n’aurai pas de laine. Donc le commerce, normalement, est un jeu à  somme positive.
    à‡a rejoint la vision qu’en a Bastiat, que j’ai découvert il n’y a pas longtemps, cette vision que le commerce n’est pas la guerre !
    Oui c’est une grande idée libérale ! La France paradoxalement a oublié sa grande tradition libérale aussi importante que la tradition anglaise. Ce sont la France et l’Angleterre qui ont fondé le libéralisme. Il y a eu une marxisation de l’intelligentsia française.En Angleterre John Locke, David Hume, Adam Smith, John Stuart Mill, et en France, on a oublié notre importante tradition libérale, Montesquieu, Turgot (grand ministre), Benjamin Constant, Tocqueville penseur libéral un peu particulier, Jean-Baptiste Say, Bastiat, Walras, Cournot. On a beaucoup de penseurs libéraux qu’on a un peu oubliés (à  part des gens comme Raymond Aron, proche de Popper). Il y a eu une marxisation de l’intelligentsia française. Cela a fait qu’on a considéré tous ces libéraux comme des idéologues. La définition marxiste de l’idéologie, « soutenir un pouvoir arbitraire, fondé sur la domination, transformer des idées (visant à  asseoir la domination) en réalité objective ». Pour Marx, ce sont des idéologues puisqu’il transforment une idéologie en réalité objective, pour tromper les classes dominées.
    A suivre !

    Retrouvez les autres parties de l’interview dans le sommaire !