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  • La vérité sur le néolibéralisme

    La vérité sur le néolibéralisme

    Néolibéral est certainement l’insulte la plus à  la mode en France. Déjà , il faut savoir que c’est juste le nom qu’ont donné ses adversaires au libéralisme. Histoire de ne pas dire trop ouvertement qu’ils font la promotion d’idées légitimant la contrainte, et la négation des individus. Ensuite, ce qu’on découvre en cherchant un peu, c’est que ni les intellectuels qui ont fondé ces courants anti-libéraux, ni leur partisans, ne connaissent le libéralisme. Ils s’en servent comme d’un épouvantail pour faire passer leurs idées liberticides et totalitaires. Ne rentrons pas dans leur jeu, ni dans leur sémantique.
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  • Etes-vous un libéral qui s'ignore ?


    Ce petit article pour vous signaler un test sympa à  faire : Etes-vous un libéral qui s’ignore ?. En une vingtaine de questions, vous saurez comment vous vous positionnez par rapport au libéralisme. Rapide et instructif, voire pédagogique…(trouvé par le biais de Jean-paul Oury). J’ai eu 19/20 à  mon examen, trop fort ! Au passage, j’ai déjà  signalé à  Jean-paul Oury que la manière dont sont formulées les réponses donnent un biais à  ce questionnaire : pour chaque question, vous avez le choix entre « tout à  fait d’accord », « plutôt d’accord » et « pas d’accord ». Selon moi, il faut autant de réponses négatives que positives (symétriques) pour que le test prenne de la valeur…un détail.
    Cela permet en tout cas de se positionner par rapport au libéralisme, et cela change de l’éternel (et vide de sens) débat gauche / droite. Un test en ligne, Politest, basé sur ce clivage gauche / droite m’amène au résultat suivant :

    Vous vous situez à  droite, même si certaines de vos positions sont marquées à  gauche. Le parti dont vous êtes le plus proche : Alternative Libérale
    Voilà  les résultats ridicules que l’on peut obtenir lorsqu’on cherche à  utiliser des catégories peu claires pour évaluer les choses.
    Bien plus pertinent, le test chez L’ami du laissez-faire (dont j’avais déjà  parlé), basé sur l’évaluation de l’importance accordée à  la liberté individuelle et à  la liberté économique.
    On y trouve cette question très juste (avec laquelle on doit donner notre niveau d’adhésion) :

    La « justice sociale » est réalisée lorsque la distribution des richesses se confond avec leur production, c’est-à -dire dans une société qui ne connaît pas le vol ni l’impôt. Par rapport à  l’immense fortune de Bill Gates et Madonna, il n’existe que deux catégories de gens : ceux qui n’achètent pas les logiciels de Microsoft ou les disques de la chanteuse ne peuvent pas se dire lésés, ils n’ont rien payé. Et ceux qui, au contraire, achètent ces produits ne peuvent pas se plaindre d’une fortune qu’ils ont contribuée à  édifier. Si personne n’est lésé, où est donc l’injustice ?

    Ce test est tiré du super quiz que l’on peut trouver et faire sur The Advocates. Mon résultat est le suivant (point rouge):

    Et la définition des libertariens qui accompagne le graphe de résultats :

    Libertarien

    Les libertariens sont pour un maximum de liberté au niveau individuel, comme sur les questions économiques. Ils défendent un Etat beaucoup plus restreint ; un Etat dont l’étendue serait limitée par la protection des individus contre la coercition et la violence. Les libertariens sont pour la promotion de la responsabilité individuelle, contre la bureaucratie étatique et les impôts, pour la charité privée, tolérant pour les différents modes de vie, pour le marché libre, et défenseurs des libertés civiques.

  • Travailleurs, dormez tranquille : Big Brother juge pour vous

    Retour sur la notion d’offre d’emploi « valable ». S’il parait légitime, dans un système de redistribution centralisé, de contrôler où va l’argent du contribuable, il n’est pas moins important de ne pas systématiquement empiéter sur la liberté individuelle. Les solutions proposées par le gouvernement, au final, reviennent à  laisse l’Etat décider pour nous ce qu’est une offre d’emploi valable. Ce n’est donc pas pour des histoires de « pression » mise sur les chômeurs, ou de « culpabilisation » qu’il faut critiquer ce genre de dispositif, mais pour son caractère collectiviste, centralisé, et déresponsabilisant.
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  • Les apprentis sorciers

    La volonté de Borloo (Ministre de l’Ecologie) d’étendre le système du bonus-malus (valable pour l’automobile) à  une vingtaine d’autres produits me parait complètement idiote.
    Si le boulot de gouvernement est de se substituer au marché, il faut le dire clairement. Sur le fond, les incitations fiscales constituent des distorsions du marché, et contribuent à  fausser les signaux donnés aux consommateurs par les prix. Sur la méthode, s’il s’agit d’inciter les consommateurs à  acheter tel ou tel produit, pourquoi ne pas le faire par le biais d’un crédit d’impôt ? Cela permettrait de ne pas créer de nouvelles mesures qui coûtent de l’argent à  l’Etat, donc au contribuable.
    Et puis, le système bonus-malus me dérange vraiment sur le fond : estampillés par l’Etat, certains produits seront-ils étiquetés « bons », et d’autres « mauvais » ? La suite logique de cette démarche est d’interdire la production des « mauvais » produits. Soyons cohérents, à  défaut d’être intelligents. Et pourquoi pas, dans la foulée, avoir un plan de production général, avec fixation des prix par le Gosplan le gouvernement, puisque celui-ci semble convaincu qu’il peut se substituer aux marchés. J’enrage de tant d’inculture économique : je n’y connais pas grand-chose, mais suffisamment tout même pour comprendre que ces messieurs-dames jouent aux apprentis sorciers, en allant à  l’encontre de tout ce que le XXème siècle nous a appris.
    Quand je les traite d’ »apprentis sorciers », c’est pour ne pas les traiter de « mickeys ».

  • Les impôts vous rapportent de l'argent

    J’ai entendu ce matin à  la radio que les « niches fiscales représentaient une dépense de 73 milliards d’euros ». J’ai bondi en entendant ça ! Alors c’est aussi simple que cela ? Les baisses d’impôts sont des dépenses. Pour l’Etat, oui ! Mais je croyais, naïvement, que les représentants du peuple étaient censés nous representer, et donc représenter les contribuables. Pour le contribuable, une réduction d’impôts n’est pas un manque à  gagner, ni une dépense, mais bien une rentrée d’argent.
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  • Emprunter pour mieux sauter

    Imaginons que le meilleur moyen de relancer le pays soit simplement de laisser les gens travailler librement. Cela signifie qu’il faut une réforme radicale de la fiscalité, à  tous les niveaux, en diminuant nettement le taux d’imposition dans ce pays. Ce qui induit directement la conséquence fâcheuse pour l’Etat qu’il va devoir trouver un moyen pour financer son fonctionnement : moins d’impôts, égal moins d’argent pour faire tourner la bête…
    Il y a deux options :

    • Virer tous les fonctionnaires : ce n’est pas une solution possible à  court terme, ni forcément souhaitable à  moyen terme
    • Emprunter pour être capable de payer les fonctionnaires pendant les quelques années qu’il faudra pour que la libération du travail porte ses fruits : c’est une solution envisageable, mais qui impose forcément de ne pas vraiment diminuer la dette, mais de l’augmenter.

    Depuis hier soir, je me dis que, finalement, cet emprunt pourrait bien être considéré comme un investissement utile pour faire redémarrer la machine. Ce qui m’a conduit à  penser, bêtement, que les dogmatiques de l’équilibre des finances publiques et de la réduction de la dette ne veulent pas voir baisser nos impôts, ou veulent virer tous les fonctionnaires. Mais je dois me tromper. En tout cas, je ne serais pas contre une diminution massive des impôts (sur le revenu, sur les sociétés, sur la fortune, sur la valeur ajoutée), au prix d’un emprunt costaud. Et vous ?