Auteur/autrice : BLOmiG

  • Citation #86

    Tandis que la règle du capitalisme américain est « permettre aux nouvelles entreprises de voir le jour », il semble que celle du capitalisme français soit « permettre aux vieilles entreprises de ne pas mourir » ! Mais le capitalisme français ne peut obtenir ce résultat contre nature sans une intervention active de l’Etat. C’est ce qui doit changer.

    Léon Blum

    Citation trouvée chez Libertas

  • Retour sur la situation en Irak

    Retour sur la situation en Irak. 10 provinces sur 18 ont été transférées par l’armée US à  l’armée Irakienne. Le nombre d’incidents est en diminution très nette depuis quelques mois. Croyez-vous que les médias français s’en feraient l’écho ? Mais non, bien sûr : puisque l’invasion impérialiste américaine en Irak est une erreur majeure qu’il convient de toujours présenter sous l’angle d’un échec cinglant pour l’ordure G. Bush…
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  • Nitrates et intoxication

    Nitrates et intoxication

    Les idées reçues ont la vie dure…Les nitrates contenus dans l’eau ne sont absolument pas dangereux pour l’homme. Pas plus que le sel de table, pas plus que la salade. Pourtant, la norme européenne (qui suit les recommandations de l’OMS) fixe toujours une limite de 50mg de nitrates par litre d’eau pour que celle-ci puisse être considérée comme potable. Principe de précaution, quand tu nous tiens !
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  • Quelles limites à  la liberté de ceux qui n’aiment pas la liberté ?

    Quelles limites à  la liberté de ceux qui n’aiment pas la liberté ?

    Refuser la nationalité pour cause de « manque d’adhésion à  certaines valeurs de la société française », c’est ce que vient de faire le conseil d’état. Trouvez-vous cela justifié ? Illégitime ? Je vous propose d’en discuter autour de quelques arguments, d’un petit sondage, et de quelques liens…
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  • Citation #85

    Et cependant, comme ce mot sacré a encore la puissance de faire palpiter les coeurs, on dépouille la Liberté de son prestige en lui arrachant son nom ; et c’est sous le nom de concurrence que la triste victime est conduite à  l’autel, aux applaudissements de la foule tendant ses bras aux liens de la servitude.

    Frédéric Bastiat (1801-1850)

  • Pourquoi l’Etat ne peut que grossir

    La fiscalité, en France, est utilisée comme un moyen d’incitation et d’orientation des choix des contribuables. En taxant telle ou telle action, en supprimant les taxes sur telle ou telle autre, le gouvernement et l’Etat ont un moyen d’inciter les gens à  agir d’une manière ou d’une autre.
    Un gouvernement donné, les hommes et les femmes qui le constituent, comme le rappelle très justement un article de Pascal Salin paru dans les Echos :

    […] ne sont pas motivé par la recherche d’un hypothétique « intérêt général », qui conduirait à  n’édicter que des règles applicables à  tous. Ils ne sont pas différents des autres êtres humains et recherchent d’abord les moyens de réaliser leur propre intérêt personnel. Leur objectif est d’être élus ou réélus. Ainsi que l’a démontré l’économiste américain Mancur Olson, l’idéal est donc pour eux de trouver des mesures avec des bénéficiaires ciblés et repérables, alors que le coût de ces mesures est supporté de manière diluée par un grand nombre de contribuables inconscients du cadeau que l’Etat les oblige à  faire aux autres.

    Le problème, c’est que nous vivons dans un pays où on ne retire pas un avantage acquis (le mot « acquis » suffit d’ailleurs à  exprimer le fait qu’on ne revient pas en arrière). Comme par ailleurs la majorité au pouvoir change régulièrement, les cibles de redistribution changent également. Elles s’empilent, en fait. L’arbitraire règne dans ce domaine, et chaque nouveau gouvernement vient donc ajouter aux avantages acquis des nouveaux avantages acquis, financés par des taxes qui vont venir s’ajouter aux nouvelles taxes.
    Il faut beaucoup de fonctionnaires pour évaluer, gérer, organiser cet empilement abracadabrantesque. Cela coûte ; le jeu de la redistribution ne se fait pas en flux tendu : il y a ce qu’on prélève à  certains, il y a ce qu’on donne à  d’autres, et il y a ce qui est prélevé au passage pour faire tourner la machine.
    Tout cela mène à  un Etat qui grossit sans cesse, et qui a dévié de son rôle initial : il devient une machine à  créer de l’injustice. La redistribution fiscale, par son côté arbitraire, est à  l’opposé de l’idée de justice (basée sur l’idée d’une règle applicable à  tous de la même manière).
    Il faut pour sortir de cette spirale, un homme ou une femme politique capable de dire : STOP ! J’ai cru un moment que Sarkozy et Fillon en serait capable. Force m’est de reconnaitre que je me suis trompé. En grand. Sarkozy n’est effectivement ni Thatcher, ni Reagan. C’est bien dommage.