Comme vous avez pu le voir depuis lundi, je suis rentré de vacances. Les affaires reprennent !
Je voulais vous informer, chers lecteurs, d’un point qui ne va pas forcément changer grand-chose au fonctionnement de ce blog, mais qu’il me semblait normal et utile de porter à votre connaissance. J’avais rencontré Jean-Paul Oury (membre du comité de direction et responsable presse du parti Alternative Libérale) à une République des blogs. Il m’a recontacté cet été, et m’a proposé de filer un coup de main pour organiser et animer la blogosphère libérale. J’ai accepté ce travail qui consiste, en gros, à choisir parmi tous les articles de la blogosphère libérale ceux qui méritent d’être mis en avant dans le « digest« . Un petit travail de « rédac’ chef », en somme. Comme je partage la plupart des idées de ce parti, j’ai accepté. A la condition explicite que je conserve une totale liberté de parole ici, sur ExpressionLibre. Ce qui a évidemment été accepté.
Je ne pense pas que cette nouvelle casquette aura un impact sur mes articles ici ; mais il me semblait indispensable d’être transparent avec vous sur cette participation à la blogosphère libérale. Je ne sais pas pour l’instant si cela m’amènera à participer plus ou moins activement à la vie de ce parti. Je vous tiendrai bien entendu au courant.
Et, puisque nous ne sommes pas ici chez Alternative Libérale, j’aimerais discuter avec vous de deux questions centrales concernant le libéralisme en France :
- Ne trouvez-vous pas que la couleur violette choisie pour Alternative Libérale est moche ? :)
- Pensez-vous que l’avenir du libéralisme en France passe par un parti « purement » libéral, ou par une promotion des idées libérales à l’intérieur des grands partis (UMP-PS) ? Je penchais pour la deuxième option il y a plus d’un an, et maintenant, après m’être un peu « cultivé » sur la pensée libérale, je n’en suis plus si sûr.
Qu’en pensez-vous ?
Il est temps de faire apparaître les véritables responsabilités. Ce n’est pas l’économie de marché, ni le Capitalisme qu’il faut rendre responsables des malheurs des années 1930; mais le monde de la politique, les bureaucrates, et tous ces économistes soi disant éclairés qui n’ont jamais compris que la gravité des cycles économiques est moins liée à la logique des affaires elles-mêmes qu’à la multiplication par les pouvoirs publics des entraves au fonctionnement des mécanismes économiques de régulation. Il est vrai que les fluctuations conjoncturelles font partie intégrante des mécanismes de l’économie de marché. Mais ces fluctuations ne se seraient jamais transformées en dépression si l’Etat ne s’en était pas mêlé. Il en fut ainsi en 1929, comme il en avait été lors des dépressions précédentes de 1837, 1873 ou de 1892: un examen attentif des événements qui précédèrent ces accidents montre que, contrairement à la légende, ceux-ci n’ont jamais été le fruit d’un quelconque « laissez-faire », mais bien au contraire la conséquence d’attitudes irresponsables de la part des pouvoirs publics utilisant l’action économique et monétaire à des fins spécifiques.
On ne peut qu’être frappé par l’importance de la générosité privée dans des pays libéraux comme les Etats-Unis. On l’a un peu oublié en Europe, à cause de l’Etat providence. On y devient égoïste, parce que c’est à l’Etat de s’en occuper et qu’on paie suffisamment d’impôts pour cela… L’Etat détruit tout, même les sentiments altruistes.