
Friedrich HayekEconomiste et philosophe britannique d’origine autrichienne.
Friedrich HayekEconomiste et philosophe britannique d’origine autrichienne.
La semaine dernière, je parcourais l’actualité sur Internet, et j’apprends qu’un homme est condamné à deux ans de prison pour avoir frappé sa femme. Je suis surpris et surtout choqué. Comment un homme peut-il battre sa femme ? Pourquoi ? Et comment peut-il vivre en sa compagnie ensuite ? Enfin, comment une femme peut-elle envisager de poursuivre sa vie de couple dans de telles conditions ?
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Utopie, comme idéologie, est aujourd’hui un mot péjoratif ; et il vrai que la plupart des utopies visent à remodeler la société de fond en comble et souffrent de contradictions internes qui rendent leur réalisation impossible. Mais une image idéale d’une société qui ne serait pas entièrement réalisable, ou une conception pilote de l’ordre global à viser, n’en est pas moins la condition préalable et indispensable d’une politique rationnelle, en même temps que la contribution essentielle que la science peut apporter à la solution des problèmes de politique pratique.Friedrich Hayek (1899-1992)
Retour sur les conclusions d’un important rapport du NIPCC, intitulé « C’est la nature et non l’activité humaine qui détermine le climat ». On y apprend comment le GIEC (IPCC en anglais) présente dans ses rapports un avis orienté, faisant fi de la plus élémentaire rigueur scientifique. Les conclusions du NIPCC sont claires : l’accroissement du CO2 atmosphérique n’est pas responsable du réchauffement climatique. Et les règlements adoptés pour lutter contre le réchauffement climatique sont inutiles.
J’avais déjà eu l’occasion ici d’exprimer mon scepticisme vis-à -vis des « théories » catastrophistes du GIEC. Et vis-à -vis de tous ceux, politiciens et idéologues, qui veulent utiliser des pseudo-messages scientifiques pour amener de l’eau à leur moulin. Sans aucun scepticisme : ils assènent des convictions, plus qu’ils ne font oeuvre de diffusion d’informations.
Vincent Bénard a fait l’autre jour un article pour faire un lien[1. Rubin a déjà fait suivre l’info. Coïncidence ? Aymeric, au même moment, a publié un article intitulé « La planète va très bien, merci. »] vers le rapport du NIPCC. Qu’est-ce que le NIPCC, me direz-vous ?
Quel titre barbare ! Bon, tout le monde a au moins une fois entendu parler du GIEC[2. La page du GIEC précise que sa mission est « d’évaluer, sans parti pris et de façon méthodique, claire et objective, les informations d’ordre scientifique, technique et socio-économique qui nous sont nécessaires pour mieux comprendre les fondements scientifiques des risques liés au changement climatique d’origine humaine, cerner plus précisément les conséquences possibles de ce changement et envisager d’éventuelles stratégies d’adaptation et d’atténuation. »] (Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat). C’est le groupe qui publie régulièrement un rapport sur le réchauffement climatique, avec pour but de proposer des pistes d’actions aux décideurs. Tout le fatras politiquement correct à propos du CO2 vient de ces rapports. En anglais, le GIEC s’appelle IPCC : Intergovernmental Panel on Climate Change. D’ailleurs, c’est l’inverse : c’est l’IPCC qui, en français, s’appelle GIEC.
Le NIPCC, c’est le Nongovernmental International Panel on Climate Change. Non-GIEC, en français. Le NIPCC vient de publier un rapport très complet[3. Edité par Fred Singer, scientifique, et qui dirige SEPP] « Nature, Not Human Activity, Rules the Climate« , téléchargeable gratuitement. Ce que Vincent Bénard nous signalait, c’était que ce rapport a été intégralement traduit[4. traduction de Jean Martin, Jean-Michel Reboul et Frédéric Sommer] et est disponible en français sur l’excellent site Pensée Unique ! Je ne peux que vous conseiller d’aller le télécharger et le lire : c’est très bien écrit, direct, simple à comprendre, et il souffle dans ce texte un esprit de scepticisme et de rigueur intellectuelle qui fait plaisir. Comme je sais que vous n’avez pas forcément le temps de tout lire, je vous livre quelques passages intéressants de l’introduction et de la conclusion.
Trois questions posées, et les éléments de réponse associés. Je recopie ici intégralement les conclusions : il me semble qu’elles sont importantes, claires et relativement faciles à comprendre. Bonne lecture !
Trois questions :
Et voici quelques éléments de réponses de la conclusion de cet excellent rapport :
La conclusion se termine avec les implications pour les décideurs :
En résumé : ce rapport NIPCC contredit la principale conclusion du rapport du GIEC qui affirme que le réchauffement noté depuis 1979 est très probablement causé par l’émission des GES anthropogéniques. En d’autres termes, l’accroissement du CO2 atmosphérique n’est pas responsable du réchauffement climatique. Les règlements adoptés pour lutter contre le réchauffement climatique sont inutiles. Il est regrettable que le débat public concernant les changements climatiques, alimenté par les erreurs et les exagérations du rapport du GIEC, se soit éloigné autant de la vérité scientifique. La science est plutôt embarrassée par ce tapage médiatique alors que la raison devrait dominer ce débat aux conséquences importantes.
Pour finir, une citation du site de Jean Martin, qui a fait ce remarquable travail de traduction :
A la différence de certains, je ne crois pas que la fin justifie les moyens, même si l’on pense qu’il s’agit de sauver la planète : En utilisant une science inaboutie, on peut faire beaucoup plus de mal que de bien. S’il y a un débat scientifique sur une question, il faut l’accepter et ne pas le cacher. Un débat scientifique doit le rester et ne pas servir des (ou ses) idéaux partisans et (ou) économiques. La déontologie de la Science, c’est exclusivement de chercher et faire connaître la Vérité sans esprit de parti pris. Pour tous les hommes (et pour la planète). Lorsqu’un résultat est avéré et seulement lorsqu’il l’est, c’est aux hommes d’en tirer les conséquences en connaissance de cause ! Toute précipitation en la matière est potentiellement source de catastrophes…
A faire circuler donc ! C’est urgent, il me semble.
En parcourant hier le nuage de mots clefs[1. C’est très beau, un nuage de tags, je vous conseille d’aller y jeter un coup d’oeil] correspondant aux articles publiés ici, je me suis rendu compte que deux mots sortent du lot : libéralisme et islam[2. si on enlève Sarkozy qui ressort bien aussi, mais c’est plus un effet lié à la présidentielle passée qu’à ma « ligne éditoriale » actuelle].
Et je me suis dit que ça collait assez bien avec mes réflexions du moment : le libéralisme me parait être le modèle de société le plus en phase avec ma vision des rapports entre les humains. C’est notre société actuelle, à peu de choses près. Qu’il y ait des efforts à faire pour aller vers plus de libéralisme, n’empêche pas que la structure de notre société est tout de même libérale : individualisme, respect de la propriété privée, liberté et responsabilité. Certains veulent surfer sur le rejet, sur la misère, et sur la méconnaissance pour se positionner sur l’échiquier politique : il faut les combattre, redire la vérité, toujours éduquer. Mais ils sont minoritaires, et plutôt en déclin.
L’islam me semble être la pire des idéologiesLe Bien c’est le libéralisme, et le Mal c’est l’islam., et conduit à des sociétés violentes, totalitaires, et foulant au pied les droits de l’homme chaque jour. Et c’est la seule chose, finalement, qui m’inquiète vraiment : l’islam est un danger pour les sociétés libres et ouvertes. Il suffit de voir les sociétés islamiques, et la manière dont elles se « construisent« …Dans la vidéo postée l’autre jour, Robert Spencer[3. Spécialiste de l’islam, et directeur de JihadWatch.org] dit en substance, preuves à l’appui :
Il y a des musulmans modérés, mais il n’y a pas d’Islam modéré.
Les questions qui se posent à moi sont donc les suivantes : comment promouvoir le libéralisme, sous toutes ses formes ? Comment combattre l’obscurantisme et la violence, sous toutes ses formes ? Ce qui est sûr, c’est qu’ils sont incompatibles. Et ce qui est sûr aussi, c’est qu’il faudra bien se comporter en « anti-libéral », ponctuellement, pour lutter contre ceux qui n’aiment pas la liberté individuelle…
Ces deux mots, finalement, décrivent bien ma morale : le Bien c’est le libéralisme, et le Mal c’est l’islam.