Un meurtre au sein des renseignements, c’est grave. Il est temps de prendre la mesure du problĂšme auquel la France est confrontĂ©e (l’islamisation), et de sortir de l’inhibition de l’action. Nous sommes – devrions – ĂȘtre en Ă©tat de guerre, et utiliser les outils adĂ©quats pour lutter idĂ©ologiquement et sur le terrain.
La rĂ©alitĂ© de l’islamisation
La vie mĂ©diatique et politique est ainsi faite qu’elle se concentre souvent sur le temps court, et se focalise d’avantage sur les histoires de femmes voilĂ©es au Conseil RĂ©gional, plutĂŽt que sur les faits rĂ©cents d’un attentat commis au sein de la DRPP. Cet attentat est pourtant infiniment plus grave, et important pour ce qu’il dit de la situation du pays. De fait, il est maintenant de notoriĂ©tĂ© publique que l’infiltration des islamistes a pris une ampleur sans prĂ©cĂ©dent. En tĂ©moigne la mission dâinformation sur les services publics face Ă Â la radicalisation dont le rapport est accessible Ă Â tous (Rapport Diard & Poulliat).
En entendant Alain Bauer, Zineb El-Rhazoui (menacĂ©e de mort par les islamistes), et le juge BruguiĂšre dĂ©battre de tout cela, j’ai eu le sentiment que l’on se perd un peu dans les – salutaires et louables – prĂ©cautions propres aux Ă©tats de droit. Cela sent la technicitĂ©, le sens de la prĂ©cision, l’esprit de justesse. Et cela donne l’impression d’une forme d’impuissance. J’ai pourtant la conviction qu’il faut simplement comprendre que les outils sont lĂ Â : il suffit de prendre la mesure de ce que signifie ĂȘtre en guerre. En effet, la question n’est plus lĂ Â : ce sont nos ennemis, en nous menaçant, qui choisissent pour nous. Nous sommes en guerre parce que nous sommes attaquĂ©s, pas parce que nous aimerions la guerre.
Etat de guerre
Il existe un certain nombre de dispositions dans notre Constitution (l’article 16 prĂ©cise les mesures exceptionnelles lorsque l’on est en Ă©tat de guerre), ou dans notre droit (Ă©tat de siĂšge et Ă©tat d’urgence).
La difficultĂ© est connue : il s’agit de positionner le curseur entre deux risques. Celui de stigmatiser l’ensemble des musulmans comme de potentiels terroristes, et celui d’ĂȘtre permĂ©ables aux combattants infiltrĂ©s de l’islam politique. Le curseur est clairement, pour le moment, beaucoup trop prĂšs de la naĂŻvetĂ© que de la duretĂ© excessive. Combien d’attentats encore, avant de prendre la mesure du rĂ©el ?
Il ne s’agit pas d’un complot. Un complot, c’est secret. Il s’agit d’un projet Ă Â dimension internationale. Une action coordonnĂ©e et officielle de lâensemble des pays musulmans : StratĂ©gie de l’action islamique culturelle Ă Â l’extĂ©rieur du monde islamique. Le financement d’associations fait clairement partie de ce projet, pour pouvoir renforcer l’identitĂ© musulmane – notamment des enfants – vivant en Occident. Je n’ai pas Ă Â juger de la lĂ©gitimitĂ© de ce projet. Je sais seulement qu’il contrevient Ă Â la conservation de l’identitĂ© française.
Alexandre Del valle le dit trĂšs bien : il y a les coupeurs de tĂȘtes (les terroristes), et les coupeurs de langues (tous ceux qui braient Ă Â l’islamophobie quand la moindre critique de l’idĂ©ologie et du mode de vie islamiques est avancĂ©e). Il faut continuer de dire les choses. Il faut dĂ©clarer l’Ă©tat de guerre. Nommer l’ennemi : l’islam politique radical. Pas les musulmans, qui doivent ĂȘtre dans ce combat avec tous les amoureux de la libertĂ©. Des mesures fortes doivent ĂȘtre prises. Des mesures de lutte idĂ©ologiques d’une part, et pratiques d’autre part. Il faut lutter, dans le monde des idĂ©es, et sur le terrain. Sortir du politiquement correct.
Lutte idéologique
Comme toujours le combat des idĂ©es se joue beaucoup sur les mots. A titre personnel, je m’oppose aux piĂšges sĂ©mantiques/idĂ©ologiques suivants :
- l’Islam n’est pas qu’une religion. Dans notre culture, le mot religion dĂ©signe depuis longtemps les aspects spirituels et rituels, sans la politique. Ce n’est pas le cas avec l’Islam : l’Islam est Ă Â la fois religieux, politique et juridique
- il faut rĂ©affirmer notre culture et notre civilisation occidentale. Il faut sortir du relativisme consistant Ă Â faire croire que toutes les cultures se valent, ce qui conduit au multiculturalisme. Affirmer la valeur de sa culture n’est pas nier celle des autres, c’est rendre possible une forme de dialogue. Je suis attachĂ© Ă Â la libertĂ© individuelle, Ă Â la tolĂ©rance, Ă Â l’Ă©galitĂ© devant la Loi : rien de tout cela n’existe vraiment dans les pays non-occidentaux. Cela ne permet probablement pas de les juger pour cela (jugement nĂ©cessairement ethnocentrique), mais j’ai bien le droit d’affirmer une prĂ©fĂ©rence. A mes yeux, la culture occidentale vaut mieux que les autres. Ce nâest pas parce que les droits humains sont bafouĂ©s dans certains pays, ou que le droit positif de ces pays est en contradiction avec le droit naturel, quâil faut sâen accommoder sur le plan des idĂ©es. Ces cultures sont dans le faux, Ă©thiquement. Il convient de dĂ©noncer ces atteintes aux droits humains. Ce nâest pas faire preuve dâethnocentrisme que de dire que les droits des femmes en terre dâIslam sont bafouĂ©s, câest rappeler que les humains en terre dâislam sont nos frĂšres et nos soeurs en humanitĂ©, et quâĂ Â ce titre nous les crĂ©ditons des mĂȘmes droits naturels que nous.
- Je refuse de me laisser piĂ©ger par l’expression « extrĂȘme droite » qui sert simplement aux tenants de l’idĂ©ologie diversitaire pour tenter de museler leurs adversaires. Le RN, ou ceux qui se retrouvent affublĂ©s de cette Ă©tiquette n’ont en gĂ©nĂ©ral rien Ă Â voir avec l’imaginaire de violence, de racisme, d’anti-parlementarisme, ou de nĂ©o-nazisme que le mot vĂ©hicule.
Lutte armée
Il faut bien sĂ»r, en parallĂšle, lutter contre les combattants. Voici une liste non exhaustive de ce qu’il faudrait au minimum faire pour lutter efficacement contre l’islamisation (un certain nombre de ces actions sont probablement en cours) :
- rĂ©tablir l’ordre dans les banlieues islamisĂ©es et vivant du trafic de drogue
- interdiction des financements Ă©trangers des mosquĂ©es ; menace de rupture des relations commerciales avec les pays ayant signĂ© le fameux plan d’islamisation
- dĂ©clarer les FrĂšres musulmans comme organisation terroriste (c’est dĂ©jĂ Â le cas de la Russie, des Ă©mirats-arabes, de l’arabie saoudite et de l’Ă©gypte
- fermer toutes les mosquées salafistes/radicales
- expulser les Ă©trangers fichĂ©s S, ou connus pour leur appartenance Ă Â l’islam radical
- reprendre la main sur le monde associatif (supprimer les associations qui ne sont que des chevaux de troie de l’islam, nettoyer le monde du sport, etc..)
- surveiller toutes les mosquĂ©es, et forcer l’utilisation du français dans les lieux de cultes
- prohiber les tenues islamistes dans tout l’espace public (arrĂȘtons de faire les autruches et de croire que le voile n’est pas un Ă©tendard politique)
- pĂ©naliser toutes formes dâaccointances avec la mouvance islamiste radicale (sites, associations, rĂ©seaux, mosquĂ©es). Cela s’appelle l’intelligence avec l’ennemi
- stopper l’immigration depuis les pays musulmans
- refaire de l’assimilation le seul mode d’accession Ă Â la nationalitĂ©, et faire de l’acquisition de la nationalitĂ© la fin d’un processus, non son point de dĂ©part. Malika Sorel a tout dit dans ses livres
Ces actions demanderont un courage politique hors du commun, dont le seul moteur doit ĂȘtre la prĂ©servation de la France : de son mode de vie, de ses institutions, de sa paix, de l’unitĂ© de son peuple.
Je veux croire que la trÚs grande majorité des français, musulmans comme non musulmans, soutiendra ces actions.