Elon Musk continue sur sa lancĂ©e dans le combat pour la libertĂ© d’expression et la recherche de la vĂ©ritĂ©. Il vient avec les Ă©quipes d’xAI de mettre en ligne Grokipedia v0.1.
C’est une vĂ©ritable petite rĂ©volution qui se met en route : au lieu des pages rĂ©guliĂšrement soumises Ă des guerres Ă©ditoriales pour infliger des biais idĂ©ologiques aux pages, Grokipedia propose – c’est le projet – des pages construites par l’IA Grok, avec toutes les sources, et rĂ©digĂ©e de maniĂšre un peu moins partiale, et en tout cas centrĂ©e sur les faits. Projet Ă suivre, passionnant. Je suis allĂ© y faire un tour et ça commence trĂšs bien. Les gauchos qui modifient la rĂ©alitĂ© dans wikipedia ont du souci Ă se faire.
Ăa ne changera pas grand-chose Ă l’esprit critique qu’il conviendra de garder, mais le contenu que l’on trouvera sera beaucoup plus propre, moins polĂ©mique, plus factuel. Je vous invite Ă essayer.
Note : il y a dĂ©jĂ 885âŻ279 pages créés par Grok
CatĂ©gorie : đ Sciences
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Grokipedia
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Climat : le film
En terminant mon article prĂ©cĂ©dent, je me suis plongĂ© dans les « Community Notes » sur X, et de fil en aiguille je suis tombĂ© sur ce film trĂšs bien fait « Climate : the movie » (rĂ©alisĂ© par Martin Durkin), Ă cĂŽtĂ© duquel j’Ă©tais passĂ©. Je ne peux rĂ©sister au plaisir de le partager ici. C’est un film avec des intervenants scientifiques trĂšs intĂ©ressants (et courageux). Comme Steven Koonin.
Et, en regardant le film, j’ai eu envie d’en savoir un peu plus sur les auteurs de l’article sur l’impact du soleil sur le climat terrestre, Svensmark & Shaviv (autour de la 58Ăšme minute dans le film).
Et de fil en aiguille, je suis tombĂ© sur cette interview du remarquable Lindzen (dont je vous avais dĂ©jĂ parlĂ© ici). Que je ne rĂ©siste pas non plus Ă partager ici. On y apprend beaucoup de choses, notamment (ce que je n’avais jamais entendu avant) que l’effet de serre dĂ©termine le climat seulement dans la partie Ă©quatoriale de la Terre et beaucoup moins ailleurs. DĂ©solĂ©, celle-ci est en anglais non sous-titrĂ©… -

Les 5 méprises sur le climat
La plupart des gens ne se renseignent pas beaucoup, et d’une maniĂšre plus ou moins comprĂ©hensible, font confiance aux mĂ©dias pour s’informer. Je pense donc qu’ils se mĂ©prennent souvent, car certains « experts » mentent, par contre. Voici donc quelques-unes des mĂ©prises courantes sur le sujet du climat, vĂ©hiculĂ©es par des mĂ©dias peu rigoureux.
Un grand merci au compte X @Elpis_R, car il a fait un remarquable travail de synthÚse.Méprise sur la science
Comme je l’avais rappelĂ© ici, et comme on peut l’entendre souvent, la science nâest pas une affaire de consensus. La dĂ©marche scientifique consiste Ă formuler des Ă©noncĂ©s sur le rĂ©el (affirmation, thĂ©ories, modĂšles, etc.) et Ă les confronter Ă la rĂ©alitĂ© pour en tester la validitĂ©. Peu importe que X% de la communautĂ© scientifique soit d’accord avec une affirmation : si le rĂ©el lui donne tort, elle est fausse. L’affirmation « tous les cygnes sont blancs » est une affirmation scientifique (il est possible d’imaginer une expĂ©rience de pensĂ©e ou rĂ©elle qui la rĂ©fute). Peu importe le nombre de personnes qui l’estime juste : la dĂ©couverte d’un cygne noir suffit Ă l’invalider.
Méprise sur les échelles
Les humains en 2024 sont singuliĂšrement peu humble quand il s’agit de considĂ©rer leur juste importance dans l’univers. Une grande ville dĂ©passe dĂ©jĂ , dans l’espace et dans sa complexitĂ©, ce qu’un humain est capable de connaĂźtre : que dire alors de la Terre ? Ce que l’humanitĂ© produit de CO2 par an, n’est qu’une toute petit partie du CO2 atmosphĂ©rique (de l’ordre de 0,3%), qui n’est lui-mĂȘme qu’une petite partie des gaz Ă effets de serre de l’atmosphĂšre (notamment la vapeur d’eau, qui reprĂ©sente 10 fois la quantitĂ© de CO2). Vouloir faire croire qu’une inflexion plus ou moins marquĂ© de ces Ă©missions (jouant donc sur moins d’un dix milliĂšme en ordre de grandeur), est sincĂšrement complĂštement idiot.
De mĂȘme pour les augmentations prĂ©vues ou estimĂ©es du niveau des ocĂ©ans… les Ă©chelles Ă nouveau ont de quoi faire rire : les gens s’affolent (ou veulent affoler) avec des Ă©lĂ©vations de quelques millimĂštres ou centimĂštres, lĂ oĂč les hauteurs des ocĂ©ans ont Ă©voluĂ© par le passĂ© bien plus que cela (plusieurs mĂštres), et lĂ oĂč les grandes marĂ©es conduisent Ă des variations bien plus importantes. ProblĂšme d’Ă©chelle, Ă nouveau.MĂ©prise sur la causalitĂ©
Un principe utile dans les raisonnements – pas que scientifiques – est le principe de causalitĂ©. Il est prouvĂ© (article 111. The temperatureâCO2 climate connection:
an epistemological reappraisal of ice-core messages, Pascal Richet, article 22) que le CO2 augmente aprĂšs lâaugmentation des tempĂ©ratures, on se demande donc bien pourquoi lâaugmentation du CO2 pourrait ĂȘtre la cause de lâaugmentation de la T° ?Une consĂ©quence des deux points prĂ©cĂ©dents (le CO2 produit par les humains est nĂ©gligeable dans l’effet de 2. What Humans Contribute to Atmospheric CO2: Comparison of Carbon Cycle Models with Observations, Herman Harde, Earth Sciencesserre global, et le CO2 varie surtout en consĂ©quence des variations de T°) : les efforts fait par toutes les entreprises, sous le coup de la rĂšglementation dĂ©bile, pour mesurer et diminuer leur « bilan carbone » ne sert Ă rien (Ă part enrichir des consultants et Jancovici).
Méprise sur les faits
Avant mĂȘme toutes ces discussions, il y a une mĂ©prise plus gĂ©nĂ©rale, induite par les termes (« dĂ©rĂšglement climatique ») : A quelle Ă©poque le climat a-t-il Ă©tĂ© rĂ©glĂ© ? Tout personne de bonne constitution qui va voir les courbes de variation de T° et du climat sur la Terre sur le temps long constate que le climat a toujours fluctuĂ©, et souvent beaucoup plus vite qu’Ă notre Ă©poque. C’est un fait que le climat n’est pas « rĂ©glé », et ne l’a jamais Ă©tĂ©.
Par ailleurs, il est pĂ©nible de voir tout le monde pleurer sur lâaugmentation de CO2, car c’est une bonne pour la planĂšte : le dioxyde de carbone favorise la vĂ©gĂ©tation, et la vie sur Terre. DĂ©couvrez d’autres mensonges factuels ici : Climat : les 12 mensonges du GIEC.
Un autre exemple, pour la route ? J’entends souvent parler de la pĂ©nurie d’eau Ă cause du rĂ©chauffement. Quelle foutaise : sur la planĂšte bleue, oĂč 71% de la surface couverte l’est par de l’eau, on nous explique que l’on va manquer d’eau ? Par quelle drĂŽle de mĂ©canisme cela serait-il possible ? Encore un fait totalement douteux. Il en est de mĂȘme de l’augmentation des catastrophes climatiques (elles sont stables dans le temps merci @AssoClimatoReal).MĂ©prise sur les intentions
Toutes ces mĂ©prises ne sont possibles que parce qu’une partie des scientifiques, des mĂ©dias et des politiciens, joue un jeu de propagande politique, et non d’information et de recherche de la vĂ©ritĂ©. Les activistes du climat ne se battent pas pour la Terre, ou le climat, mais pour asservir les autres et dĂ©cider Ă leur place comment ils doivent vivre : dĂ©croissance, contrĂŽle politique et social, censure. Ce sont des dictateurs. @JP_O l’a bien montrĂ© dans Greta a tuĂ© Einstein.
Je reprends ce que j’ai dĂ©jĂ dĂ©crit ailleurs, ainsi que d’autres @FBoisard1533 :
nous sommes devant une mythologie, une foi, dĂ©rangeante dans son rejet des faits, de la rĂ©alitĂ©, et dans ses racines misanthropiques. Ce qui est flagrant, rageant, câest que ce mensonge organisĂ© est devenu une sorte de dogme diffus, officiel, mortifĂšre et proprement suicidaire. Est-ce un signe de plus dâune dĂ©cadence gĂ©nĂ©rale, ou lâun de ses moteurs principaux ? -

Le climat par les chiffres
Sous-titrĂ© « Sortir de la science-fiction du GIEC », le dernier livre de Christian Gerondeau est remarquable de concision et de pĂ©dagogie : factuel, sourcĂ©, il s’ouvre sur une sĂ©rie de 23 graphiques commentĂ©s qui mettent les donnĂ©es disponibles en image.
Si vous voulez rentrer dans le dĂ©tail du contenu, je vous invite Ă visionner cette vidĂ©o oĂč il est interviewĂ© par Charles Gave et Eric LĂ©ser de l’Institut des LibertĂ©s (discussion trĂšs intĂ©ressante et qui dĂ©passe le cadre strict de l’ouvrage que je recense) :Si vous n’avez pas le temps, et en rĂ©sumant Ă l’extrĂȘme : la quasi-totalitĂ© des discussions sur le climat, le C02 et l’impact de l’homme sont des sophismes. Les dĂ©bats sur le climat tiennent non de la raison mais de la religion : les faits n’intĂ©ressent pas les gens, ils cherchent avant tout Ă ĂȘtre dans le camp des « gentils » (ceux qui vont sauver le monde en se suicidant). Le dĂ©lire est pourtant assez simple Ă dĂ©monter, et Christian Gerondeau y parvient magistralement. Il a raison de dire, avec d’autres, que nous sommes devant la plus grande manipulation de tous les temps, dont les consĂ©quences pour les pays dĂ©veloppĂ©s sont graves.
RĂ©flĂ©chissons en nous basant sur les faits, rappelle Gerondeau. Il est rapide de montrer que les efforts faits par les humains pour rĂ©duire leurs Ă©missions de CO2 (si tant est qu’elles soient la cause d’une quelconque modification de tempĂ©rature) sont inutiles : le flux (la production annuelle de CO2 mondiale) reprĂ©sente Ă peine 1/200e du stock (la masse totale de CO2 dans l’atmosphĂšre terrestre). Faire Ă©voluer nos productions de CO2 ne sert strictement Ă rien. D’autant plus que les pays en voie de dĂ©veloppement vont augmenter leurs Ă©missions, et ils ont bien raison car cela va sauver des vies : le manque d’accĂšs Ă l’Ă©nergie, Ă l’Ă©lectricitĂ© cause des millions de victimes : nous avons fait progresser notre niveau et notre qualitĂ© de vie en utilisant plus d’Ă©nergie, ce que font aussi les autres pays. Nous sommes en train, au nom de thĂ©ories fumeuses, de nous tirer des balles dans les pieds. Et nous trouvons en plus le moyen d’ĂȘtre surpris que les autres ne nous suivent pas dans nos dĂ©lires !
Je vous invite vraiment Ă Ă©couter la vidĂ©o, et Ă lire le livre de Gerondeau. Sa position rejoint mon constat : nous sommes devant une mythologie, une foi, dĂ©rangeante dans son rejet des faits, de la rĂ©alitĂ©, et dans ses racines misanthropiques. Ce qui est flagrant, rageant, c’est que ce mensonge organisĂ© est devenu une sorte de religion diffuse, officielle, mortifĂšre et proprement suicidaire. Est-ce un signe de plus d’une dĂ©cadence gĂ©nĂ©rale, ou l’un de ses moteurs principaux ? -

Greta a ressuscité Einstein
Dans Greta a ressuscitĂ© Einstein, Jean-Paul Oury montre que les tenants de l’Ă©cologisme radical, pourtant trĂšs peu scientifique, utilisent la science comme argument dâautoritĂ© pour faire taire les rĂ©calcitrants.
Apprentis dictateurs aux manettes
Dans un premier tome â Greta a tuĂ© Einstein â, Jean-Paul Oury montrait comment lâĂ©cologisme, incarnĂ© par la jeune Greta Thunberg, Ă©tait une sorte de foi dans une Nature dĂ©ifiĂ©e, et visant en fait Ă dĂ©manteler tout ce qui fonde notre civilisation. Dans ce deuxiĂšme opus â Greta a ressuscitĂ© Einstein â, lâauteur montre que les tenants de cet Ă©cologisme trĂšs peu scientifique sont allĂ©s plus loin et utilisent maintenant la science comme argument dâautoritĂ© pour faire taire les rĂ©calcitrants. Le sous-titre dĂ©crit trĂšs bien cela : « La science entre les mains dâapprentis dictateurs. » Riche, documentĂ©, argumentĂ© et rigoureux, cet essai est Ă mettre entre toutes les mains pour comprendre notre Ă©poque, et ne pas se faire manipuler. Le schĂ©ma dâaction de ces « prophĂštes » est toujours le mĂȘme : susciter la peur devant des dangers plus ou moins avĂ©rĂ©s, abuser du principe de prĂ©caution pour empĂȘcher tout progrĂšs scientifique et technique (on ne peut jamais garantir quâune technologie est sans risque), sâappuyer sur des idĂ©ologues dĂ©guisĂ©s en scientifiques pour faire taire toute discussion au nom du consensus.
Retrouver la raison ?
Sur cinq sujets, lâauteur dĂ©ploie impitoyablement lâanalyse de ces attaques contre la raison et la science : climatocratie, covidocratie, biodiversitocratie, collapsocratie et algorithmocratie. Dans chacun des cas, les arguments des agitateurs de peur reposent sur des conjectures scientifiquement trĂšs fragiles. Sur le sujet du Covid en particulier, Oury replace fort Ă propos la discussion sur la diffĂ©rence entre Science et MĂ©decine. Il faut lire cet essai pour retrouver la raison et le goĂ»t de la controverse : rappelons le, la science nâest pas une affaire de consensus, mais de vĂ©ritĂ© (adĂ©quation avec le rĂ©el). Et il y a une raison de plus pour lire Oury : il nous permet, longues citations Ă lâappui, de dĂ©couvrir la pensĂ©e limpide et profonde dâun auteur injustement mĂ©connu, Raymond Ruyer (1902-1987). Immense philosophe des sciences, il fait partie, avec Gilbert Simondon, des rares penseurs français qui permettent de replacer la technique et la science dans une perspective anthropologique.
Cet article a d’abord Ă©tĂ© publiĂ© sur le site du magazine L’incorrect, sous le titre « Les menaces de la science politisĂ©e«Â
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Greta a tué Einstein
« Greta a tuĂ© Einstein » est un remarquable essai sur les mĂ©canismes qui nous conduisent, collectivement, Ă ĂȘtre influencĂ©s par des manipulateurs, plutĂŽt que par la science et la vĂ©ritĂ©.
La science sacrifiĂ©e sur l’autel de l’Ă©cologisme
Jean-Paul Oury, Docteur en histoire des sciences et technologies, Ă©diteur de l’excellent site European Scientist et auteur notamment sur Atlantico, signe avec « Greta a tuĂ© Einstein » un excellent essai sur les mĂ©faits de l’idĂ©ologie et du principe de prĂ©caution sur les dĂ©bats publics concernant les sujets scientifiques et techniques.
J’ai mis un peu – trop! – de temps Ă lire ce livre, car d’une part j’en connais dĂ©jĂ certains morceaux pour les avoir moi-mĂȘme traitĂ©s – beaucoup plus superficiellement – sur ce blog (par exemple sur les ondes, les nitrates, les OGM, le CO2, etc.), et d’autre part, je connais bien les travaux de Jean-Paul Oury – nous avons travaillĂ© ensemble dans notre rĂ©seau de blogueur, et j’avais dĂ©jĂ lu son trĂšs bon « OGM, moi non plus ».
Dans « Greta a tuĂ© Einstein » (le titre s’appuie sur le fait que ces deux personnages ont fait la une du Times magazine, en 1999 et en 2019), J.-P. Oury fait un parallĂšle saisissant entre le monde scientifique, et le monde des militants de l’Ă©cologisme (dĂ©ifiant la Nature). Exemples nombreux et ultra-documentĂ©s Ă l’appui, l’auteur dĂ©montre comment les activistes ont rĂ©ussis Ă pourrir les dĂ©bats, pervertir la science, Ă culpabiliser et Ă faire peur, et finalement Ă politiser la science et l’information sur les technologies. Implacable dans son analyse, il montre comment le principe de prĂ©caution, maniĂ© sans vergogne, peut facilement ĂȘtre un argument Ă opposer Ă toute innovation et Ă toute nouvelle technologie. La lecture de ces chapitres, sur ces sujets que je connais dĂ©jĂ , est rageante, dĂ©courageante… mais trĂšs instructive !Espoir ?
Fort heureusement, aprĂšs la dĂ©nonciation de ces manipulations Ă©hontĂ©es, J.-P. Oury revient sur un mouvement de fond, rĂ©el, qu’il nomme la « contre-attaque de l’Empire rationaliste ». Je constate comme lui la rĂ©alitĂ© de ces voix qui s’Ă©lĂšvent pour contrer les dĂ©lires Ă©cologistes. Je me permettrai d’en nuancer la portĂ©e, cependant, car la pĂ©riode COVID rĂ©cente a permis de constater, tout d’abord, une alliance inĂ©dite entre une partie des mĂ©dias, les GAFAMs et le monde politique pour censurer presque toute expression d’opinion divergente de la « doxa » gouvernementale. Ensuite, ces fameux acteurs de la contre-attaque n’ont pas tous brillĂ© par des prises de position rationnelles. Mais il est vrai que certaines vĂ©ritĂ©s Ă©mergent (trop tard?) sur le nuclĂ©aire, sur les OGMs, sur l’IA , sur les postures anti-rationnelles. Je ne suis pas convaincu non plus, et c’est peut-ĂȘtre un des points aveugles de l’essai, que ces membre de la contre-attaque, en France, soient tant que cela prĂȘt Ă aller dĂ©monter ces escroqueries intellectuelles que sont la « transition Ă©cologique », les « bilans carbones », et autre foutaises permanentes sur le CO2 humain qui provoqueraient des catastrophes… toujours prĂ©vues, jamais observĂ©es.
A lire … pour en discuter
Je recommande vraiment cet ouvrage, trĂšs riche et trĂšs documentĂ©, tout en restant digeste et d’une longueur raisonnable. La rĂ©flexion finale m’a paru ĂȘtre une ouverture intĂ©ressante, sur la nĂ©cessaire rĂ©conciliation entre l’Homme et la Nature. Contrairement aux affirmations stupides des amis de Greta Thunberg, il n’y a pas d’opposition entre la Nature et l’Humain. L’humain fait partie de la Nature, et il a de tout temps utilisĂ© sa crĂ©ativitĂ© et son inventivitĂ© pour limiter les contraintes subies, et ce processus est appelĂ© par l’auteur une « libĂ©ration » plutĂŽt qu’un « combat ». Il cherche, en s’appuyant sur Raymond Ruyer, une voie qui sort de la dichotomie « esprit »/ »matiĂšre », et qui redonne Ă l’Homme sa place Ă la fois singuliĂšre et dans le cosmos. Quelqu’un qui fait rĂ©fĂ©rence Ă la fois Ă Ruyer et Ă Popper dans sa conclusion ne peut pas ĂȘtre complĂštement malhonnĂȘte.