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  • De Gaïa à l’IA

    De Gaïa à l’IA

    Sous-titré « pour une science libérée de l’écologisme », le dernier ouvrage de Jean-Paul Oury, docteur en histoire des sciences et technologies, De Gaïa à l’IA, est remarquable par son ampleur, sa profondeur, et la rigueur de son analyse. Malgré quelques petits défauts, je ne saurais assez en recommander la lecture.

    L’Humanité menacée par les idéologies

    Comme toujours, ce sont les idéologies qui, portées par des personnalités radicales et excessives, sont la plus grande menace pour l’humanité. Que ces idéologies soient religieuses, technocratiques, scientistes, ou autre, cela ne change pas grand-chose : leur manière de nier le réel, et les faits, et de classer les sceptiques dans le camp du Mal, en font des leviers d’oppression et de violence. Le quatrième de couverture résume très bien le propos du livre.

    L’humanité est à la croisée des chemins. D’un côté, les idéologues de l’écologisme (l’écologie politique) nous promettent le retour à un état de nature idyllique. Ce nouveau totalitarisme cherche à imposer la décroissance et ses militants les plus extrêmes en appellent à la disparition de l’espèce humaine, considérée comme un cancer pour la planète. Les arguments scientifiques sont alors soigneusement choisis, instrumentalisés, pour correspondre à leurs conclusions. De l’autre côté, une foi aveugle dans le tout-technologique incarnée par le courant post-humaniste du transhumanisme, pourrait bientôt façonner un monde tout aussi dangereux. Celui-ci serait contrôlé et surveillé par ceux qui maîtrisent les algorithmes. Cette société de contrôle mettrait en péril nos libertés, mais également l’humanité tout entière avec le projet de la fusionner avec les machines. Après nous avoir plongé dans deux dystopies, la Collapsocratie, dictature verte décroissante, et l’Algorithmocratie, monde hyper-technologique vide de sens, cet essai cherche une voie de sortie pour l’individu. L’auteur s’interroge sur les limites de la science des ingénieurs et celle des législateurs, et nous propose un manifeste de politique scientifique en dix points dans l’objectif d’échapper aux idéologies de ce nouveau monde et retrouver la libre-responsabilité.

    Laboureur inlassable

    Vous pourrez trouver un excellent « résumé » du livre dans l’article détaillé de Francis Richard, pour le site Les Observateurs. L’ouvrage est dense, très documenté, et Jean-Paul Oury, visiblement passionné par son sujet, le travaille en profondeur. L’auteur est, dans le bon sens du terme, un laboureur. Cette thématique (libérer la science des idéologies) il la travaille depuis longtemps, et a écrit des dizaines de tribunes, papiers, et plusieurs ouvrages (dont un recensé ici : Greta a tué Einstein). Et ce travail a conduit à en faire un terrain fertile, propice à faire pousser de belles choses.
    Et c’est ce qui donne la très grande force à l’ouvrage : d’une part son auteur ne fait jamais l’économie d’aller regarder de près, en en épousant la logique pour mieux les désamorcer, les arguments de ses adversaires. Il ne fait jamais l’économie non plus, d’aller regarder et comprendre les oppositions philosophiques sous-jacentes aux discussions, pour mieux comprendre les grands paradigmes de pensée qui sont à l’œuvre. Il se dégage toujours de ces réflexions une position rationnelle, scientifique et ouverte, cherchant la voie du milieu, réaliste, pragmatique sans négliger les idéaux de liberté. Et sachant toujours séparer les disciplines : la politique et la science, la philosophie et l’épistémologie, et en fin d’ouvrage, la politique scientifique (à l’échelle d’un pays) et la science. Cette rigueur intellectuelle est probablement ce qui rend cet ouvrage indispensable.

    Petits défauts ?

    Comme je connais l’auteur, et après avoir partagé les raisons de lire cet ouvrage, il me paraît important de souligner quelques faiblesses (à mes yeux) de l’ouvrage, et quelques points de désaccords. Ils sont minimes :

    • Les œuvres comme les gens ont toujours (?) les défauts de leurs qualités. Le côté très documenté, très systématique du livre, le rend aussi un peu touffu, foisonnant, pleins de circonvolutions. Je ne parle pas du style, qui est très clair et facile à suivre, mais du cheminement de pensée et du plan général. Il manque à mon sens un travail d’édition à ce livre, pour en canaliser la force, et le rendre un peu plus synthétique.
    • A certains moments, et je pense dans un louable souci de transparence, l’auteur partage des motivations personnelles. C’est à la fois intéressant et utile, mais cela aurait mérité d’être regroupé dans une section spécifique.
    • Sur le sujet du CO2 et de son impact sur le climat, l’auteur, écrit un chapitre assez drôle puisqu’il commence par faire comme s’il s’était converti à une nouvelle religion pour finir par faire une démonstration magistrale qu’a minima un esprit lucide doit constater que débat scientifique il y a sur la question. Seulement, ce faux aveu, s’avère n’en être pas un. En fin d’ouvrage Jean-Paul Oury écrit que l’énergie doit être « décarbonée ». Ce qui montre, à mon avis, que malgré le débat scientifique réel sur le sujet, l’auteur a choisit un « camp ». Et ce faisant il se tire une balle dans le pied. Tout l’édifice « décroissant » de l’écologisme repose, in fine, sur cette entourloupe intellectuelle et scientifique, financée à coup de milliards et de censure. Il s’agit là d’un point de profond désaccord : où est passé l’esprit rationnel si, sur un sujet où les scientifiques ne sont pas d’accord, on prend des décisions politiques en faisant comme s’ils l’étaient ?

    A mettre entre toute les mains

    Ces petits points de discussions ne changent pas vraiment la donne : ce livre est remarquable, et l’on souhaiterait qu’il trouve une audience large, des relais médiatiques (parmi ceux, nombreux, que JP Oury cite), et que des politiciens (certains comme David Lisnard, cité dans l’ouvrage, sont déjà visiblement dans la même logique) prennent en compte ce Manifeste pour une vraie politique scientifique, débarrassée de l’idéologie, pragmatique et au service des citoyens.

  • Gaïapocalypse

    Gaïapocalypse

    Il faut sauver la planète ! Ce pourrait être le mot d’ordre qui va avec la première « fable immorale » de la série, Gaïapocalypse. Voyons donc quelle est sa structure de base, et en quoi elle est immorale.

    Gaïapocalypse

    Cette fable pourrait être résumée ainsi :

    Il était un fois une belle planète, riche de ressources, où toutes les espèces vivaient en harmonie. Mais un jour, de méchants hommes, forts de leur technique, avides de pouvoir, commencèrent à l’exploiter. Ils pillèrent tellement les ressources naturelles, ils émirent avec leurs machines tant de CO2, que le climat se dérégla. Les glaciers commencèrent à fondre, des espèces d’animaux disparurent, et la température devient si chaude que des zones entières de la planète devinrent inhabitables. La trajectoire était connue : elles deviendraient tellement inhabitables que cela allait provoquer des migrations massives, qui créeraient des conflits un peu partout, en plus des morts causés par les catastrophes naturelles. Heureusement, les humains n’étaient pas tous mauvais comme cela : quelques âmes désintéressées, soucieuse de préserver cet environnement si agréable et si doux, trouvèrent un moyen d’arrêter les dégâts, et d’empêcher les méchants de nuire à l’environnement. Il fallait limiter l’utilisation des ressources, les émissions de CO2, la pollution, et la planète serait sauvée ! Il commencèrent donc à restreindre l’activité humaine, à limiter l’exploitation des ressources non renouvelables, et avec des efforts intenses, ils parvinrent à sauver la planète ! Ces combattants du climat devinrent de véritables héros, des bienfaiteurs de l’humanité.

    Modèles mentaux

    Quels sont les schémas mentaux véhiculés ou utilisés par cette « fable » ? Ils sont nombreux :

    • l’homme peut causer des dégâts à son environnement
    • certains hommes sont avides et s’en foutent de l’environnement dans lequel ils vivent
    • les ressources peuvent être divisée en non-renouvelables et renouvelables
    • la nature est initialement bonne
    • la plupart des humains sont néfastes par leur activité à la planète
    • le CO2 produit par les humains cause un réchauffement du climat qui a des conséquences désastreuses
    • il est possible de prévoir le climat futur
    • les humains peuvent avoir un impact (quel que soit le sens) sur le climat de la planète

    La morale de la fable jamais tout à fait explicitée est claire : il faut empêcher les humains de vivre comme bon leur semble, sinon la planète va devenir inhabitable. C’est une question de survie, donc il n’y pas de limites à ces restrictions.

    Séparer le vrai du faux

    Les trois premiers points de la liste ci-dessus sont vrais. Les autres sont tous des affirmations qui sont fausses. Cette fable est donc un tissu de mensonge, qui justifie (c’est la morale) de contraindre sans fin l’action humaine pour servir un objectif inexistant. Pourquoi inexistant ? Car si nous ne pouvons pas prouver que les humains ont un impact sur le climat, qu’est-ce qui permettra de savoir que les contraintes doivent s’arrêter ? Il est par ailleurs très clair que les modèles utilisés par le GIEC n’ont aucune valeur scientifique : comment expliquer, s’ils en avaient une, qu’ils ne font que se tromper depuis 30 ans sur leurs prévisions ? A tel point que les militants de cette « cause » (sauver la planète à tout prix) ne parlent plus désormais de « réchauffement » mais de « dérèglement » climatique. La vérité, c’est que le climat a toujours changé, que les hommes s’y sont plus ou moins bien adaptés, et que personne ne peut montrer que nous pouvons y changer quoi que ce soit…Pour avoir des arguments sérieux, je vous propose d’aller sur l’excellent site Mythe, Mancies & Mathématiques lire la traduction d’un article reprenant les arguments d’un prix Nobel de Physique (1973), Ivar Giaever, signataire, avec 1400 autres scientifiques, d’une déclaration très claire :

    Il n’y a pas d’urgence climatique
    Ce message urgent a été préparé par un réseau mondial de 1400 scientifiques et professionnels. Les sciences du climat doivent être moins politisées, tandis que les politiques climatiques doivent s’inspirer davantage de la science. Les scientifiques doivent tenir clairement compte des incertitudes et des exagérations dans leurs prédictions de réchauffement climatique, tandis que les dirigeants politiques devraient évaluer de façon dépassionnée les coûts réels ainsi que les bénéfices projetés de leurs mesures.

    • Des facteurs naturels aussi bien qu’anthropiques causent le réchauffement
      Les archives géologiques révèlent que le climat terrestre change depuis que la planète existe, avec des phases naturelles chaudes et froides. Le Petit Âge glaciaire n’ayant pris fin que vers 1850, il n’est pas surprenant que nous connaissions à présent une période de réchauffement.
    • Le réchauffement est beaucoup plus lent que prévu
      Le monde s’est réchauffé à une vitesse moitié moindre que celle que le GIEC avait prévu en se fondant sur la modélisation du forçage anthropique et de l’équilibre radiatif. Cela nous indique que nous sommes encore loin de comprendre le changement climatique.
    • Les politiques climatiques s’appuient sur des modèles inadéquats
      Les modèles présentent de nombreuses lacunes et ne constituent pas, même de loin, des outils valables pour une politique mondiale. Ils exagèrent l’influence des gaz à effet de serre tels que le CO2. De plus, ils ignorent le caractère positif d’une atmosphère enrichie en CO2.
    • Le CO2 est la nourriture des plantes, le fondement de toute vie sur Terre
      Le CO2 n’est pas un polluant, il est en réalité essentiel à la vie sur Terre. La photosynthèse est un immense bienfait. Davantage de CO2 est un bénéfice net pour la nature, car celui-ci verdit la Terre. Le CO2 additionnel dans l’air a favorisé la croissance de la biomasse végétale à l’échelle globale. Il a également un effet positif sur l’agriculture, dont les rendements augmentent dans le monde entier.
    • Le réchauffement climatique n’a pas accru les catastrophes naturelles
      Il n’y a aucune preuve statistique que le réchauffement climatique intensifierait les ouragans, les inondations, les sécheresses et autres catastrophes naturelles, ni qu’il les rendrait plus fréquentes. Il existe en revanche des preuves abondantes que les mesures de limitation des émissions de CO2 sont à la fois néfastes et coûteuses.
    • Les politiques climatiques doivent tenir compte des réalités scientifiques et économiques
      Il n’y a pas d’urgence climatique. Il n’y a donc aucun fondement à la panique ou l’alarmisme. Nous nous opposons fermement aux projets à la fois néfastes et irréalistes qui viseraient à réduire à zéro les émissions de CO2 en 2050. À l’avenir, si la science crée de nouvelles connaissances et la technologie crée de nouvelles capacités, et elles le feront certainement, nous aurons amplement le temps d’actualiser nos politiques. L’objectif d’une politique globale doit être celui de la prospérité pour tous, grâce à une énergie fiable et bon marché. Ce n’est que dans une société prospère qu’hommes et femmes ont accès à une bonne instruction, que les taux de naissances sont modérés et que les gens prennent soin de leur environnement.

    Pourquoi est-ce immoral ?

    C’est une honte morale également car cette fable s’appuie sur une vision totalement délirante de la puissance de l’homme (« nous pouvons changer le climat »), en créant de facto une angoisse insurmontable (en rendant les gens responsables d’un truc auquel on ne peut probablement rien).
    Quand on raconte n’importe quoi, on finit par inventer des indicateurs bidons : bilan carbone, jour du dépassement, qui ne mesurent rien d’autre que la volonté de ces militants « écologistes » de nous empêcher de vivre comme nous le souhaitons.
    Ces « écolos » de pacotille finissent par être eux-mêmes ceux qui créent le plus de dégâts sur l’environnement : arrêt du nucléaire pour reprendre l’exploitation du charbon, pose d’éoliennes qui saccagent l’environnement et les paysages sans apporter le moindre gain énergétique. Ils participent à focaliser tout le monde sur un non-sujet (le CO2), alors qu’ils devraient s’intéresser vraiment aux problèmes d’environnement (pollutions, dégradations variées de l’environnement, cycles de vie des matériaux, etc…). Mais ce n’est pas ce qui leur tient à coeur, bien sûr. L’écologie est un masque qui leur sert – bien mal – à dissimuler leur totalitarisme auto-destructeur, suicidaire, qui inculque à nos enfants des angoisses infondées, et une détestation générale de l’action humaine. Cette fable est immorale. Bas les masques.

  • Les sauveurs criminels

    Les sauveurs criminels

    Il y a un tel effondrement du pays qu’il est difficile de rester serein. Entre le peuple qui n’a plus l’esprit critique pour résister au déferlement de semi-vérités, de faussetés, de mensonges, d’histoires que l’on fait passer pour des faits, et la caste politico-médiatique qui les produit et se moque ouvertement de nous, il y a de quoi désespérer. Charles Gave a raison, il n’y a que trois possibilités concernant nos dirigeants : soit ils sont incompétents/imbéciles, soit ils ont un plan caché inconnu de nous, soit ce sont simplement des crapules qui nous volent. Il n’est pas exclu que ce soit un savant mélange des trois à  la fois, selon les personnes et le contexte.

    Je voulais utiliser le titre « pompier pyromane », mais ça ne collait pas. Un pompier qui met le feu a les moyens de l’éteindre. Macron et sa clique de beaux-parleurs n’ont pas les moyens de stopper les problèmes qu’ils créent. Mais ça ne l’empêche pas de continuer les effets de manche pitoyables, ridicules, en jouant à  chaque fois du même mécanisme : j’agite une peur, une catastrophe, j’utilise les serviles caisses de résonance médiatiques pour marteler le message et amplifier l’émotion, et puis je me présente comme un sauveur supposément rationnel. Oh : ce n’est pas le seul bien sûr à  faire cela. Mais depuis son début de règne, il faut reconnaitre qu’il fait très fort. Soit les dangers sont de faux dangers, soit les solutions apportées sont ridicules…

    En guerre contre le COVID : deux ans d’aberrations en tous genres, dont nous n’avons pas fini de comprendre les ressorts. En guerre contre le réchauffement climatique : prenant la suite de ses minables prédécesseurs, il a acheté les voix des écolos en enclenchant la destruction de notre parc nucléaire pour des moulins à vent.En guerre contre le réchauffement climatique : prenant la suite de ses minables prédécesseurs, il a acheté les voix des écolos en enclenchant la destruction de notre parc nucléaire pour des moulins à  vent. En guerre contre le méchant Poutine : tout est bon pour se donner une stature présidentielle, et après les mises en scènes de pré-campagne, on ne peut que constater toute l’étendue de l’absence de stratégie diplomatique, qui se résume à  des coups de menton. En guerre contre la pauvreté et les inégalités : fabriquons donc de la monnaie et endettons-nous comme des malades sans investir, ça va être être probablement efficace pour gérer l’inflation. En guerre contre l’insécurité : mettons un wokiste à  l’Education Nationale, ça va forcer les racailles défrancisées à  rentrer dans le rang.

    Faux dangers

    Nous n’avons pas le pouvoir de changer cela. Nous pouvons par contre rester lucides et fermes sur la vérité, en commençant par réfuter les supposés désastres dont ces « sauveurs criminels » prétendent nous protéger. Le COVID ne méritait pas tout le délire que l’on a monté dessus. Les chiffres sont là , pour qui veut les voir. Les vaccins n’ont probablement pas servi à  quoi que ce soit, à  part peut-être pour les plus fragiles. Les confinements étaient inutiles, et contraire à  nos principes. La planète n’a pas être sauvée : le CO2 n’est pas un polluant, et il n’y pas de corrélation établie entre les niveaux de CO2 et la température de la planète. Encore moins si l’on considère le CO2 anthropogène. Les conflits entre la Russie et l’Ukraine ne nous concernent pas en direct, et il est ridicule de s’y jeter comme si nous n’avions pas à  défendre d’abord et avant tout nos intérêts. On peut condamner l’invasion de l’Ukraine, tout en rappelant le non-respect des accords de Minsk par les Ukrainiens. On peut réfléchir sur le sujet, sans avoir à  être supporter d’un ou l’autre de ces pays. On a bien le droit de préférer des manoeuvres de négociations ramenant la paix, plutôt que l’escalade vers une guerre élargie qui détruirait toute possibilité d’une vraie Europe.

    Irresponsables

    Toutes ces peurs agitées, toutes ces décisions absurdes prises par des gens déconnectés de leur peuple, minent le peu de confiance qui reste envers les institutions. Car, ne nous trompons pas : ils ne rendent jamais de compte à  personne, ni de leur mensonges, ni de leur incompétence, ni de leurs fautes stratégiques. Les maigres contre-pouvoir que je croyais en place ont montré à  plusieurs reprises qu’ils ne jouaient pas leur rôle. Les médias sont pour la plupart achetés par le pouvoir, soit financier, soit politique, et main dans la main avec les plateformes de réseaux sociaux cachent une partie du réel, au lieu de le montrer pour pouvoir l’analyser. Le Parlement ne contrôle pas l’action du gouvernement, ni le Sénat. Le Conseil constitutionnel sert de chambre d’enregistrement et de validation des conneries des autres. Toutes ces illustres sommités modifient la Constitution comme s’il s’agissait d’un vulgaire texte règlementaire : pas étonnant qu’on n’en respecte plus l’esprit. L’affaissement moral est profond : le mensonge et l’idéologie sont devenus les règles de la communication, l’irresponsabilité est devenue la règle de l’action. Ils ne seront jamais jugés. La justice a déjà  du mal à  condamner des racailles multirécidivistes étrangères, comment pourrait-elle s’attaquer à  un ministre de la santé véreux ? L’affaissement moral est profond : le mensonge et l’idéologie sont devenus les règles de la communication, l’irresponsabilité est devenue la règle de l’action. Espérons que cet affaissement n’est pas inexorable. Formons nos enfants à  l’esprit critique, et préparons-nous pour des temps difficiles, crépusculaires.

    Le pauvre peuple ronge son frein. Ces faux sauveurs, mettant en scène de faux dangers, sont de vrais criminels, qui détruisent le pays, et nuisant à  l’intérêt de la Nation. Rien que la loi de fermeture de 12 réacteurs nucléaires devrait conduire ses auteurs et promoteurs à  se faire lourder, car elle est bâtie sur des foutaises intellectuelles, des billevesées pseudo-scientifiques. Qui peut entamer une procédure de destitution de Macron ? Maxime Tandonnet a raison : cela rappelle bien malheureusement que nous ne sommes pas sorti de l’état d’esprit décrit par Marc Bloch dans L’étrange défaite, ou par Pierre Mari dans En pays défait. Nos « élites » sont minables, et anti-patriotiques.

  • La règle d’or

    La règle d’or

    Règle d’or

    Connaissez-vous la règle d’or ? Egalement connue comme règle de réciprocité, c’est « simplement » la règle qui consiste à  reconnaitre autrui comme une personne à  part entière, et à  limiter notre propre liberté pour ne pas lui porter préjudice. Et à  faire preuve de compassion. Le rabbin Hillel l’Ancien, à  qui l’on demandait de résumer la Torah l’avait formulé ainsi :

    Ce qui est détestable à  tes yeux, ne le fais pas à  autrui. C’est là  toute la Torah, le reste n’est que commentaire. Maintenant, va et étudie.

    Il me semble que cette règle morale est essentielle, vitale, et qu’elle ouvre le champ conceptuel à  ce qu’est la liberté : l’action avec des limites, ces limites étant posées par le droit d’autrui à  ne pas être emmerdé. Reconnaitre l’autre comme un égal, un frère, libre, et ne pas lui infliger ce que je ne voudrais pas moi-même que l’on me fasse. Liberté, Egalité, Fraternité.

    Parabole du Bon Samaritain

    On retrouve une prolongation de cette idée dans la parabole du Bon Samaritain :
    Un docteur de la loi se leva, et dit à  Jésus, pour l’éprouver : Maître, que dois-je faire pour hériter la vie éternelle ? Jésus lui dit : Qu’est-il écrit dans la loi ? Qu’y lis-tu ?
    Il répondit : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta force, et de toute ta pensée ; et ton prochain comme toi-même. Tu as bien répondu, lui dit Jésus ; fais cela, et tu vivras. Mais lui, voulant se justifier, dit à  Jésus : Et qui est mon prochain ?
    Jésus reprit la parole, et dit : Un homme descendait de Jérusalem à  Jéricho. Il tomba au milieu des brigands, qui le dépouillèrent, le chargèrent de coups, et s’en allèrent, le laissant à  demi mort.
    Un sacrificateur, qui par hasard descendait par le même chemin, ayant vu cet homme, passa outre.
    Un Lévite, qui arriva aussi dans ce lieu, l’ayant vu, passa outre.
    Mais un Samaritain, qui voyageait, étant venu là , fut ému de compassion lorsqu’il le vit.
    Il s’approcha, et banda ses plaies, en y versant de l’huile et du vin ; puis il le mit sur sa propre monture, le conduisit à  une hôtellerie, et prit soin de lui. Le lendemain, il tira deux deniers, les donna à  l’hôte, et dit : Aie soin de lui, et ce que tu dépenseras de plus, je te le rendrai à  mon retour.
    Lequel de ces trois te semble avoir été le prochain de celui qui était tombé au milieu des brigands ? C’est celui qui a exercé la miséricorde envers lui, répondit le docteur de la loi. Et Jésus lui dit : Va, et toi, fais de même.
    Evangile selon Luc

    C’est la formulation positive de la même idée : « Aime ton prochain comme toi-même ». Les deux formulations ne sont pas équivalentes, sur le plan de la logique ou sur le plan de la morale. Ne pas faire aux autres ce qu’on ne voudrait pas que l’on nous fasse, c’est la liberté. Aimer notre prochain comme nous-mêmes, c’est la fraternité, et la miséricorde. L’une pose des limites à  notre action, l’autre exhorte à  oeuvrer pour autrui, à  être son prochain.

    Et si nous redevenions moraux ?

    En ces temps complexes, où la liberté n’a plus tant que ça d’attrait, et où la pauvre sécurité sanitaire, à  base de masques, d’auto-autorisations, d’affichage de vertu, a fini par devenir l’alpha et l’omega de mes concitoyens, j’aimerais qu’ils repartent de là . Qu’ils reprennent goût pour la liberté, et pour la vérité. Qu’ils se secouent les puces et arrêtent d’écouter uniquement la litanie enfermante et toxique du couple infernal gouvernants/mass medias. Est-ce que votre coeur saigne en voyant les enfants de 6 ans masqués toute la journée à  l’école ? Est-ce que votre âme se fige à  l’évocation de ces millions de français à  qui l’on interdit, simplement, de faire leur métier pour pouvoir vivre, librement, sans causer de tort à  personne ? Est-ce que votre raison déraille en constatant les mensonges insupportables de ces groupes parasites ? Est-ce que la colère vous étreint en voyant ceux qui sont censés assurer protection et justice laisser circuler librement parmi nous des ennemis sanguinaires ? Est-ce que votre bon sens explose en constatant que les fraudes sont légions, et jamais corrigées ? Si non : Etes-vous donc totalement anesthésiés, ou aveugles ? Si oui : qu’attendez-vous pour le dire, le crier ? Car soyons bien clair : toutes ces choses – brimades, mensonges, coercition injuste et technocratique, lâcheté coupable – sont immorales, à  l’aune de la règle d’or. Les accepter, c’est se renier un peu chaque jour, en silence. Commençons par nous dire la vérité. N’achetons pas une forme de paix sociale en disant jamais rien, pour ne pas être jugés. C’est un mauvais pari : cela ne change pas l’échéance, cela la retarde, simplement. La vérité, la liberté valent mieux que cela.

    Amis, repartez de la règle d’or. Elle contient une bonne part de la sagesse et de l’humanité qui sont en train, inexorablement si nous ne changeons pas les choses rapidement, de nous quitter.

  • Gabegie généralisée

    Gabegie généralisée

    Le mot a été inventé, dirait-on, pour décrire la situation française actuelle :

    Gabegie subst. fém. : Désordre provenant d’une mauvaise gestion financière ou autre dans un pays, une administration ou une entreprise.

    Constat

    Je risque une image. Les politiciens sont comme des boulangers qui feraient un pain dégoutant, avec le monopole sur la ville, et qui trouveraient le moyen d’enguirlander les clients qui rentrent dans la boulangerie sur la couleur de leurs chaussures, ou le choix du journal qu’il tiennent à  la main. Le bon sens conduirait à  rapidement leur expliquer qu’ils pourraient commencer par faire du bon pain, et nous lâcher la grappe. Que les politiciens commencent par faire bien leur boulot, avant de donner des leçons de morale permanentes aux français ! Faire du pain, pour un politicien, c’est assurer de manière impeccables les fonctions régaliennes, centrales de l’Etat.

    • Sécurité : les actes de violences sont au plus haut. 120 attaques au couteau par jour en France. C’est la première des missions régaliennes : assurer la sécurité des citoyens. Et je ne parle pas des zones de non-droit.
    • Immigration : un des sujets majeurs pour l’avenir de la société. Toujours pas d’assimilation obligatoire, toujours pas de politique claire, toujours plus de clandestins, mineurs ou non, en droit d’asile ou non. Source de tension quotidienne, jamais pris en charge par les politiciens qui l’ont abandonné comme un thème maudit au Rassemblement National.
    • Justice : justice à  l’abandon, instrumentalisée par l’idéologie, sans aucun suivi dans le temps des peines. Toujours pas de place de prison construites, malgré le manque souligné 1000 fois.
    • Diplomatie & Défense : toujours moins de moyens pour l’armée, politique internationale illisible (on fait la fine bouche ou les malins avec la Russie et les US, ou encore Israël, qui sont tous nos alliés naturels et historiques, tout en s’acoquinant avec des dictatures sanguinaires, on déploie nos troupes là  où elle ne devraient plus être depuis longtemps)
    • Education : l’école publique est en ruine, avec des professeurs toujours plus mal payés, toujours moins nombreux relativement aux administratifs, et soumis, via l’immigration, à  des populations de moins en moins en capacité, et en volonté, d’assimiler les savoirs transmis.
    • Santé : j’ai déjà  parlé de la gestion de la crise du COVID, désastreuse, et axée sur la peur. Comte-Sponville en parle mieux que moi.

    Pour comprendre le niveau de gabegie, il faut écouter Charles Prats :

    Oui, vous avez bien entendu : des millions de fausses cartes vitales en circulation, la moitié des pensions de retraites versées à  des gens nés à  l’étranger, un des fondateurs de l’Etat islamique inscrit à  la Sécu Française avec des faux documents belges. Scandaleuse Gabegie.
    Il est temps de dire aux politiciens : « Faites votre boulot, et nous ferons le nôtre. »
    Où va l’énorme quantité d’argent prélevée aux français ?
    Si les membres du gouvernement se considèrent comme les représentants non plus des contribuables, mais des bénéficiaires de traitements, appointements, subventions, allocations et autres avantages tirés des ressources publiques, c’en est fait de la démocratie. Von Mises

    Diagnostic

    Comment tout cela est possible ? Je vois deux raisons majeures à  cette état de fait : le refus du réel, et le choix permanent du présent. Une logique d’enfant, en fait.

    Idéologie

    Le fond idéologique qui rend ces dérives possibles, c’est à  mon sens le refus du réel, et la crainte maladive de toute discrimination. Discriminer, c’est distinguer ce qui est différent. Par crainte d’être taxés de racisme, la classe politique et médiatique n’ose plus montrer les aspects négatifs de l’immigration et du multiculturalisme. Tout se vaut, tout devient interchangeable. Les idées sont molles, et ne se confrontent plus au réel. C’est l’idéologie dans toute sa splendeur. Posture, affichage. L’important est d’avoir l’air bien comme il faut. J’invite ceux que ça intéresse à  regarder l’excellent débat entre Zemmour et Bauer chez Christine Kelly. Ils reviennent sur cette lente dérive vers l’acceptation du multiculturalisme et la négation de nos racines. Si tout se vaut, notre culture ne vaut pas mieux ou pas moins bien que celle des algériens, ou des sénégalais.
    Refuser le réel, c’est aussi refuser la mesure du réel. Il n’y a pas d’évaluation des politiques publiques, ou alors elles sont mises au placard (celle de la Cour des comptes, notamment). Sans discrimination, discernement, et sans accroche avec le réel, la pensée est folle.

    Imprévoyance

    Le deuxième pilier de cette folie est un incroyable égoïsme. La rhétorique des politiciens trouve toujours une crise (financières, militaire, sanitaire, etc…) pour expliquer que la dette continue d’augmenter. C’est une savante (?) manière de cacher la triste réalité : nous faisons collectivement le choix du présent contre l’avenir. Nous voulons tout tout de suite, les suivants payeront. Cette rhétorique de la crise permanente, en plus de nous endetter, met également toujours au centre des discussions des maux, plus ou moins réels, et contribuent donc à  une ambiance délétère pessimiste au possible, centrée sur les problèmes et jamais sur ce qui fonctionne. En misant systématiquement sur ce qu’on peut faire tout de suite, même si on n’en a pas les moyens, on maintient le pays dans un état d’imprévoyance coupable, qui repousse sans cesse la résolution des problèmes.

    Traitement ?

    Le problème le plus urgent de notre temps, pour ceux qui mettent en première urgence la préservation des institutions démocratiques, consiste à  restreindre le champ du processus d’achat des votes.
    W.H. Hutt (1899 – 1988) Economiste anglais

    La solution, simple sur le papier, est donc de faire revenir l’Etat sur ses missions régaliennes et limiter fortement son intervention dans tous les autres domaines. Il faut donc remettre sur la table les sujets suivants :

    • Où est la limite à  l’action de l’Etat ? J’attends de l’Etat qu’il assure ma sécurité (physique et au sens de défense de mes droits), mais pas qu’il me dise quoi consommer, ou avec qui et comment je dois vivre, ou comment je dois me protéger contre un virus.
    • Comment évaluer l’action de l’Etat, et responsabiliser ceux qui mettent cette action en oeuvre ? Un politicien peut endetter le pays, sans jamais en subir les conséquences…l’irresponsabilité ne peut plus être la règle.
    • Comment opérer la transition vers moins et mieux d’Etat ? Choc fiscal, ré-allocation des moyens entre les ministères, suppression des ministères inutiles, etc…

    L’ampleur du chantier semble incommensurable. Le premier pas, c’est de commencer à  dire les choses telles qu’elles sont, à  exiger des comptes de nos politiciens. La vérité avant tout. Pour sortir de la gabegie généralisée.

    A une époque de supercherie universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire.

    George Orwell (1903-1950)
    Ecrivain, essayiste et journaliste britannique.

  • Les Français sont-ils des cons ?

    On peut se poser la question. En effet, entre les 35h qui sont toujours là , mais de moins en moins (tant mieux), et l’ISF qui est toujours là , mais de moins en moins là  (tant mieux), on a franchement l’impression que les membres du gouvernement ne sont pas capables de faire la pédagogie toute simple des bases de l’économie, pour aller vite et fort vers la rupture promise.
    Oui, en laissant les gens négocier leurs contrats, on responsabilise les gens, et on leur redonne la liberté de travailler comme ils l’entendent. Dans les pays où cela s’est fait (par exemple la Nouvelle-Zélande dans les années 80), les gens ont choisi majoritairement de négocier eux-mêmes directement leur contrat, et non pas de se reposer sur les accords de branches comme ils en avaient la possibilité.
    Oui, en diminuant les impôts, y compris pour les plus riches, on favorise la création de richesses, on incite les entrepreneurs à  prendre des risques (puisqu’ils pourront garder un peu plus ce qu’ils auront créé). Et cela finit rapidement par augmenter l’assiette de l’impôt, et donc cela conduit, non pas à  diminuer les ressources de l’Etat (et donc les possibilités de solidarité), mais bien à  les augmenter. Moins d’impôts pour tout le monde, moins d’impôts pour les plus riches, cela signifie dans les faits, plus d’emplois, plus d’argent pour l’Etat, et plus de liberté. Les gens qui expliquent à  chaque détour de discussion que « diminuer les impôts des riches, c’est un cadeau fait aux classes aisées sur le dos des pauvres » sont des menteurs. Les humains sont raisonnables : ils intègrent dans leur comportement les signaux de leur environnement. C’est aussi bête que cela. Si en produisant 100, l’Etat me prend 60, j’ai moins de raison de le faire que s’il ne m’en prend que 30. Il y a aura donc d’autant plus de richesses produites, et de gens incités à  le faire, que les impôts seront bas. Et il y aura donc, dans la foulée, plus de richesses à  répartir, plus de revenus pour la solidarité collective. Est-ce si difficile à  comprendre ?
    Tout cela est simple ; et prouvé puisque les exemples de pays ayant suivis cette voie sont nombreux. Qu’attendent les politiques français pour tenir ce discours ? J’ai le sentiment de vivre dans un pays où la vérité fait peur, parce qu’une bande de religieux marxistes désinforme tout le monde à  longueur de journée. J’ai le sentiment d’un gouvernement qui manque singulièrement de virilité dans la mise en oeuvre de la politique pourtant majoritairement plébiscitée un an plus tôt.
    Je ne sais pas si les français sont cons ; mais, de deux choses l’une : soit on leur parle comme si c’était le cas, soit ceux qui leur parlent le sont.