CatĂ©gorie : đŸ›ïž Politique

  • 2 vidĂ©os essentielles

    2 vidéos essentielles

    Je ne résiste pas au plaisir de vous partager deux vidéos que je trouve particuliÚrement intéressante, et dont les contenus sont essentiels.

    • Charles Gave & Etienne Chouard : La disputatio sur l’excellente chaĂźne TVLibertĂ©s. DĂ©bat passionnant que j’avais loupĂ© et dont la discussion est toujours tout Ă  fait pertinente. Il y est question de dĂ©mocratie, d’Europe, de souverainetĂ©.
    • Une passionnante vidĂ©o de Monsieur Phi (ChatGPT rĂȘve-t-il de cavaliers Ă©lectriques)qui continue Ă  explorer l’IA (dans le cas prĂ©sent avec les Ă©checs), et oĂč l’on voit qu’il est possible de montrer que les rĂ©seaux de neurones des IA, grĂące Ă  des sortes de « sondes », ont bien des sortes de « reprĂ©sentations du monde ». Tout Ă  fait vertigineux.

    Dans des registres trÚs différents, ces deux vidéos sont trÚs riches, et utiles. Bon visionnage.

  • Les 6 blocs, et la honte

    Les 6 blocs, et la honte

    La rhĂ©torique Ă©lectorale actuelle, facilitĂ©e par les « alliances » et adoptĂ©e par tous (car permettant de densifier la nature conflictuelle des enjeux), en prĂ©sentant trois grandes forces en prĂ©sence (Union de la Gauche, Ensemble, et Rassemblement National & alliĂ©s) nous fait encore et toujours manquer une partie de la rĂ©alitĂ© (sujet dĂ©jĂ  abordĂ© dans dĂ©ni des centres). Il n’y a pas trois blocs, mais bien 6 (dont certains presque vides), qu’il est utile de considĂ©rer et de distinguer, malgrĂ© les alliances.

    Les 6 blocs

    Commençons par nous entendre : je garde le terme « extrĂȘme » pour dĂ©signer des mouvances politiques violentes, anti-parlementaristes (ne respectant les urnes que si elles leur sont favorables), et vĂ©hiculant des idĂ©es intolĂ©rantes Ă  l’Ă©gard de certaines catĂ©gories de citoyens, sur la base non de leurs actes mais de leur appartenance Ă  un groupe social, culturel ou ethnique.

    • L’extrĂȘme-gauche : LFI, associĂ©s aux islamistes et autres nervis antifas. Ce qu’on pourrait appeler l’islamo-gauchisme. Violence assumĂ©e, appel Ă  ne pas suivre les rĂ©sultats si le RN passe, antisĂ©mitisme Ă  peine cachĂ©, voire assumĂ©. Le PS, en rejoignant l’Union des gauches, tend donc la main Ă  cette extrĂȘme-gauche. Du fait de cette alliance, endroit trĂšs hĂ©tĂ©rogĂšne du champ politique
    • la gauche: La partie du PS qui refuse l’alliance avec les extrĂ©mistes de gauche. Ensemble presque vide, puisque visiblement ils vont presque tous soutenir l’UG. Probablement pas au niveau des Ă©lecteurs.
    • le centre gauche : La Macronie, pour faire vite, et une partie du PS, avec quelques porositĂ©s avec le centre-droit. AppelĂ© « extrĂȘme-centre » par certains car ils ont dĂ©montrĂ© (pas plus pas moins que les autres Ă  vrai dire) leur attachement Ă  gĂ©omĂ©trie variable, tout relatif, au respect des libertĂ©s, au respect de la souverainetĂ© française vis-Ă -vis des institutions UE. Fond culturel socialiste & constructiviste, mondialiste, libĂ©ral Ă©conomiquement par nĂ©cessitĂ©. ExtrĂȘme-centre aussi parce que trĂšs visiblement plus intĂ©ressĂ© par la conservation du pouvoir coĂ»te que coĂ»te (soutien Ă  ceux qu’ils traitaient d’antisĂ©mite une semaine plus tĂŽt), que la dĂ©fense des intĂ©rĂȘts des français.
    • le centre droit : les LR compatibles avec Macron, pour faire vite Ă  nouveau. MĂȘme fond culturel, avec un nuance plus Ă  droite sur les questions de sociĂ©tĂ© (il faut le dire vite, quand on regarde PĂ©cresse ou Dati, ou Bertrand).
    • la droite : le RN & les LR canal RPR (mĂȘme si le RN est plutĂŽt plus socialiste sur le plan Ă©conomique). Du fait de ce mĂ©lange des genres (LR plus libĂ©ral, type Bellamy & Lisnard, et RN plus Ă  gauche), Ă  nouveau pĂŽle trĂšs hĂ©tĂ©rogĂšne. La grande majoritĂ© des Ă©lecteurs.
    • l’extrĂȘme-droite : il n’y pas d’extrĂȘme-droite en France en 2024. Au sens dĂ©fini plus haut. Les rĂ©cits en boucle des journalistes et du pouvoir pour effrayer le bon peuple n’y changent rien : le RN n’appelle pas Ă  la violence (contrairement aux extrĂ©mistes de gauche), respecte le choix des Ă©lecteurs et des urnes, condamne toutes les formes d’antisĂ©mitisme ou de racisme.

    Il ne faut pas oublier toute la clique des non-alliĂ©s/affiliĂ©s de droite et de gauche (souverainistes pro-frexit, divers droites, divers gauches, etc.) : cela reprĂ©sente quand mĂȘme plus de 12% des votes exprimĂ©s au premier tour. Il est possible qu’ils jouent un rĂŽle non-nĂ©gligeable dans plusieurs triangulaires, mais je n’ai pas le temps d’aller regarder ça en dĂ©tail.

    La honte

    Nous nous acheminons donc, sauf trĂšs grande surprise, vers une « victoire » de la Gauche Ă©largie (de l’extrĂȘme jusqu’au centre), rĂ©ussissant Ă  ne donner au RN qu’une majoritĂ© relative. Je mets « victoire » avec des guillements, car c’est une dĂ©faite morale impardonnable pour le PS & la Macronie : soutenir l’extrĂȘme-gauche pour s’agripper Ă  leur pouvoir, nier l’Ă©vidente tendance de la volontĂ© populaire (regarder la carte des votes aux europĂ©ennes), user de tous les mensonges Ă©culĂ©s, rejouer pour la centiĂšme fois le « théùtre antifasciste » ; tout cela est proprement honteux. C’est une trahison du peuple, et des actes qui poussent encore un peu plus la population vers la guerre civile. Ils agitent des peurs et des menaces dont ils sont, de fait, les principaux artisans. Honte Ă  la gauche et au centre-gauche. Honte aussi aux LR incapables de suivre Ciotti dans sa dĂ©marche courageuse d’union des droites.

  • Lawfare (Guerre du droit)

    Lawfare (Guerre du droit)

    Le film s’appelle en anglais « Lawfare – totalitarian state » (Guerre juridique ou Guerre du droit – l’Ă©tat totalitaire). Il a Ă©tĂ© produit par Tommy Robinson, lanceur d’alerte et activiste britannique. De maniĂšre prĂ©visible, la page Wikipedia donne une version tellement dĂ©formĂ©e de son parcours que ça ne vaut pas le coup d’aller lire ça. Je suis depuis longtemps Tommy Robinson sur Twitter, devenu X, et je le trouve admirable de courage et de justesse dans son propos. Le film ci-dessous expose les mĂ©canismes, en Angleterre (mais nous ne sommes pas loin de cette situation en France), de police et de justice Ă  deux vitesses (c’est-Ă -dire instrumentalisĂ©es par le pouvoir pour faire taire les opposants), les mĂ©canismes de contrĂŽle de la libertĂ© d’expression, et la maniĂšre dont ces dirigeants, depuis 50 ans, Ă©chouent totalement dans leur mission qui devrait ĂȘtre de dĂ©fendre les intĂ©rĂȘts des peuples, et non de laisser des idĂ©ologies perverses se rĂ©pandre dans nos sociĂ©tĂ©s (islamisme, wokisme & transgenrisme, fanatisme climatique, socialisme, par exemple). A regarder, Ă  faire circuler, Ă  discuter. Qu’en pensez-vous ? Je trouve pour ma part son propos juste et clairvoyant : vous semble-t-il pertinent ou exagĂ©rĂ© ? Dites-le en commentaire…

  • Structures de censure

    Structures de censure

    Je suis assez surpris, pour ne pas dire plus, depuis quelques jours par les rĂ©actions, que je partage pourtant, relatives aux prises de positions de l’ARCOM, sous pilotage du Conseil d’Etat. Un obscur rapport d’un obscur apparatchik, visiblement complĂštement dĂ©bile (le rapport), sert Ă  faire semblant d’Ă©tayer la tentative de censure de Cnews. Je suis surpris parce que les commentateurs passent du temps, avec de bons arguments, Ă  expliquer pourquoi il ne faut pas, bien sĂ»r, couper CNews. Comme si ceux qui sont Ă  la manoeuvre avaient besoin d’ĂȘtre convaincu, ou rappelĂ© Ă  l’ordre en ce qui concerne la nĂ©cessaire libertĂ© d’expression.

    Soyons réalistes

    Soyons rĂ©alistes : ils n’en ont rien Ă  faire de la libertĂ© d’expression. La prise de pouvoir par les juges de notre fameux « état de droit » n’est plus Ă  dĂ©montrer. Elle a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© analysĂ©e (notamment Zemmour, dans « Le coup d’Etat des juges », en 1997, ou Philippe Nemo dans « La rĂ©gression intellectuelle de la France« , en 2011, qui avait montrĂ© comment les lois de censures contribuent Ă  saper le niveau des dĂ©bats). Le dĂ©tournement de la quasi-totalitĂ© des institutions censĂ©es garantir la libertĂ© est patent. Le cadre juridique a Ă©tĂ© ainsi vidĂ© de son sens par une confusion entretenue entre loi et rĂ©glementations (je l’ai analysĂ© en dĂ©tail ici). Il serait temps d’amender, pour une fois pour bonne raison, notre Constitution et d’y introduire quelque chose comme le premier amendement de celles des USA, qui interdit au lĂ©gislateur de faire des lois de censure.
    Le CongrĂšs n’adoptera aucune loi relative Ă  l’Ă©tablissement d’une religion, ou Ă  l’interdiction de son libre exercice ; ou pour limiter la libertĂ© d’expression, de la presse ou le droit des citoyens de se rĂ©unir pacifiquement ou d’adresser au Gouvernement des pĂ©titions pour obtenir rĂ©parations des torts subis.
    Il est donc temps d’arrĂȘter le cinĂ©ma, et de se poser les bonnes questions : ceux qui menacent de faire taire Cnews ne sont pas Ă  convaincre de quoi que ce soit, puisqu’ils ont dĂ©jĂ  dĂ©cidĂ© que la libertĂ© d’expression Ă©tait infĂ©rieure, dans leurs valeurs, au fait de faire taire ceux qui ne sont pas d’accord avec eux. Ils ne veulent pas la libertĂ©, ils veulent garder le pouvoir.

    Structures de propagande et de censure

    Je suis donc Ă©galement surpris de constater que les journalistes français, aussi d’accord que je puisse ĂȘtre avec ceux qui dĂ©fendent, et bien, la libertĂ© d’expression, n’aient pas compris ce qui se joue, Ă  l’Ă©chelle mondiale. La prise de X (ex-Twitter) a conduit, pourtant, Ă  dĂ©montrer Ă  quel point les rĂ©seaux sociaux sont l’objet de vĂ©ritables entreprises de propagandes et de censures de la part des gouvernements (et de plein d’autres groupes plus ou moins organisĂ©s). Il importe donc, non pas de rejouer une Ă©niĂšme fois le petit jeu des vierges effarouchĂ©es, mais de comprendre oĂč sont les structures de propagandes, par qui elles sont dirigĂ©es, comment elles agissent, histoire d’enfin livrer cette bataille. Si vous en avez le courage et la capacitĂ© (c’est en anglais) je vous invite Ă  Ă©couter les faits rapportĂ©s par Mike Benz chez Tucker Carlson. La machinerie mise en place pour museler les supporters de Trump, ou les opposants aux mesures liberticides pendant le COVID, est trĂšs clairement explicitĂ©e, ainsi que ses ressorts officiels : ne faisons pas semblant de ne pas voir. Les pourritures comme Thierry Breton ne sont pas des exceptions : ce sont les symptĂŽmes d’institutions qui ont, depuis assez longtemps maintenant, par le biais de leurs dirigeants, dĂ©cidĂ© qu’il fallait empĂȘcher les pensĂ©es divergentes de s’exprimer librement. Censure de masse correspond assez bien Ă  ce qui se passe sur les rĂ©seaux sociaux. C’est pour cela qu’Ă  son arrivĂ©e, Elon Musk a virĂ© les bots et … les agences gouvernementales.

  • Vote et dĂ©mocratie

    Vote et démocratie

    Dans les commentaires du dernier billet consacrĂ© Ă  Milei, j’avais partagĂ© cette interview d’Etienne Chouard, car je l’avais trouvĂ© trĂšs intĂ©ressante.

    Vote et élection

    Il y a pose notamment, dĂšs le dĂ©but, une distinction qui me parait essentielle entre Ă©lection11. Election : ProcĂ©dure par laquelle des Ă©lecteurs portent leurs suffrages sur les candidats qu’ils chargent de les reprĂ©senter dans des assemblĂ©es administratives de ressort et de compĂ©tence variables. et vote. Dans sa conception, c’est trĂšs limpide : voter, c’est donner son avis sur un sujet prĂ©cis (on est dans le processus de dĂ©cision), et Ă©lire, c’est choisir quelqu’un qui va nous reprĂ©senter, et donc choisir pour nous. Je rejoins Chouard dans son analyse : l’Ă©lection est assez antidĂ©mocratique, et le vote l’est. Il en tire les consĂ©quences, et je invite Ă  regarder la vidĂ©o pour suivre le raisonnement, notamment l’importance du tirage au sort (dossier sur son site).
    Pour ĂȘtre plus prĂ©cis, dans le systĂšme actuel, nous ne votons que pour Ă©lire, et presque jamais pour donner notre avis (et quand on nous le demande, c’est soit sur des sujets subalternes ou ridicules, soit pour faire semblant et nous la faire Ă  l’envers quelques temps plus tard). Notre avis, l’avis du peuple n’intĂ©resse pas les « élites ».

    Constitution et démocratie

    Un autre point, qui parait Ă©vident en y rĂ©flĂ©chissant un peu, est que la Constitution22. Loi fondamentale ou ensemble des principes et des lois fondamentales qui dĂ©finissent les droits essentiels des citoyens d’un État, dĂ©terminent son mode de gouvernement et rĂšglent les attributions et le fonctionnement des pouvoirs publics., en tant que « loi fondamentale », faisant rĂ©fĂ©rence pour juger de la pertinence des lois & rĂ©glementations, ne devrait pas pouvoir ĂȘtre modifiĂ©e sans un vote d’accord du peuple. Or, c’est constamment le cas. Nous ne sommes donc pas Ă  proprement parler, en dĂ©mocratie. On peut faire semblant, bien sĂ»r, de considĂ©rer que tout cela n’est pas trĂšs grave, et que ce sont somme toute des arguties juridiques sans importance. Mais je crois, au contraire, que c’est central dans les combats politiques qui, je l’espĂšre, vont venir. RĂ©tablir ce lien sacrĂ© entre « constitution » et « peuple » parait ĂȘtre un point central d’un retour Ă  une dĂ©mocratie vĂ©ritable.

  • Boom Ă  Davos

    Boom Ă  Davos

    L’histoire mĂ©diatique…

    Il me semble que l’on peut y voir un signe intĂ©ressant de l’Ă©volution des choses, et notamment de ce qui filtre, plus ou moins, dans l’espace public. Javier Milei, rĂ©cemment Ă©lu prĂ©sident de l’Argentine, est dĂ©crit – quelle surprise ! – par les mĂ©dias français et les petits modĂ©rateurs / censeurs de Wikipedia comme « ultra-libĂ©ral », « d’extrĂȘme-droite », et ils n’ont eu de cesse de savamment couvrir son ascension et sa victoire en ne montrant que ses frasques mĂ©diatiques les plus excessives sans jamais s’attarder sur le fond de son programme.

    … et la rĂ©alitĂ©

    Mais si l’on veut simplement se renseigner au-delĂ  des Ă©lĂ©ments de langages de la caste mĂ©diatique, il suffit d’aller sur le mĂ©dia le plus libre du monde, celui que l’extraordinaire Elon Musk est en train de remonter: X (ex-Twitter). On peut y trouver, par exemple, la trĂšs belle interview donnĂ©e par Milei Ă  Tucker Carlson en septembre dernier (qui permettait de relativiser et mĂȘme d’anĂ©antir les sornettes dont on nous rabĂąchait les oreilles). Et puis, il y a eu le discours donnĂ© il y a quelques jours Ă  Davos, au Forum Economique Mondial. A tous les Ă©gards, je trouve ce discours admirable de sincĂ©ritĂ©, de clartĂ©, de courage, de pĂ©dagogie et d’opportunitĂ©. Je trouve que c’est un discours historique, qui devrait marquer un tournant. C’est un moment Ă  la « John Galt » (moment oĂč dans le roman d’Ayn Rand, le fameux et mystĂ©rieux John Galt hack la radio d’Ă©tat et fait passer toutes ses idĂ©es, en fissurant le plafond de verre du systĂšme Orwellien qu’il a fuit). Calmement, solidement, Javier Milei rappelle quelques vĂ©ritĂ©s que bla-bla politiquement correct force Ă  nuancer, ou Ă  taire. Dont celle-ci, Ă©vidente, l’Ă©lĂ©phant au milieu de la piĂšce : l’Etat, dans sa forme actuelle – socialiste -, n’est pas la solution, il est le problĂšme. A regarder, et Ă  discuter : que pensez-vous de son discours ?

    Texte intégral du discours de Milei en français sur Le Grand Continent.